[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#346626″]C[/mks_dropcap]rème solaire et lunettes de soleil remises au placard, et avant de se plonger dans une rentrée musicale pleine comme un œuf, je vous propose de pointer un album sorti en plein mois d’août, idée saugrenue s’il en est.
Séance de rattrapage donc pour Future Me Hates Me, l’excellent premier album d’un jeune groupe néo-zélandais nommé The Beths.
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#346626″]D[/mks_dropcap]ans la lignée de leurs vénérables prédécesseurs et compatriotes, ce jeune quartet porté par la voix puissante d’Elizabeth Stokes confirme tout au long d’un album frais et énergique que, décidément, tous les musiciens nés quelque part du côté d’Auckland ou Dunedin ont un sens inné de la mélodie.
Après Warm Blood, un petit bijou d’EP sorti en 2016, Elizabeth et ses 3 compères, le guitariste Jonathan Pearce, le bassiste Benjamin Sinclair et le batteur Ivan Luketina-Johnston nous offrent 10 nouvelles chansons, entre power pop et indie rock, de facture très classiques mais au charme immédiat.
Écoutez ainsi l’irrésistible Little Death, logiquement, vos guiboles devraient commencer à gigoter… sinon, il est temps de consulter !
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#346626″]J[/mks_dropcap]e vois déjà quelques vieux grincheux geindre et pointer que tout cela manque d’originalité. Certes, mais on s’en fout, trop heureux de s’envoyer dans les esgourdes ces petites bombes punchy que sont Not Running ou Great No One.
Elizabeth Stokes chante ses petites histoires du quotidien entre humour décalé et sombre tristesse, soutenu par une section rythmique endiablée et les voix de ses trois petits camarades, contrepoids parfait de l’énergie vocale de la demoiselle.
On pense parfois au Weezer de la grande époque ou à Blondie, on pense surtout que The Beths ont le truc pour vous coller la banane et ne nous veulent que du bien avec leurs tubesques et énergiques pop songs comme Happy Unhappy ou Whatever.
Future Me Hates Me est disponible depuis le 10 août chez Carpark Records.
Pauletti Laurent. C’est marrant, tu m’en parlais hier !
Néo-zélandais, je ne savais pas !