Le voyage à Lugano, description magnifique d’un périple qui m’est familier, où les montagnes, la dureté des paysages des pré-alpes, les nuances sombres de la roche et des forêts, contrastent avec la clarté des bleus des lacs et du blanc des eaux.
Yves Bergeret nous propose une échappée pleine de mélancolie qui prend fin dans la luminosité de la vallée.
Et nous allumâmes un grand feu de branchages, les moisissures dégageaient en brûlant d’étranges odeurs, les étincelles se mêlaient aux étoiles.
Yves Bergeret, Poèmes de Prague
Le temps qu’il fait, 1992
Illustration : Cécile Le Berre