[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L'[/mks_dropcap]ami David Jegou nous a offert il y a peu une superbe interview d’Anton Newcombe, que, si ce n’est déjà fait, je vous encourage vivement à lire. C’est d’autant plus remarquable que, outre un caractère parfois difficile, Monsieur Brian Jonestown Massacre a un agenda de ministre.
Toujours sur la route, Something Else en poche avant une autre parution prévue d’ici la fin d’année et un détour du côté de Perpignan pour participer au dernier album de Limiñanas, il nous revient également au service de Tess Parks, pour un tout nouveau projet disponible sur son propre label.
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L[/mks_dropcap]e sobrement intitulé Tess Parks & Anton Newcombe est la deuxième collaboration entre Anton et Tess Parks, trois ans après I Declare Nothing.
Enregistré à quatre mains aux studios Cobras à Berlin en 2017, il nous permet de retrouver avec plaisir la voix rapeuse de Tess tout au long de 9 chansons aux charmes vénéneux.
Née au Canada, Toronto pour être précis, Tess Parks débarque à 17 ans à Londres, pour y étudier la photographie avant rapidement de se lancer dans la musique. Repérée par le grand Alan McGee, elle sort un premier album Blood Hot chez 359 Music, le label du légendaire écossais.
La suite se fait donc avec Anton Newcombe au sein même du Brian Jonestown Massacre ou en duo aujourd’hui superbement représenté par ce Tess Parks & Anton Newcombe
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]J[/mks_dropcap]e ne saurais trancher, qui, de la voix de Tess Parks ou de la guitare d’Anton Newcombe, me procure le plus de frissons, la combinaison des deux sans doutes.
De Life After Youth à Right On, une beauté animale transpire aux travers des 9 chansons psychédéliques qui rappelleront les premières œuvres de Brian Jonestown Massacre voire de Mazzy Star (l’étincelant Talking About The Weather).
Les guitares rampent, la voix de Tess soutenue parfois par celle d’Anton feule et ensorcelle, la rythmique se fait malsaine et sombre. C’est un disque à écouter à la tombée de la nuit, quand les contours de la ville se font flous et les ombres se font séduisantes.
Please Never Die ou French Monday Afternoon, entre autres, ont tout du tube psyché, idéal pour se balancer doucement, les yeux mi-clos, dans quelques tripots malfamés. Tess Parks & Anton Newcombe confirme avec éclat, que ces deux là étaient faits pour se rencontrer et nous embarquer dans un langoureux trip musical.
Tess Parks & Anton Newcombe
disponible depuis le 12 octobre chez A Records/Differ-Ant.
Tess Parks sera également en concert au mois de novembre en France, le 10 à Saint Lo, le 12 à Paris à L’Espace B et le 13 à Lyon.