[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L[/mks_dropcap]e 4 mai dernier, je me rendais au concert des Limiñanas, au Fil, à Saint-Etienne. L’occasion de découvrir une nouvelle salle de concert, et pour le coup je n’ai été déçue ni par l’accueil, ni par l’ambiance et encore moins par le son ! Mais revenons à notre sujet, car ce jour-là ce fut surtout l’occasion de revoir les Limiñanas, groupe cher à mon cœur et à mes oreilles, que je suis depuis pas mal d’années maintenant…
Après une première rencontre en 2015, au lendemain d’un concert événement à La Boule Noire à Paris, lançant leur carrière dans nos contrées francophones grâce à leur signature sur le label Because Music que l’on ne présente plus, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de les revoir une seconde fois et de faire un point avec eux sur cette aventure, deux ans plus tard.
C’est donc Lionel Limiñana qui s’y colle, rendez-vous pris vers 18 heures à la salle de concert, après les balances, et c’est dans les loges que je pose mon enregistreur, ne sachant pas encore qu’une surprise m’attendrait : tomber le jour où il venait de recevoir les pré-masters d’un nouvel album à venir pour janvier 2018 ! Un bel échange en perspective donc, tant je sens bien que Lionel est fier de ce nouveau bébé. Je ne vous cache donc pas mon enthousiasme de vous laisser découvrir ce moment de partage, qui laisse présager de bien belles choses pour nos freaks Perpignanais !
À l’époque de notre première rencontre vous veniez de signer chez Because (pour rappel c’est la deuxième fois que j’interviewe les Limiñanas, première rencontre à lire ICI) : comment ça se passe avec eux ? Il me semble que cela vous a apporté une notoriété en France que vous n’aviez pas…
Ça se passe super bien ! C’est la première fois qu’on sortait un album avec le véritable appui d’un label en Europe pour soutenir le disque. Donc, il y a eu une exposition qui était beaucoup plus large, plus de promo, d’interviews. Ils ont vraiment pris le temps de travailler le disque sur la longueur, aussi. On a fait beaucoup plus de concerts que d’habitude, une moyenne de vingt à trente dates par an : on s’est certes pris au jeu, mais il faut dire aussi qu’on a trouvé la bonne équipe pour tourner. On est super heureux de jouer les uns avec les autres, ça se passe de mieux en mieux. Le fait qu’on ait fait plus de dates a certainement aidé à faire la promo de l’album, et on a même sorti des 45 tours sur le label. Entre-temps nous sommes allés en Australie, on a tourné un peu partout en Europe, et dans le même temps, on a pris le temps avec Marie de bosser sur un nouveau disque, qui est maintenant fini. J’ai reçu le pré-master aujourd’hui, on l’a écouté dans le van avec Marie, c’est cool, ça devrait sortir au mois de janvier prochain !
Comment faites-vous pour travailler, vu que vous n’arrêtez pas d’enchaîner les dates ? Vous avez le temps de vous poser pour composer ?
Comme le studio est à la maison, mine de rien, entre les concerts j’ai énormément de temps. Et puis comme on bosse tout le temps, en gros, on va au studio comme si on allait à l’atelier, donc je n’ai qu’à descendre je bosse et j’enregistre tout le temps. Pour celui-là on a travaillé comme d’habitude, en faisant beaucoup plus de démos que l’on avait besoin de titres, on en avait une quinzaine.
À un moment donné, on a eu une commande du magazine Mojo, en Angleterre, pour faire une reprise des Kinks, pour un album-hommage aux Kinks (Something Else – A Tribute To The Kinks, ndlr). J’ai enregistré ce morceau-là avec Marie, et puis au moment de faire les voix, alors qu’on communiquait déjà par mail avec Anton Newcombe, je lui ai dit : « Écoute je suis en train de bosser là-dessus, les voix sont vachement dures à faire, est-ce que tu ne voudrais pas les faire sur ce titre ? »
Avec Anton Newcombe, vous vous êtes rencontrés à l’occasion de ce projet ? Je sais qu’il voulait absolument travailler avec vous…
Quand on a signé avec Because, par un pur hasard, Anton était en train de tourner en Angleterre et quelqu’un lui a filé la double compilation des quatre albums qu’on avait sortis (Down Underground, ndlr). Il l’a écoutée et a commencé à nous envoyer des messages disant qu’il trouvait ça cool et qu’il voulait bosser avec nous. On a donc commencé à bosser sur une démo, et puis ce morceau des Kinks, a été l’occasion de continuer. Il a fait ses voix à Berlin, me les a envoyées, on a mixé le titre et puis il m’a dit : « Par contre la prochaine fois, ce serait cool qu’on soit dans la même pièce ». Je lui ai répondu : « Et bien si tu veux on est en train de faire notre nouveau disque, on peut bosser dessus ensemble ». Ce à quoi il m’a dit « C’est OK : j’ai une semaine avant Noël« .
Donc on a pris l’avion, Marie et moi sommes partis à Berlin, tous les deux, avec les bandes de ce qu’on avait déjà fait : en gros, une bonne partie de la rythmique, et pas mal d’ossatures et de riffs des morceaux. Il a écouté, il a posé des guitares, beaucoup de mellotron, un peu d’instrumentarium. On a fait les batteries là-bas avec son ingénieure du son, qui s’appelle Andrea Wright, une fille très douée. On démarrait les sessions vers dix heures du matin pour les finir à deux heures la nuit suivante !
En huit jours, on a bouclé les trois quarts des prises, on est rentré chez nous et on a continué à bosser dessus de notre côté. Puis on y est retourné pour faire la plupart des mixes, Anton a rajouté une paire de trucs, et au final l’album est fini. Ça s’est fait super vite, il y a douze titres, et je pense qu’on va sortir trois singles avec des faces B inédites, donc au total on va sortir quatorze ou quinze nouveaux morceaux.
Le disque devrait s’appeler Twisting The Shadow People et il n’y a pas qu’Anton dessus, il va certainement y avoir de nouveau un titre avec Peter Hook. C’est le seul morceau qu’il nous manque pour boucler l’album, vu qu’il doit encore poser des basses dessus. On a aussi fait un titre avec Emmanuelle Seigner…
C’est marrant ça, vous l’avez rencontrée comment (je parle d’Emmanuelle Seigner, pour Peter Hook, je ne perds pas la question de vue…) ?
Par hasard en fait. On a discuté, on était en train de faire des démos, elle est descendue au studio cinq minutes, elle a fait ses prises voix et ça faisait un morceau que je trouve très cool. J’oublie des gens c’est sûr… bon Marie a bossé des titres au chant, moi aussi, on a bossé avec le frère de Guillaume Picard, Renaud, qui était le chanteur des Beach Bitches (un des groupes de Lionel à l’époque, ndlr), qui a enregistré des voix avec nous. Pascal Comelade est dessus aussi… En gros c’est comme d’habitude, ce sont tous les gens qu’on a croisés cette année !
Et Peter Hook, la rencontre s’est faite comment (je vous avais dit que j’y viendrais…) ?
On lui avait déjà demandé de faire une basse sur le précédent album (Garden Of Love, sur Malamore, ndlr) et comme nous sommes vraiment fans, on lui a redemandé de nous faire un titre. Et je pense qu’on lui gardera toujours une place sur les prochains albums, si il est d’accord bien sûr… Pour revenir sur ce prochain album, l’idée de l’album, tu sais comme il y a toujours une thématique, là ce serait une espèce de photographie de la période où on s’est rencontré avec Marie au lycée. Ce n’est pas du tout un disque nostalgique, mais ça parle un peu de ça, de cette période-là, des gens qu’on y croisait, des types de bandes que tu pouvais croiser dans les années 90 : des mods, des skins, des hard-rockers, des hippies. Donc il y a une paire de morceaux sur ce sujet, je ne sais pas pourquoi on s’est mis à écrire là-dessus mais du coup, l’ensemble du disque tourne plus ou moins autour de ça !
D’ailleurs, l’écriture ça vient comment, c’est des trucs que tu vois, c’est un feeling? Vous construisez toujours une histoire autour d’un album ?
Ce n’est pas du tout prémédité, mais on a commencé à travailler comme ça avec Costa Blanca, et en fait, c’est beaucoup plus intéressant pour nous de scénariser, à la fois l’enregistrement et l’écriture. Du coup ça nous permet aussi d’inclure des thématiques cinématographiques, des thèmes, des choses comme ça, parce qu’on adore faire ça. Je ne sais pas si on le fait bien mais on essaie de le faire en tous cas : et de monter l’album avec une histoire du début à la fin, même si ce n’est pas forcément clair quand tu écoutes le disque. Mais pour nous, en tous cas, c’est un fil conducteur. Même si on garde aussi une certaine impulsion dans l’écriture, on a pas mal de textes de côté, que mon frère écrit aussi, dans lesquels on pioche régulièrement…
Ah, il y a aussi une rencontre dont j’ai oublié de parler, on est donc parti tourner en Australie, en janvier, et on a rencontré Bertrand Belin, il était sur la même tournée que nous : on allait faire un festival à Melbourne et à Sydney qui s’appelle So Frenchy So Chic. On l’a rencontré à l’aéroport en faisant la queue pour prendre l’avion. Nous sommes devenus potes et moi j’adore ce qu’il fait. On lui a demandé s’il voulait jouer sur le disque, du coup il a écrit un texte qu’il chante, et il joue du violon sur un autre morceau.
En fait, bien que ce disque va sortir sous notre nom, Anton a vraiment mis sa patte dessus : il chante sur un titre, et surtout il nous a vraiment beaucoup aidés. Il a vraiment été adorable, ultra patient, ultra disponible. Et non seulement il a accepté de bosser sur l’album avec nous, mais il a aussi accepté de faire de la promo, de tourner un clip avec nous, de faire un million de trucs…
Pour revenir à votre signature chez Because, je me suis demandée si pour Malamore, vous aviez bossé dans un vrai studio, mais d’après ce que tu m’as dit vous avez gardé la même façon de travailler, à la maison. Peux-tu nous en dire plus ?
Oui, on a bossé comme d’habitude, dans notre garage… Petit à petit, on s’achète du matériel, pour être de plus en plus autonomes. Après, ce qui est certain c’est qu’on délègue toujours le mixage : c’est une technique que je maîtrise déjà mal, et c’est aussi vraiment bien d’avoir une paire d’oreilles fraîches pour travailler cette dimension-là. Ça fait des années qu’on travaille avec Raph Dumas, qui est un très bon copain et un super ingé son ,sauf sur celui-ci. Déjà on l’a terminé à Berlin, et Anton, quand il enregistre des guitares, des plans, il mixe les choses au fur et à mesure… c’était un peu con de tout remettre à plat pour tout recommencer à Perpignan… donc je leur ai dit on reviendra finir le disque à Berlin, c’est déjà bien avancé… Mais sinon, tous les autres disques, on les a toujours enregistrés chez nous.
On aurait pu enregistrer en studio pour Malamore, mais c’est vraiment notre choix à nous : comme ce ne sont pas des disques qu’on répète à l’avance avec un groupe, puis qu’on enregistre tous ensemble, c’est vraiment du travail au quotidien ! Tu te lèves le matin, tu pars sur un beat électronique… On ne s’impose pas de dogmes, c’est juste notre façon de bosser !
Mais ce qui est cool en allant chez les autres aussi, comme chez Anton à Berlin, c’est que son ingé son a une façon de bosser, elle a une façon de prendre le son qui est ultra radicale, elle enregistre super fort, des prises vraiment raides, avec très peu d’habillage, de reverb’, très peu de choses comme ça, et ça c’est cool aussi. Je pense que le disque va sonner différemment des précédents, et c’est aussi l’intérêt d’aller voir les autres. Mais ça n’avait rien à voir avec le fait de louer un studio, d’y aller à des heures précises en regardant la montre… Là c’était ultra-décontracté ! le studio d’Anton, c’est un espèce d’appartement, avec des piaules pour les musiciens, une pièce à vivre et une autre, énorme, avec toutes ses guitares américaines. Il y a pleins de super belles guitares, de supers beaux amplis, la batterie de Brian Jonestown Massacre que Marie a pu utiliser, il y a des tas d’orgues, des tas de mellotrons, et des chouettes préamplis pour la prise de son, des très bons micros et tout ça, mais ça reste à la cool, il n’y a aucune pression… En fait c’est le même style d’installation que nous sauf qu’il a des guitares bien plus belles que les nôtres, et que c’est un musicien incroyable !
Je pense que ce sera le disque le plus pop de tous ceux qu’on a faits, curieusement !
Quelles sont vos coups de cœur musicaux ? La dernière fois c’était plus la période du psyché turc, tu m’avais parlé de ton amour pour Nick Cave, JC Satan… Alors vous écoutez quoi en ce moment ?
Ah oui, on était là-dedans la dernière fois, c’est vrai que Marie m’avait offert pleins de disques. Là c’est plus du tout le psyché turc, on écoute pleins de trucs, on a acheté beaucoup de disques ces temps-ci, pleins de rééditions, des fonds de catalogue… Donc on écoute Nick Drake, CAN, au taquet, toute l’année, tout le temps, surtout les trois ou quatre premiers albums, pas mal de BO de films, on s’est racheté des trucs de Phil Spector, mais ça on en avait déjà pleins. J’ai réécouté des trucs de T-Rex que je n’avais pas entendus depuis longtemps, que j’ai trouvé vraiment mortels, qu’on connaissait déjà par cœur mais que j’ai racheté en vinyle… On a réécouté pas mal de trucs des Kinks, des classiques comme ça.
Sinon les trucs qui tournent tout le temps sur la platine c’est Captain Beefheart, JC Satan, et beaucoup de Nick Cave, dont le dernier que je trouve vraiment merveilleux ! Pascal Comelade m’a offert le premier album de Faust aussi. Et après quand on est allé en Australie, on a ramené pleins de trucs aussi du style King Gizzard & The Lizard Wizard, ça aussi c’est vraiment bien, des compils de garage obscur 60’s. J’ai pas mal maté le film de Nick Cave sur l’enregistrement du dernier album, qui est un film difficile, mais que moi j’aime beaucoup (Lionel porte un tee-shirt Nick Cave ce jour là… ndlr). On est allé le voir en concert en Australie, c’était hallucinant, vraiment dément, dans un endroit énorme, un très beau concert ! Sinon comme je te dis on a racheté pleins de classiques, style les Beach Boys !
Il semblerait que la date de Saint-Etienne, au Fil, soit la première d’une nouvelle tournée…
En fait ce sont des périodes : sur le net, on publie des plannings de deux à trois mois de dates. C’est en effet la première date d’une nouvelle phase de tournée, là on a des concerts jusqu’en janvier, avec des pauses plus ou moins grandes d’ici là. On se pose, on enregistre une paire de trucs et puis on repart !
Vous êtes hyperactifs en fait. Mais ça vous arrive de vous reposer ?
Sans rien faire du tout ?
Oui, ça vous arrive ou vous avez besoin tout le temps de faire quelque chose ?
Sans rien faire du tout, c’est rare quand même. Dans ces périodes j’en profite pour mater pleins de films, mais ne rien faire du tout, non c’est pas possible, ça m’angoisse !!! Et j’ai quand même tendance à dire oui à des tas de projets de disques, des collaborations… Même si je sais que ça va rentrer ric-rac, j’aime bien l’idée d’avoir tout le temps des trucs à faire !
D’ailleurs vous avez des projets avec d’autres personnes qui se sont greffés à côté ?
Oui, enfin on en a pleins, mais là par exemple, on a enregistré un live en studio avec cette formation là (le groupe avec lequel ils tournent actuellement, ndlr) en Australie, en une nuit, qu’il faut mixer… C’est un truc qui pourrait bien sortir pour le Disquaire Day de l’année prochaine : on était dans un studio où les King Wizard enregistraient chez un mec qui a du matos, c’est un énorme hangar, il n’y a pas un boulon qui dépasse au niveau de son matériel, il a juste posé les micros et on a fait une fois, une fois et demi, le concert, juste pour avoir une prise live du truc. Parce qu’en fait, comme mes camarades n’interviennent pas sur les disques et que le son du live est vraiment différent de celui des albums, j’avais vraiment envie d’avoir un enregistrement de ce truc-là. J’ai pas tout réécouté encore mais on a une heure et dix minutes de musique. On voudrait essayer d’extraire trente-cinq minutes d’un truc enregistré dans les conditions du live, mais en studio.
On voudrait aussi faire un 45 tours de Noël, parce qu’on adore les chansons de Noël, que ça peut être drôle et que j’adore le son des productions de Phil Spector, ce genre de trucs assez classiques… Donc on a ça sur le feu. On va sûrement travailler avec Emmanuelle Seigner aussi sur plus de titres, on a aussi des projets avec Pascal Comelade, on va faire du live avec lui, son fameux Rififi, quand il réunit pléthores de guitaristes pour jouer live tous les plus grands riffs du rock’n’roll pendant une heure : on l’a déjà fait l’année dernière, on va le refaire cette année ! On a plein de projets de soirées DJ avec Pascal aussi, puisqu’on fait ça souvent, des soirées consacrées au 45 tours. On va aussi sortir des 45 tours avec Because, y a pleins de trucs de prévus là, c’est cool !
Pour le nouvel album, il ne manque plus que les basses de Peter Hook, qui est en tournée actuellement mais ça va se faire vite. La pochette est déjà prête, c’est Thierry Guitard (illustrateur et auteur de BD, ndlr) qui s’en est chargé. On est train de bosser sur des clips avec Jean-Luc Moly, un super vieux copain à moi, avec qui je travaillais à la FNAC : c’est un excellent libraire, fondu de cinéma, avec qui on est en train de bosser sur trois vidéos en même temps. On est vraiment sur un délire de fonds verts, avec des incrustations…
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]C[/mks_dropcap]’est là j’ai eu la chance de voir quelques minutes du nouveau clip et d’entendre quelques notes d’un morceau avec Anton. Je vous préviens que même si ce n’était qu’une preview, ça promet d’être énorme. Musicalement déjà, ce mélange Anton/Limiñanas, qui semble tellement évident, une rencontre que j’espérais… et un Anton un peu inquiétant dans le clip, façon The Crow. Tout le boulot s’est fait à distance, Anton s’est filmé chez lui, et le reste dans le salon des Limiñanas. Le montage est en cours et j’ai déjà hâte de découvrir ce futur album ! Ce sera le prochain single du groupe ! Nous avons encore discuté un petit moment de tout ça, je vous aurais bien fait écouter ce bout de merveille à venir, mais je le garde pour moi, c’était le petit truc en plus de cette rencontre : tomber au bon moment et partager cet enthousiasme avec vous !
J’ai quitté Lionel vers 18h50. Le temps d’aller me restaurer, les hostilités ont commencé vers 20h30 avec en première partie The Norma Jean’s Baker Underwear, un groupe local de punk rock à tendance 60’s, mais j’attendais la suite avec impatience. Les Limiñanas sont montés sur scène vers 21h15, et ont joué pendant près de deux heures. Encore une fois, je n’ai pas été déçue, une énergie incroyable sur scène : c’est la troisième fois que je les vois et à chaque fois ils réussissent à enflammer la salle !
Je pourrais vous en parler pendant un petit moment encore, mais le mieux c’est encore d’aller les voir en live vous-mêmes. Ils continuent de tourner au moins jusqu’à la fin de l’année, et avec ce nouvel album qui arrive, Twisting The Shadow People, quelque chose me dit que la valse des dates n’est pas prête de s’arrêter ! À bon entendeur !
L’album Malamore est toujours disponible en CD, Vinyle et Digital chez Because Music, mais aussi chez tous les bons disquaires.
The Limiñanas sont actuellement en tournée, vous pouvez retrouver toutes leurs dates par ICI !
Je tiens à remercier avant tout Julien Mange Disque (qui se reconnaîtra), grâce à qui toute cette petite affaire a pu avoir lieu, mais aussi Olivier Boudon, le Tour Manager du groupe pour sa disponibilité, et bien sûr Lionel Limiñana pour son accueil et sa passion !