[mks_dropcap style= »letter » size= »83″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]I[/mks_dropcap]l y a déjà quelques semaines, discrètement, tranquillement, sans effet d’annonce, un nouveau groupe bisontin nommé Féroces a balancé tranquillement une véritable bombe musicale dans le tranquille paysage du post-rock français (oh, je voulais dire « quasi-inexistant », c’est différent ?). C’est sous la forme d’un EP, Juliette, dans lequel « personne ne chante », que les trois musiciens de Féroces, vétérans de la scène rock franc-comtoise, puisque ayant déjà vadrouillé au sein de groupes tels que Asidefromaday, Hiro, Gantz ou Stellardrive, ont joint leurs forces. Ils se sont exprimés sous la forme d’instrumentaux tendus dans lesquels la voix a été laissée à des clips audios extraits de films classiques de la Nouvelle Vague, pour un résultat époustouflant. Un bien beau résultat qu’on peut écouter sur leur site.
Il leur reste maintenant à transcrire leur musique en public, et pour ce faire ils se lancent dans une petite flopée de dates tests dans l’est :
27 mai – Café Français, Vesoul (70) avec Plugged, autre excellent groupe de vétérans bisontins
2 juin – La Rodia, Besançon (25) en première partie de Tortoise
10 juin – Le Coquillage, Blanzy (71)
11 juin – Festival Taprischer, Clamecy (58)
21 juin – Ze Music Hall, Besançon (25) au dessus de chez eux.
C’est vraiment très beau, pour les amateurs de Mogwai ou même d’Ez3kiel, dont on n’est vraiment pas loin dans l’esprit, précipitez-vous, vous n’allez pas être déçus.