[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]E[/mks_dropcap]n 308e position du classement Rolling Stone des 500 meilleures chansons de tous les temps, Da Ya Think I’m Sexy de Rod Stewart naît en 1978 sur l’album au nom à peine évocateur : Blondes Have More Fun.
Rod, grandbreton blues-rock à la voix rauque, dans un éclair de génie extrêmement décrié à l’époque, décide d’insuffler une bouffée disco dans un morceau fabricoté à partir de matériel musical qui ne lui appartient pas… oui, en d’autres termes, Rod a un peu plagié un arrangement de Bobby Womack et une mélodie de Taj Mahal de Jorge Ben Jor… Provocatrice en tous points, donc, l’histoire de cette nana qui attend qu’on la fasse danser et plus car affinités.
En quatre semaines, le titre s’envole dans les charts et prend une place éternelle dans la mémoire collective.
Les enfants fabriqués sur cette chanson arrivant eux-mêmes au seuil de maturation sexuelle en 1993, il était temps de leur présenter une version estampillée « Explicit Lyrics », un brin plus métallique et salace que celle de Rod, qu’aimait tant leurs mamans.
Voilà ce qu’ont proposé Al Jourgensen et Chris Connelly : un album au titre moqueur, Linger Ficken’ Good…and Other Barnyard Oddities, qui annonce la couleur satirique de l’exercice des trublions, et signe l’arrêt des activités du groupe pendant treize ans…
Inoubliable, le tube qui a fait danser dans les boîtes du monde entier