[dropcap]U[/dropcap]n nouvel album de Grégoire Solotareff est toujours un événement. Auteur d’une œuvre conséquente (jetez un œil sur la page que lui consacre L’école des loisirs pour vous en rendre compte) et de grande qualité, il nous offre Une histoire de vampire.
Solotareff sort ici, à première vue, de son domaine de confort (ses albums sont le plus souvent bienveillants) tout en conservant son style de dessin tout à fait caractéristique et reconnaissable au premier coup de crayon.
Ce petit vampire n’a pas l’air bien méchant. Il semble même malicieux. Pourtant, il s’appelle Vladimir et :
Dès ses première dents, il mordit tout le monde autour de lui.
Aïe ! fit sa mère.
Aïe ! fit son père.
Aïe ! Aïe ! Aïe ! firent ses grands-parents. Comme il est mignon !
Vladimir a la peau toute bleue, nous dit l’auteur dès la deuxième phrase de l’histoire.
Ce bleu que l’on retrouve tout au long de l’album et avec lequel Solotareff joue du début à la fin. Du bleu clair au plus foncé, en passant par le bleu nuit qui fait peur, se rapprochant du noir, ce bleu se mélange avec les ombres en mouvement qui se dessinent sur presque toutes les pages.
Donc Vladimir veut mordre mais ses copains animaux ne se laissent pas faire ! Une fois, pourtant, il arrive à mordre le lapin mais se retrouve avec des poils plein la bouche. Ses amis (qui ressemblent fort à Loulou ou Tom de la superbe série Loulou, comme si Solotareff faisait du lien entre ses albums) lui conseillent d’aller voir du côté des enfants.
Peur sur nos petits lecteurs !
– Les « enfants » ? fit Vladimir. C’est comment ?
Il n’en avait jamais vu.
– Il y a en a au village, dit le loup. Ils te ressemblent beaucoup.
Et voilà Vladimir et ses amis en route pour une aventure au village, en pleine nuit car attention au soleil, seul point faible du vampire. Mais la nuit, les enfants dorment. Comment notre Vladimir va-t-il s’y prendre ?
Une histoire de vampire est une relecture du mythe du vampire (mais un vampire plutôt drôle et pas si dangereux que ça chez Solotareff), à l’image de cette dernière page où il s’amuse à rendre hommage aux films des années 20 de Murnau, Faust ou plus précisément Nosferatu, l’un des premiers vampires.
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Une histoire de vampire
de Grégoire Solotareff
L’école des loisirs – 8 janvier 2020
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Image à la une : » Une histoire de vampire » de Grégoire Solotareff – L’école des loisirs