[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]J'[/mks_dropcap]avoue, je ne suis pas allée à This Is Not A Love Song la fleur au fusil. Ni même aux dents. J’avais vu et été séduite par l’affiche impeccable proposée par le TINALS 2019. J’avais du coup très envie de m’y rendre et puis un jour, sans trop réfléchir, j’ai demandé mon accréditation, n’espérant aucun retour. Et puis paf, quelques semaines plus tard, une réponse : votre demande a été acceptée.
Le cri de joie a vite laissé place à la stupeur… moi, une nana (y a quasiment que des mecs qui écrivent sur la musique et représentent leur boîte dans les festivals), représenter Addict-Culture, arborer un badge presse, aller dans l’espace dédié pour y travailler et rencontrer des artistes, animer les réseaux sociaux, tout voir, tout retenir, tout dire avec des avis tranchés d’experte ? Quelle crédibilité auprès de ceux qui sont de « vrais » pros, et comment défendre ce qui est balayé d’un revers de la main par les blasés habitués de ces raouts ?
Une avalanche de questions, de doutes qui me collaient juste l’envie de disparaître dans un trou de souris et me taire. Et puis, à force d’exercices de respiration en mode petit chien et de réflexions tortueuses et torturées, je me suis dit : « allez ma (petite) grande, tu y vas, tu verras, tu n’as rien à perdre. Au pire, tu passes 3 excellents jours à écouter de la musique. Au mieux, tu passes 3 excellents jours à écouter de la musique. »
Affaire réglée. Veni vidi (pas tutti) vici, j’y suis donc allée, j’ai survécu et me voilà rentrée dans ma vie presque rangée. Place au travail d’écriture et à mon compte-rendu qui sera évidemment le mien et pas le vôtre, vous qui y étiez. J’entends déjà d’ici les « n’importe quoi celle-là ! » mais ne vous inquiétez pas pour moi, je les ai déjà entendus sur place et y ai toujours répondu par un gentil sourire, même si j’avoue avoir été parfois saisie par tant de certitude et de radicalité en face de moi.
Retour donc sur ces 3 jours à moi et rien qu’à moi et si ce n’est pas ce que vous avez vécu, vous m’en voyez par avance désolée. Je ne prétends pour ma part à aucune vérité.
Jour 1 – La Ruée vers l’or
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L[/mks_dropcap]e jeudi a démarré plutôt chaudement. Bouchons sur l’autoroute, navette accusant une demi-heure de retard, une foule compacte massée devant la Grande Salle qu’il a fallu remonter à contre-courant, la queue au cashless puis aux rafraîchissements.
Mais la félicité semble se gagner à prix élevé de gouttes de sueur et de nerfs en pelote car enfin, avec un peu de retard (mais pas ma faute hein), j’ai pu à mon tour me glisser dans la Grande Salle pour écouter l’intrigante Aldous Harding. Effet dépressurisation immédiat : une salle plongée dans l’obscurité et fraîche en total contraste avec le soleil aveuglant et la chaleur tenace dehors.
Une chanteuse simplement de blanc vêtue, qui envoûte avec sa voix si particulière, jouant de toutes les nuances, du grave à l’aigu avec une désarmante facilité, et de tous les instruments (même du mazagran !) pour le plus grand bonheur de mes oreilles. Un instant suspendu qui fait oublier l’avant et l’autour, un concert très agréable et calme devant un public plutôt attentif, ce qui fait du bien pour démarrer les hostilités.
Retour au réel pour passer à la visite des lieux. Le lieu me plaît toujours autant qu’il y a 4 ans lors de ma première venue. L’espace s’est agrandi, est mieux agencé et je note la présence d’une nouvelle scène en plein air au bout du site, Le Mosquito, scène présente depuis l’édition dernière.
Je croise très rapidement le rock agricole de The Inspector Cluzo sur la scène Flamingo, la musique psyché pas désagréable de Mike Strauss qui aura l’honneur de jouer chaque soir sous le Patio et puis arrive le tour de Shellac dont la musique raide et intransigeante m’a toujours laissé songeuse. C’est bien Shellac mais ça ne m’émeut pas sur disque. Le ton est donné dès les premières notes du set. Le public s’embrase assez vite et s’amuse à répondre en écho aux hurlements de Steve Albini. Le plaisir des fans comblés contamine mon détachement mais quelques titres suffiront à mes oreilles malmenées et peu sensibles à leur musique.
Une pause detox s’impose et je file goûter à la fraîcheur et au silence bienvenus de l’espace presse. Les batteries rechargées à bloc, je décide de faire travailler mes petits mollets boudinés. Direction la scène Mosquito pour découvrir Ron Gallo que je ne connaissais point avant le festival. Le chanteur de Philadelphie entame alors la 2e partie de son set. Son énergie est convaincante, communicative, le public et ma pomme apprécient. Enfin un peu de joie sous les étoiles qui s’allument au-dessus de nos têtes ! Son Young Lady you’re scaring me me fait penser, pour mon plus grand bonheur, à un titre des Rolling Stones inspirés. Rien de nouveau sous la voûte céleste mais je passe mon premier moment excitant à Nîmes.
Arrive déjà l’heure du concert de Kurt Vile flanqué de ses Violators sur la scène Flamingo. J’attends beaucoup la prestation de l’artiste que beaucoup m’avaient décrit comme ennuyeux en live. Miracle météorologique ou divin, une brise salue son arrivée et soulève sa tignasse fournie, laissant dévoiler son visage pour le plus grand bonheur des photographes collés à la scène pour qui parait-il ce n’est pas une mince affaire de mettre en boîte l’animal.
Dès les premières notes, le groupe m’emporte très loin, dans une espèce de fantasme de grands espaces américains peuplés de rednecks. Ma voisine est du même avis, songe tout haut à faire du cheval avec le chanteur de Philadelphie quand moi je me perds dans mes obscures réflexions silencieuses sur la restauration de ma flore vaginale grâce à quelques notes de banjo bien senties alors que d’autres exhibent des couronnes fleuries en couvre-chef.
Alors là, je vous entends me dire » Ah la bière ! ». Bah même pas, mon petit, la musique a parfois de puissants attraits mystérieux qui te feraient prendre l’autoroute juste pour aller surfer sur la lune. Les chevaux dans mon esprit sont lâchés et l’heure file malheureusement à toute vitesse.
Je quitte presque en apesanteur ces douces effluves pour espérer grignoter quelques minutes du concert des Built To Spill qui, par un mauvais effet de programmation, jouaient en même temps que Kurt Vile. Impossible pour mes oreilles encore sous le charme de la folk de ce dernier de prêter attention aux quelques dernières notes du groupe.
De toute façon, c’est déjà au tour de Caroline Rose, une des artistes qui m’avaient le plus emballée en 2018, de débarquer sur la scène du Mosquito. Je retraverse au pas de charge le festival avec énormément d’attentes qui seront plus que comblées. Face à moi, je retrouve en direct tout ce qui m’avait plu sur son album LONER, à savoir un mélange détonant d’audaces et d’impertinences en tout genre sur des titres très efficaces.
Je ne suis pas la seule fan au rendez-vous et ça se lâche très rapidement dans les premiers rangs sur des pogos bon enfant. La demoiselle assure parfaitement son show qui nous laisse en sueur mais il en reste encore un petit peu sous le coude pour finir la soirée avec les très attendus Fat White Family.
Deuxième déception de la soirée, la salle est inaccessible, bouclée par des vigiles qui ne peuvent laisser entrer les dizaines de festivaliers encore affamés. La perspective d’attendre de longues minutes pour espérer cueillir trois titres de conclusion finit par me faire tourner les baskets vers la navette pour rentrer dormir. Quel dommage qu’ils n’aient pas été programmés en extérieur pour conclure cette jolie soirée !
Jour 2 – Calamity Janes
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]M[/mks_dropcap]on deuxième jour nîmois débute avec toute la léthargie qu’un festivalier quarantenaire peut connaître. À coup de grandes tasses de café (on oublie la bière de rebelle au réveil de mes premiers rassemblements musicaux) et à la recherche d’un véritable miam miam très potable et super frais, histoire de ressembler à une humaine le soir venu. Objectif atteint dans le minuscule Souvlaki Bar du centre-ville (coucou Slowdive au passage !). Les oreilles et les idées remises en place, il est déjà l’heure de repartir sur le site de Paloma pour ne pas louper Big Thief qui joue en fin d’après-midi.
Malgré l’ambiance familiale qui plane encore sur le festival, gratuit jusque 19h30, Adrianne Lenker et sa bande imposent avec une facilité déconcertante leur musique folk délicate mais sans fioritures, sous l’écoute attentive et enthousiaste de Courtney Barnett, présente à gauche de la scène durant tout le set. Sans doute le charisme involontaire de la chanteuse y est pour beaucoup. Habitée par ses chansons qu’elle entonne avec grâce et puissance, Adrianne Lenker touche un auditoire qui finit par être totalement conquis et réclame en vain un rappel lorsque il est temps pour Big Thief de laisser la place aux autres. La barre est déjà placée très haut pour ce deuxième soir !
Vient l’heure d’apprécier enfin l’une des particularités et richesses de ce festival, en plus du sourire de Hanane aux toilettes, à savoir une programmation qui incite à sortir des sentiers battus et faire de jolies découvertes. Je me dirige alors curieuse vers la Grande Salle pour écouter le rock psyché des Coréens au nom énigmatique, DTSQ.
Le groupe entraîne mon adhésion totale dès les premières notes. DTSQ envoie un bon rock planant et énergique pas piqué des hannetons, un son très efficace pour réveiller un public qui n’attend que cela. Le chanteur s’attire toute la sympathie de la salle en diffusant au micro des messages enregistrés au téléphone par une traductrice virtuelle.
Ils nous aiment ? Eh bien nous aussi et les nombreux pogos devant la scène en sont un témoignage éloquent. Une très belle surprise que ce groupe coréen qu’il faut malheureusement laisser pour foncer retrouver Courtney Barnett qui commence son set sur la scène Flamingo. Je me promets au passage de les revoir le plus vite possible et ça tombe bien, ils rejoueront quelques heures plus tard dans le Patio pour le plus grand bonheur des festivaliers.
Sous la jolie lumière pastel du soleil couchant, l’Australienne débarque tout sourire avec l’envie ardente d’en découdre. Radicale mais pas brutale, la mutine Courtney Barnett se met vite le public dans la poche en déroulant une kyrielle de titres punchys ou ensoleillés. En parallèle, dans la Grande Salle, joue la sulfureuse Lizzo que j’aurais aimé découvrir mais il m’est impossible de rater une miette du concert auquel j’assiste tant Courtney Barnett prend du plaisir à être ici et à nous le communiquer. La scène est son domaine et elle y règne de façon magistrale.
Sitôt partie, le réel me rattrape violemment. Il me reste une toute petite heure avant que ne débarque celui dont je ne loupe jamais aucun concert quand il vient en France. Celui que j’ai élu mon mari et nous en sommes à 23 ans de noces, Stephen Malkmus ! Vite, le bar, le sandwich, la queue sans fin aux toilettes (promis, je n’ai ni doublé ni insulté les autres) et puis déjà, le voilà, mon capitaine rocker ! Bien sûr, vous allez me dire que je vais définitivement perdre ici le peu de crédibilité que je semblais encore avoir pour sombrer dans une analyse béate et gaga. Ce n’est pas totalement faux mais pas tout à fait vrai non plus !
Alors, oui, j’ai fendu la foule rapide comme l’éclair et sans bousculer personne pour me coller à la barrière. Oui, j’ai crié son prénom et son nom et il m’a répondu indeed. Oui j’ai aimé, kiffé même de le voir jouer les titres qui ponctuent mon quotidien, les chanter avec lui (ce qui me vaudra un clin d’œil de sa part qui me foudroiera sur place) et sauter comme si j’avais gardé les gambettes de mes 17 ans. Oui, son beau T-shirt vert Pavement m’a fait sourire, un jour avant l’annonce de la reformation du groupe. Mais sinon, pour le reste, il me faut constater que Malkmus et ses camarades des Jicks ont juste fait le job et n’ont pas livré, loin de là, leur meilleur concert, un poil facile et trop pépère. N’empêche, j’ai savouré ce moment comme la dégustation d’une bonne barquette de frites au vinaigre tout juste sorties de la baraque !
Je ressors de la salle ravie comme une gamine le matin de Noël. Pour moi, la soirée est bouclée et je me laisse porter où ma comparse veut bien me mener. On tente Delgres sans succès, on retourne reprendre une tranche de DTSQ au Patio, toujours aussi inspirés, et l’on finit dans l’interminable queue du Club. Beaucoup de monde se presse en effet pour aller voir le clou de la soirée, les Belges de It It Anita et il faut s’armer de beaucoup de patience pour franchir les portes de la salle.
Alleluïa, nous y voilà, après de longues minutes mais pour moi, le cœur n’y est plus (c’est que je ne suis plus toute jeune hein). Je reste pour quelques titres qui me plaisent beaucoup par leur radicalité mais mes jambes et mes oreilles me supplient de revenir au calme. Inutile donc de subir un concert très bon par ailleurs. Je note là encore de les revoir plus tard mais pour l’instant, plumard !
Jour 3 – Les Bons Les Brutes et Les Truands
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]E[/mks_dropcap]n ce dernier jour du festival, je me réveille avec la sensation que mon corps a pris 20 ans durant la nuit mais cela n’entame en rien ma très bonne humeur. Direction les Halles de Nîmes, sur les conseils de Guillaume, pour aller me sustenter. J’y retrouve là-bas mon joyeux drille solidement attablé et comprends mieux le secret de son énergie légendaire. Bon, étant végétarienne, je ne peux que l’aider à finir le rosé. Après ce sympathique déjeuner, l’appel de la cour ombragée où je réside depuis deux jours est le plus fort et je retourne me ressourcer un peu avant d’attaquer le dernier plat de résistance et pas des moindres !
En mode pilotage automatique, me voilà quelques heures plus tard à nouveau sur le site de TINALS, pile au moment où MorMor débute son concert. J’espère à nouveau tomber sur une belle découverte mais hélas, son indie folk jouée dans l’obscurité de la Grande Salle me ramollit sévèrement. Je quitte vite la salle avant de sombrer dans un profond sommeil, peut-être un rendez-vous manqué.
Pas grave, je compte sur Fontaines D.C. pour me dégourdir les oreilles et réveiller ma petite flamme. Le groupe est très attendu car le public se masse devant la petite scène du Mosquito. Ça démarre fort comme espéré, les titres s’enchaînent mais rien, absolument rien ne se produit en moi. J’avoue ne pas les trouver originaux pour deux pence et la durée de leur set ne fait rien pour arranger mon avis : 35 petites minutes seulement sur les 50 prévues. Alors OK, ils doivent rejouer quelques heures plus tard dans le Patio et peut-être en gardent-ils sous le coude mais tout cela fait quand même beaucoup de bruit pour… pas grand chose. Un futur grand groupe, peut-être, mais pour l’instant ils ont encore à faire leurs preuves.
Vient le tour des Dirty Projectors qui livrent une performance hésitante et plutôt brouillonne devant un public clairsemé, plus préoccupé sans doute à danser sur Rinoçérôse dans la Grande Salle ou à grignoter aux trop rares foodtrucks du festival.
Une petite éclaircie dans la file d’attente quotidienne pour accéder au Club me fait atterrir devant le duo californien de Warm Drag. Bim, le coup de foudre est immédiat. La vénéneuse Vashti Windish, vêtue d’une veste aux flamants roses à sequins, me tape dans l’œil et je savoure ses déhanchés et sa voix lascive sur les rythmes électroniques de Paul Quattrone, par ailleurs batteur chez !!! et Oh Sees. La petite salle est un parfait écrin à leur rock psyché, noir et sulfureux, un genre que j’affectionne particulièrement.
J’aurais pu rester toute la nuit à les regarder jouer mais la programmation n’a pas suivi mes fantasmes et il a bien fallu sortir, à regret, du Club. Reprise des esprits et direction le Patio où joue le trio Pinky Pinky, bien pâlottes et trop sages en comparaison du duo précédent. Peut-être là encore un futur grand groupe devant lequel, une fois de plus, je m’ennuie ferme.
Vient l’heure du dilemme du festival : Shame ou Low ? Les deux groupes jouent simultanément mais la folie ambiante du site me fait renoncer au rock plutôt neurasthénique des seconds. C’est mon dernier bal, ma dernière tournée. Il me reste une heure avant de rentrer à Lyon et j’ai franchement envie de m’éclater avant de retrouver mes pénates.
Bien m’en a pris ! Dès les premières notes, le groupe se livre à un rock débraillé, à l’image de la chemise que Charlie Steen, le chanteur, fait tomber très vite. Les titres puissants s’enchaînent à vive allure sans nous laisser le temps de reprendre notre souffle. Le guitariste se livre à des sauts démesurément hauts auxquels le public massé devant lui répond par un sauvage pogo. C’est bon et ne pouvant résister à l’appel du ceinturon en velours rouge du chanteur, je me laisse pour mon plus grand plaisir, emporter par la foule qui me traîne et m’entraîne, me retrouvant écrasée contre la barrière. Je perds quatre bras, cinq jambes durant le concert mais peu me chaut, je braille et lève le poing à tout crin. Je ne sais comment encore je suis ressortie vivante de ce joyeux bazar mais il est sûr que je signe de suite pour retourner les voir !
L’heure a tourné. Un petit tour au Patio revoir Fontaines D.C. un peu plus inspiré, l’espace jouant beaucoup à mettre en avant leur son et on met les voiles. Un verre de rosé pas fini renversé dans la voiture qui me ramène à Lyon et en point d’orgue, une chute finale devant mon immeuble à cause de mes yeux ensommeillés. Pas un bleu, pas un coup, pas une chute durant ces 3 jours, ce qui relève de l’exploit chez moi, pour finir allongée de tout mon long dans la rue déserte à 4 heures du matin. Pas de doute, j’étais bien de retour dans ma vie !
À l’issue du festival, j’ai entendu et lu partout que LES concerts de TINALS étaient Shellac, Fat White Family, Low, Lizzo et Fontaines D.C.. Je n’ai vu ou apprécié aucun groupe de ce quinté. Vous me croyez désormais quand je vous disais en préambule que je ne détenais pas la vérité des « pros » ? Pas certaine du coup d’être à nouveau accréditée l’année prochaine.
Bon, peu importe (je mens), je reviendrai car avec son cadre, son ambiance, ses bénévoles adorables, son soleil et surtout sa programmation toujours passionnante, This Is Not A Love Song reste mon festival chouchou. Aaaaah l’amour !!!!!
[mks_dropcap style= »rounded » size= »13″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]Je ne les oublie pas : un grand merci à Lara Orsal, Fabrice Buffart, Guillaume de Soul Kitchen, Xavier aka Stevie Shellay et Claire mon assistante sans qui ces 3 jours n’auraient pas pu se faire ou alors beaucoup moins bien.[/mks_dropcap]