[box type= »shadow » align= »aligncenter » class= » » width= »700″]Tous les lundis, nous vous proposons des suggestions de lecture parmi les romans qui sortent en librairie cette semaine. Un format court, informatif, complémentaire de nos autres rubriques littéraires : de quoi aiguiser votre curiosité et vous donner envie de découvrir encore plus de littératures d’ici et d’ailleurs. Pour cette nouvelle rubrique, les présentations sont basées sur les informations communiquées par les éditeurs.[/box]
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📆 La semaine du 17 mai 2021 chez votre libraire 📆
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Esquisses musicales de César Aira, traduit de l’espagnol (Argentine) par Christilla Vasserot
Paru chez Christian Bourgois
À Coronel Pringles, ville d’enfance de César Aira, un homme est chargé de décorer les murs de l’Hôtel de Ville. Seulement personne ne l’a jamais vu peindre, ni n’a jamais vu la moindre de ses œuvres. Est-il vraiment l’artiste qu’il prétend être ? Et plus largement, qu’est-ce qui différencie un artiste des autres ? En suivant le parcours de ce curieux individu, on croise une vieille dame amoureuse d’un arbre, un duel quasi mythologique près d’une gare, jusqu’à ce que ce peintre apparemment sans ouvre se retrouve ermite dans une forêt qu’il va réinventer de son regard d’artiste. Avec humour et un sens aigu de l’absurde, César Aira nous livre un portrait de l’artiste en vieil anachorète – un roman partagé entre logique pervertie et réalisme magique.
César Aira est né à Coronel Pringles, dans la Province de Buenos Aires en 1949. Il a publié à ce jour une quarantaine de livres. Comme beaucoup d’intellectuels argentins, il est polyglotte. A 14 ans, il découvre Proust et vénère Rimbaud. Après la disparition de Roberto Bolaño, il est considéré comme l’un des écrivains sud-américains les plus importants.
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Une Cathédrale à soi de James Lee Burke (traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Christophe Mercier
Paru chez Rivages / Noir
Pris dans l’une des rivalités familiales les plus anciennes et les plus sanglantes de la Louisiane, le détective Dave Robicheaux doit affronter l’adversaire le plus terrifiant qu’il ait jamais rencontré : un assassin surhumain qui voyage dans le temps. Une Cathédrale à soi est la 23e enquête du célèbre Robicheaux.
James Lee Burke (né en 1936 à Houston) est un écrivain étatsunien de romans policiers, particulièrement connu pour sa série mettant en scène Dave Robicheaux. L’un de ces romans a été adapté à l’écran par Bertrand Tavernier : Dans la brume électrique, avec Tommy Lee Jones. Burke naît au Texas et passe son enfance sur la côte entre le Texas et la Louisiane. Il suit ses études à la Southwestern Louisiana Institute ainsi qu’à l’Université du Missouri d’où il sort diplômé. Il a ensuite pratiqué plusieurs métiers (dans l’industrie du pétrole, comme journaliste ou comme assistant social).
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Années de guerre de Vassili Grossman, préfacé et commenté par Mathias Énard
Paru chez Autrement
Années de guerre est un recueil de textes à la lisière de la fiction et du journalisme, qui regroupe le matériau à l’origine de l’écriture de cet immense chef-d’œuvre qu’est Vie et destin. L’auteur a vécu la Deuxième Guerre mondiale au côté de l’armée soviétique, au plus près des combats, couvrant le conflit en tant que correspondant de guerre. Des plaines de l’Ukraine à Stalingrad, de Treblinka à Berlin, Années de guerre décrit le fracas, l’héroïsme, le désespoir à hauteur d’humains : ces individus pris dans le grand mouvement de l’Histoire qui en sont à la fois victimes et acteurs. Curieusement méconnu, Années de guerre a connu un étrange destin ; publié en langue française à Moscou en 1946 sans que soit faite mention de son traducteur, le livre n’a paru en France qu’il y a une vingtaine d’années aux éditions Autrement.
Vassili Grossman (1905-1964), est un écrivain de langue russe. Communiste fervent, il se détourne du stalinisme après la Seconde Guerre mondiale. Son chef-d’œuvre, Vie et destin, achevé en 1960, est considéré comme le Guerre et Paix du XXe siècle. Interdit en Union Soviétique, le livre ne paraît en Occident qu’en 1980. Il faudra attendre 1989 pour qu’il soit publié en Russie.
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La Rivière de Peter Heller, traduit de l’anglais (États-Unis) par Céline Leroy
Paru chez Actes Sud
Wynn et Jack, étudiants en pleine possession de leurs moyens, s’offrent enfin la virée en canoë de leurs rêves sur le mythique fleuve Maskwa, dans le Nord du Canada. Ils ont pour eux la connaissance intime de la nature, l’expertise des rapides et la confiance d’une amitié solide. Mais quand, à l’horizon, s’élève la menace d’un tout-puissant feu de forêt, le rêve commence à virer au cauchemar, qui transforme la balade contemplative en course contre la montre. Ils ignorent que ce n’est que le début de l’épreuve.
Parce que toujours ses histoires, profondément humaines, sont prétextes à s’immerger dans la beauté des paysages, et parce qu’il a lui-même descendu quelques-unes des rivières les plus dangereuses de la planète, Peter Heller dose et alterne admirablement les moments suspendus, l’émerveillement, la présence à l’instant, et le surgissement de la peur, les accélérations cardiaques, la montée de l’adrénaline. Ses descriptions relèvent d’une osmose enchanteresse avec la nature ; ses rebondissements, d’une maîtrise quasi sadique de l’engrenage. Ce cocktail redoutablement efficace – suspense et poésie – est sa marque de fabrique. La Rivière n’y déroge pas.
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Des larmes sous la pluie de Rosa Montero, traduit de l’espagnol par Myriam Chirousse
Paru chez Métailié
États-Unis de la Terre, 2109. Les réplicants meurent dans des crises de folie meurtrière tandis qu’une main anonyme corrige les Archives Centrales de la Terre pour réécrire l’histoire de l’humanité et la rendre manipulable. Bruna Husky, une réplicante guerrière solitaire, décide de comprendre ce qui se passe et mène une enquête à la fois sur les meurtres et sur elle-même, sur le mémoriste qui a créé les souvenirs qu’elle porte en elle et qui la rapprochent des humains. Aux prises avec le compte à rebours de sa mort programmée, elle n’a d’alliés que marginaux ou aliens, les seuls encore capables de raison et de tendresse dans ce tourbillon répressif de vertige paranoïaque.
Rosa Montero choisit un avenir lointain pour nous parler de ce qui fait notre humanité, notre mémoire et notre identité, la certitude de notre mort et de celle de ceux que nous aimons. Ses personnages sont des survivants qui s’accrochent à la morale politique, à l’éthique individuelle, à l’amitié et à l’amour. Elle écrit avec passion et humour, les outils essentiels pour comprendre le monde.
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Konbibi – La fille de la supérette de Sayaka Murata, traduit du japonais par Mathilde Tamae-Bouhon
Paru chez Denoël
Depuis l’enfance, Keiko Furukura a toujours été en décalage par rapport à ses camarades. À trente-six ans, elle occupe un emploi de vendeuse dans un konbini, sorte de supérette japonaise ouverte 24h/24. En poste depuis dix-huit ans, elle n’a aucune intention de quitter sa petite boutique, au grand dam de son entourage qui s’inquiète de la voir toujours célibataire et précaire à un âge où ses amies de fac ont déjà toutes fondé une famille.
En manque de main-d’œuvre, la supérette embauche un nouvel employé, Shiraha, trente-cinq ans, lui aussi célibataire. Mais lorsqu’il apparaît qu’il n’a postulé que pour traquer une jeune femme sur laquelle il a jeté son dévolu, il est aussitôt licencié. Ces deux êtres solitaires vont alors trouver un arrangement pour le moins saugrenu mais qui leur permettra d’éviter le jugement permanent de la société. Pour combien de temps…
La romancière japonaise Sayaka Murata remporte le prix Noma des nouveaux écrivains, puis le prix Mishima en 2013. En 2016, elle est lauréate du prix Akutagawa pour Konbini.
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