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« Salagadou, la Menchikabou,
la Bibidi Bobidi Bou,
Mélangez tout ça, et vous aurez quoi ? »
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[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#ff99cc »]Q[/mks_dropcap]ui ne connaît pas l’air de cette chanson, entonnée par la rubiconde marraine de la belle Cendrillon dans la version de Walt Disney ? Sorti pour la première fois à Boston le 15 février 1950, ce douzième long métrage des célèbres studios s’inspire de Cendrillon ou la Petite Pantoufle de Verre de Charles Perrault paru en 1697, ainsi que de la version des frères Grimm publiée en 1812.
Depuis la mort de son père, la douce Cendrillon est maltraitée par sa marâtre et ses demi-sœurs, aussi laides et méchantes qu’elle est belle et bonne. Entourée de ses amis les animaux, la jeune fille mène une vie difficile mais garde espoir en des jours meilleurs. Elle reçoit la visite de sa marraine la fée, qui la pare d’une robe somptueuse, à l’occasion d’un grand bal donné par le Prince. N’ayant que la permission de minuit, avant que l’enchantement ne cesse, elle s’enfuit et perd sa pantoufle de verre. Tombé amoureux, le Prince tentera de la retrouver grâce à cette pantoufle oubliée, trop petite pour un pied ordinaire…
Comme ils le firent dans Blanche Neige et les Sept Nains, les scénaristes ajoutèrent des personnages tout droit sortis de leur imagination (le sournois Lucifer, chat de la marâtre, les gentilles souris, le duc maladroit…), afin de dynamiser le conte et de créer des situations cocasses.
Le film marque le retour très attendu des studios Disney dans la production de longs métrages d’animation originaux, après une période difficile et l’échec commercial de Pinocchio et Fantasia. C’est à l’artiste américaine Mary Blair et à ses exceptionnels talents de dessinatrice que l’on doit en grande partie ce chef d’œuvre féerique. Le film renforce et établit définitivement un imaginaire spécifique à Disney, une sorte de recette récurrente dans ce que l’on nomme les « classiques Disney », adorés par des générations d’enfants et d’adultes.
L’avant-première du film a lieu le 15 février 1950 aux États-Unis et les spectateurs français découvrent Cendrillon le 22 décembre de la même année. La magie opère bel et bien et le film devient un incontournable…
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« Bibidi Bobidi Bou « !
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