[box type= »shadow » align= »aligncenter » class= » » width= »700″]Tous les lundis, nous vous proposons des suggestions de lecture parmi les romans qui sortent en librairie cette semaine. Un format court, informatif, complémentaire de nos autres rubriques littéraires : de quoi aiguiser votre curiosité et vous donner envie de découvrir encore plus de littératures d’ici et d’ailleurs. Pour cette nouvelle rubrique, les présentations sont basées sur les informations communiquées par les éditeurs.[/box]
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📆 Le 8 février chez votre libraire 📆
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L’Inconnu de la poste de Florence Aubenas
Paru aux éditions de l’Olivier
L’affaire Thomassin, du nom du principal suspect Gérald Thomassin, qui reçut en 1991 un César pour son rôle dans Le Petit criminel de Jacques Doillon, a défrayé la chronique.
Soupçonné du meurtre de Catherine Burgod à Montréal-la-Cluse (Ain) en 2008, il sera d’abord relâché faute de preuves, puis à nouveau incarcéré et remis en liberté. Jusqu’à sa disparition en août 2019, après la découverte d’un nouveau suspect et avant le procès en assises. Florence Aubenas va se passionner pour cette affaire, se rendre sur place à plusieurs reprises, interroger les habitants, décortiquer les PV, confronter les témoignages. Puis reprendre de zéro après la découverte du nouveau suspect. Portrait d’une France dite rurale où se cachent des drames et des secrets inavoués, L’inconnu de la poste est aussi l’histoire d’une enquête, avec ses accélérations soudaines, ses fausses pistes, ses révélations. Et le récit d’une étrange amitié brutalement interrompue.
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Queenie de Candice Carty-Williams, traduit de l’anglais par Christine Barbaste
Paru chez Calmann-Lévy
Pour Queenie, jeune Londonienne d’origine jamaïcaine, la vie n’est pas rose. Entre chagrin d’amour, pépins de santé, soucis au bureau, Queenie perd le goût de la vie. Et ses rencontres catastrophiques d’un soir ne lui remontent en rien le moral. Malgré sa ténacité, son humour sans pareil et ses amies hautes en couleur, Queenie s’enfonce dans une spirale. Pour ne pas sombrer, elle va devoir se battre et affronter ses démons, relever la tête et prouver au monde que sa vie de femme noire compte tout autant que les autres. Entre humour décalé et plume très vivante, Queenie est un premier roman aussi détonant que profond, honnête et bouleversant. C’est aussi la première occasion de découvrir dans une fiction les déboires amoureux d’une jeune femme issue de la diversité.
Queenie, de Candice Carty-Williams a remporté le British Book Award en 2020. Candice Carty-Williams, née en 1989, est également journaliste (Guardian, Vogue, Sunday Times, BEAT Magasine, Black Ballad)
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Constellations de Sinéad Gleeson, traduit de l’anglais par Cécile Arnaud
Paru à La Table ronde (Quai Voltaire)
« J’en suis venue à voir tout le métal qui se trouve dans mon corps comme autant d’étoiles artificielles, scintillant sous la peau, une constellation de métal ancien et neuf. Une carte, un tracé de connexions, un guide pour regarder les choses sous différents angles. »
Comment raconter l’histoire d’une vie à travers un corps, qui passe par divers stades, la maladie, la force, la maternité ? Comment raconter cette histoire quand on est non seulement une femme, mais une femme en Irlande ? C’est précisément ce que fait Sinéad Gleeson dans Constellations. Toute la vie se trouve dans ces pages, de la naissance au premier amour, de la gestation à la maternité, en passant par la maladie terrifiante, la vieillesse et la mort elle-même. Un recueil vaste et varié qui se tourne aussi, d’un œil tourmenté, vers l’extérieur, plongeant dans le travail, l’art et notre façon de percevoir le monde.
À sa manière, d’une voix vive et généreuse, Sinéad Gleeson nous emmène en voyage, un voyage à la fois très personnel et à la résonnance universelle. De la joie et de la douleur féroces d’être en vie.
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Blanc d’os de Ronald Malfi, traduit de l’anglais (États-Unis) par Antoine Chainas
Paru aux éditions du Seuil (Cadre noir)
Chaque année en Alaska plus de deux mille personnes sont déclarées disparues, soit plus du double de la moyenne nationale. Perdue dans les bois, la petite ville de Dread’s Hand n’apparaît sur aucune carte. Quand un charnier y est découvert, faisant les gros titres des journaux, le sang de Paul se fige : c’est le dernier endroit où son frère jumeau a été localisé avant de disparaître, il y a un an. Tandis que les premiers corps sont exhumés, Paul s’envole pour l’Alaska et s’installe dans l’unique pension de la ville. Mais à Dread’s Hand, le mystère s’épaissit, le silence est loi et les superstitions anciennes pèsent comme un tombeau. On raconte qu’une présence obscure rôde dans l’ombre de la forêt. Décidé à retrouver la trace de Danny, Paul va apprendre à ses dépens que certains secrets ne devraient jamais être déterrés…
Ronald Malfi est l’auteur de plusieurs romans primés outre-Atlantique. Il vit dans le Maryland avec sa femme et ses deux filles. Blanc d’os est son premier roman publié en France, également en cours d’adaptation en série.
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Le Banquier anarchiste de Fernando Pessoa, traduit du portugais par Françoise Laye
Paru chez Christian Bourgois
Nouvelle édition pour cet ouvrage, paru en 1922 sous le nom de Pessoa, unique œuvre de fiction publiée du vivant de l’auteur. Le Banquier anarchiste est un véritable brûlot, aussi explosif, détonant et jubilatoire aujourd’hui que lors de sa publication.
Au terme du repas, un banquier démontre à ses convives que ses convictions et ses actions en matière d’anarchisme n’ont rien à envier à celles des poseurs de bombe. Il déploie ainsi les trésors d’une rhétorique insidieuse au service de sa personne et s’installe dans de provocants paradoxes. Si ce banquier anarchiste nous enchante avec ses raisonnements par l’absurde et une mauvaise foi réjouissante, il s’agit surtout d’un pamphlet incendiaire contre la «société bourgeoise» (autrement dit : la nôtre), ses hypocrisies et ses mensonges. C’est aussi une dénonciation du pouvoir de l’argent, qui mine de l’intérieur le bien le plus précieux de l’homme : la liberté.
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La révérence de l’éléphant de Laura Trompette
Paru aux éditions Charleston
Marguerite est comme l’éléphant de Tanzanie : dans son Ehpad cannois, elle sent que son monde rétrécit. Elle veut tirer sa révérence, mais en France, ce choix ne lui appartient pas. Alors elle entend bien mourir ailleurs, dans la dignité. Avant cela, elle a une dernière tâche à accomplir : redonner goût à l’amour à son petit-fils, Emmanuel. Ce dernier, photographe animalier en Tanzanie, lui semble plus préoccupé par le sort des éléphants d’Afrique que par la solitude dans laquelle il s’est enfermé. La solitude, c’est aussi le lot de Roxanne, depuis qu’elle a abandonné sa carrière de joueuse de poker pour trouver un sens à sa vie. Son arrivée dans la maison de retraite de Marguerite va bousculer leur destin.
Comme une valse à trois temps, un roman qui aborde avec finesse le choix de mourir, la disparition des éléphants d’Afrique et la renaissance du sentiment amoureux.
La Révérence de l’éléphant est le huitième roman de Laura Trompette, qui a fait ses premiers pas d’auteur en 2008. Son œuvre est traversée par les thématiques qui lui sont chères: l’indéfectible lien entre l’homme et l’animal, le deuil, l’exploration des relations humaines et le voyage.
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