[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]C'[/mks_dropcap]est l’histoire d’un film au scénario mince comme une feuille de papier cigarette où il est question de transition entre les mœurs puritains de l’Amérique des années soixante et la libération sexuelle du Flower Power cher aux hippies. Et entre les deux, il y eut Dustin Hoffman et Anne Bancroft.
Et le miracle va avoir lieu. « The Graduate« , que l’on traduira « Le Lauréat » en Français, va faire un carton. Paul Simon contribuera au succès du film en composant Mrs Robinson, qui sera un carton intersidéral et qui se vendra par brouettes entières aux quatre coins du globe, comme à peu près tout ce qu’il écrira pour le duo d’ailleurs. Art Garfunkel continuerait aujourd’hui à brûler des cierges à la gloire de celui qui l’a rendu célèbre avant de devenir professeur de mathématique. Dur de n’être considéré que comme un organe vocal.
Evan Dando, lui, n’a jamais connu ce genre de problème. Il a d’abord fait Punk Rocker, puis s’est engouffré dans la vague MTV des 90’s bénies, a sorti des disques Indie intéressants avant de commencer à raconter n’importe quoi à qui voulait l’entendre, un bras dans une aiguille, l’autre chez la veuve Cobain.
Cela dit, il serait sot et totalement minable de réduire le leader des Lemonheads à un idiot congénital, Billy Corgan ayant prouvé à l’époque que l’on pouvait faire bien pire.
A mon sens, la notoriété d’Evan Griffith Dando est véritablement bien moindre que celle de William Patrick Corgan.
Preuve que, du moins sur la gestion du début de carrière, le dernier cité n’a pas hérité du qualificatif porté dans ce papier.
Amicalement
J’ai rien pigé