Sans doute, un de mes livres de l’année…Sensation d’effroi en le lisant, de nausée mais on ne peut s’empêcher d’aller au bout de l’histoire. On est poussé par quelque chose d’incompréhensible à tourner les pages.
Une froideur dans les descriptions et une déshumanisation de l’homme sans nulle autre pareil. Étouffant, on se sent aussi piégé dans cette île. Tantôt on se sent traqué par une bête que rien ne semble arrêter…tantôt on est le traqueur. Le parti pris de se mettre dans la peau de Breivik est un choix qui modifie toute l’histoire et son approche. Les recherches de Laurent Obertone sont énormes. Décrire l’impensable, rentrer dans la folie, c est chose faite avec ce retour pervers et voyeur que nous avons qui nous obligent toujours à en savoir plus.
La première partie du livre relate la tuerie sur l’île. Le déroulement y est décrit de façon chirurgicale, intense, brut…la traque s’opère, on se sent traqué, pourchassé, condamné. La froideur du tueur est incompréhensible, dénué d’humanisme…innommable…
La deuxième partie du livre est moins forte et bizarrement ennuyeuse…sentiment bizarre, l’adrénaline du tueur aurait-elle une prise sur nous ?
Bref, faites vous votre idée en le lisant. Mais dans tous les cas, ce livre saura vous faire réagir…comment ? De quelle manière ? à vous de le lire…
Editions Ring / Facebook Laurent Obertone / Twitter Laurent Obertone