Joseph, trentenaire anxieux. Dans l’attente de publier des livres aux titres bizarres, tient la caisse dans un sex shop bien pourrave. Quand il lui arrive de visionner des films, l’actrice lui fait toujours penser à Nina qu’il essaie justement d’oublier.
Entre ses discussions avec Georges, son ami libraire, déclinant son questionnement sur la légitimité du geste d’écriture, son admiration des penseurs révolutionnaires socialistes et communistes et le cul.
Joseph, intimement n’a qu’une seule et unique quête… Nina. Et à travers elle…. L’amour.
Derrière la comédie romantique, l’auteur interroge la légitimité du geste d’écriture.
La légitimité du geste d’écriture…
Avons nous vraiment quelque chose de singulier à dire au monde… à livrer… Un regard ? Une vision ?
Ce geste est-il possible…légitimement lorsqu’il transpire d’égos gonflés de certitudes… de mise en avant de soi… ?
tant de textes écrits par des auteurs « généreux »… qui nous livre des textes creux emplis d’eux même..
Olivier Benyahya n’est pas des leurs…
Ici ça vibre, ça remue, c’est instable… inconfortable…
Puis le sexe…le remous…cette lecture vous rendra vivant…un instant….en vie.
Extrait :
Il était possible de trouver chez Benazria tout ce que les tribunaux ne sanctionnaient pas de manière formelle.Les femmes à barbe, les culs-de -jatte, les chiens à trois pattes.Je faisais parfois le tour des catalogues, histoire de me tenir au courant. Que resterait-il aux générations à venir? Décalottage crânien avec quintuple pénétration? Cannibalisme avec éjaculation intra-orbite ? «
La BO de cette lecture :
Dexies & Dolly de Olivier Benyahya
Paru aux éditions Allia.