[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#3366ff »]A[/mks_dropcap]vec le temps, Ghibli est devenu le studio le plus reconnu de l’animation. Pourtant bien différent dans la production de ce genre au Japon, il est un modèle de réussite qui a su parfaitement s’exporter à l’international.
Mais Alexandre Mathis dans son essai démontre que Ghibli est bien plus qu’une usine à rêve comme peut l’être Disney. Il offre une véritable vision d’un monde idéal. Un monde parfait selon Ghibli permet de s’en rendre compte avec des analyses de la filmographie de ce studio.
La grande majorité des films produit par Ghibli vient des deux réalisateurs Hayao Miyazaki et Isao Takahata. Leurs styles sont pourtant opposés mais ils viennent servir un propos identique, une quête d’un monde utopique. Les grands axes de cet idéal sont l’écologie, le féminisme, l’attachement à l’ingénierie (principalement aéronautique) et aux croyances magiques. Ainsi, Alexandre Mathis vient démontrer la grande constance de ce studio, s’attachant au film et en ne sur-analysant jamais.
Une question se pose tout de même. Isao Takahata est décédé le 5 avril 2018 et Hayao Miyazaki a annoncé sa retraite à la sortie de son dernier film. Que restera-t-il alors de ce studio sans ces figures incontournables ? Le livre vient alors mettre la lumière sur Ghibli, comme un point final sur un studio qui peut-être s’éteindra avec son rêve d’idéal.