[dropcap]A[/dropcap]près sa magistrale trilogie sur le terrorisme islamiste parue chez Agullo (La guerre est une ruse, Prémices de la chute et La Fabrique de la terreur), on était impatient de savoir à quelle source Frédéric Paulin allait puiser son inspiration. Ce mystère-là est enfin dissipé et cette fois-ci, Frédéric Paulin a choisi de se pencher sur son histoire personnelle, à un moment où elle coïncide avec l’histoire du monde.
Il y a 20 ans, en juillet 2001, la ville de Gênes recevait le sommet du G8 et, à sa périphérie, un contre-sommet d’opposants au néolibéralisme regroupant les mouvements altermondialistes. Tandis que le sommet du G8 occupait le centre ville – la Zone rouge – plusieurs centaines de milliers d’opposants affluèrent dans la ville de Gênes. Le gouvernement italien mobilisa près de 25000 hommes chargés d’assurer la sécurité du sommet. Bilan : les manifestants se retrouvèrent pris dans une véritable nasse et furent victimes d’une répression féroce. Un mort (Carlo Giulani), plus de 600 blessés tombés sous les coups des forces de l’ordre, dirigées par un pouvoir politique aussi corrompu qu’incompétent et littéralement lâchées sur les manifestants qui subirent, outre les blessures dues aux affrontements, des traitements barbares, humiliants et traumatisants. L’événement resté le plus célèbre étant l’assaut de l’école Diaz, où le centre de convergence des médias alternatifs s’était installé : les forces de l’ordre, chargées de détruire toutes les preuves de leurs propres exactions, s’y adonnèrent à un raid ultraviolent contre les 300 personnes présentes, qui furent battues, arrêtées, insultées, séquestrées et torturées à la caserne de Bolzaneto. Il faudra attendre 2017 pour que le gouvernement italien reconnaisse la réalité de ces exactions…
Frédéric Paulin était à Gênes en juillet 2001. Et c’est son expérience qu’il nous raconte dans ce récit halluciné. Son héros, Wag, (de son vrai nom Chrétien Wagenstein) 28 ans, est étudiant à Rennes où il peine à venir à bout de sa thèse. Ses engagements politiques sont du côté de la LCR mais il est tombé amoureux fou de Nathalie, autonome convaincue, qui le traite volontiers de petit-bourgeois et se moque des actions politiques menées par ses amis, qu’elle juge aussi inutiles que dérisoires. Ces deux-là iront à Gênes ensemble malgré leurs divergences. Ces deux-là vivront ces trois jours de cauchemar dont ils sortiront changés à jamais. Frédéric Paulin raconte cet événement qui aurait dû marquer une étape décisive dans la vie politique internationale mais qui tombera dans un quasi-oubli après le 11 septembre de la même année et la survenue de l’invraisemblable… Autant dire qu’après une telle lecture, les questions ne manquent pas. Merci à Frédéric Paulin d’avoir bien voulu y répondre.
J’imagine qu’à la veille de la sortie de La Nuit tombée sur nos âmes, tu dois être impatient !
Oui, à la fois impatient et… circonspect. Je sors d’une trilogie qui a bien marché et là je repars un peu de zéro ! En plus, le livre sort dans le cadre de la rentrée littéraire, et ça n’est pas anodin. Mais j’ai confiance en mon éditeur, il fait tout ce qu’il faut, et les premiers retours sont plutôt encourageants. Ceci dit, quand on sort un livre à cette période-là, on court le risque d’être noyé dans la masse.
Commençons par les origines du livre, que j’ai perçu comme très personnel.
C’est peut-être étonnant à dire mais je l’ai écrit sans trop avoir conscience de ce que je faisais. Ma compagne Julie qui d’habitude lit tous mes livres avant la publication, n’a pu le lire qu’après l’impression… Et Julie, en qui j’ai une entière confiance, m’a dit : « Mais c’est quasiment autobiographique! » Elle reconnaissait des pensées, des passages… Et je n’ai pris conscience de ça qu’après sa lecture. Bien sûr, il y a toujours de l’autobiographie dans un roman. Et je crois aussi que je boucle une sorte de cycle : quand je suis revenu de Gênes, j’étais en vrac. J’ai eu peur comme jamais, peur pour ma peau au sens propre du terme. J’ai vu des bastonnades, une gamine se faire défoncer par des flics. On est partis de Gênes le samedi soir, car personne ne maîtrisait plus rien. Je ne savais plus rien. Même si je suis revenu en un seul morceau, il y a eu un mort et des centaines de blessés, ça laisse des traces… A l’époque, je n’écrivais pas, je ne savais pas quoi faire de tout ça. Donc quand mon éditeur, après la trilogie, m’a demandé si j’avais un projet, j’ai pensé à Gênes. Et tout de suite, il s’est montré intéressé…
A la lecture, j’ai eu l’impression d’être face à un texte écrit, pour ainsi dire, sous hypnose. Un peu comme si une voix intérieure te dictait tes mots. Et cela rejaillit aussi sur le style d’écriture. Les dialogues, par exemple, sont complètement intégrés au texte : pas de guillemets, pas de tirets. Ils font partie intégrante de la narration, c’est un tout, un flot.
Je retranscris mes souvenirs, comme si je parlais à quelqu’un. Tout ça est une histoire que je raconte à des gens. Le fait d’enlever la ponctuation des dialogues, il m’a semblé que ça correspondait à ce que je voulais faire. C’est un bloc que je lançais, il ne fallait pas s’arrêter. J’avais la sensation de me retrouver dans ces moments où tout s’accélérait, où on perdait pied. Aussi bien moi comme manifestant que les organisations, et aussi, dans une certaine mesure, les forces de l’ordre. C’était comme si ce mouvement était trop important pour qu’on puisse le canaliser. Je ne suis pas un grand théoricien de la littérature, je peux surtout dire que j’ai écrit comme je ressentais.
D’où cette impression de quelqu’un qui écoute sa mémoire lui parler, sans doute.
Oui, on s’approche de ça. Sans prétention, plus j’y pense, plus je me dis qu’au bout de vingt ans, cela pouvait servir à soulager quelque chose. Je considère que je ne suis pas écrivain pour rien. Quand j’ai écrit la trilogie et les romans d’avant, c’était parce que j’y croyais. Avec ce livre-là, qui a quelque chose de très personnel effectivement, je me dis que l’écriture, ça peut aussi servir à soulager quelque chose.
La tête de Wag bascule en arrière et il chute dans un puits sans fond. Il sait qu’il n’en remontera pas, il sait que sa jeunesse qu’il voulait encore retenir un peu vient de lui échapper. Il sait qu’il ne reviendra pas de Gênes comme il y était venu.Frédéric Paulin
Parlons un peu des jours d’avant Gênes. Ton héros, Wag, ne sait plus très bien où il en est. Il sort d’un engagement politique et se retrouve dans une histoire d’amour qui l’entraîne vers une mouvance plus radicale… Sa situation est impossible.
A l’époque, je n’étais pas encarté. Je faisais une thèse sur les militants d’extrême-gauche qui avaient connu la période 68-72, je m’intéressais à ce qu’ils étaient devenus : engagement politique, syndical, associatif, etc. C’est pour ça qu’à l’époque, j’étais proche de la LCR et des anars. Pour avoir connu ces milieux-là, où la politique devient la vie, j’ai vu à quel point la vie privée et la vie politique étaient imbriquées, indissociables. Donc mon héros, qui est un indic mal assumé, est vraiment coincé. Durant ces cinq jours dont il est question, le piège se resserre de tous les côtés, sur la vie de Wag aussi.
Cette partie du récit qui décrit l’avant-Gênes, est-ce un constat sur le devenir des engagements politiques depuis la fin des années 60 ?
C’est vrai qu’il y a eu beaucoup d’impasses. Certains maoïstes sont allés très loin, jusqu’à aller travailler en usine. A un moment, ça bloque, parce que les années passent. L’activisme politique demande une fraîcheur d’esprit et de corps qui s’érode avec les années… Quand j’ai interviewé des militants pour ma thèse, il était souvent question de ça : l’érosion, la lassitude, le doute.
Est-ce que ce n’est pas aussi le signe de la perte d’influence des théories politiques ?
C’est la même chose : quand on commence à militer, on est tout feu tout flamme, et la théorie politique est très présente. Au bout d’un certain temps, quand on est confronté à la réalité, les faits s’opposent à la théorie. Et puis les théories marxistes-léninistes, voire trotskistes n’ont pas grand-chose à proposer face aux questions comme le féminisme ou l’écologie. Donc la théorie politique pure, elle ne tient pas face à des événements comme Gênes. Là-bas, j’ai vu des gamins de 15 ans venus avec la Ligue, ils prenaient des lacrymos dans la tête, ils étaient terrorisés. La théorie politique, face à ça…
Est-ce qu’en écrivant ce livre, tu as aussi voulu rendre hommage à tous ceux qui ont été victimes de cette violence policière inconcevable ?
C’était pratiquement la première fois qu’on parlait de la violence policière, la première fois que « ça » débordait, qu’on était à l’évidence face à quelque chose qui n’allait pas. Et puis la survenue du 11 septembre a donné un coup d’arrêt à cette prise de conscience. Témoigner, permettre au lecteur de se souvenir : c’est aussi cela que je cherche. Pour que cela ne tombe pas dans les oubliettes de l’histoire. Pour Amnesty International, il s’agissait ni plus ni moins de la « plus grande violation des droits humains et démocratiques dans un pays occidental depuis la Seconde Guerre mondiale ». Même certains policiers l’ont reconnu. Témoigner, faire œuvre de mémoire, voire apprendre à certains lecteurs que cela s’est produit. J’ai croisé un type qui est resté balafré après Gênes, et il y en a probablement beaucoup d’autres. Pour beaucoup de personnes qui sont descendues à Gênes, quelque chose s’est brisé là-bas. Certains, après Gênes, ont décidé de ne plus jamais participer à des manifestations.
Cette violence s’est poursuivie, les policiers ont été amnistiés, et il a fallu attendre 2017 pour qu’on reconnaisse qu’effectivement, il s’était passé quelque chose d’anormal…
Il faut savoir que le gouvernement italien est toujours en demande d’extradition pour un manifestant accusé d’avoir commis des exactions à Gênes. La justice italienne a très peu inculpé ses policiers, et en plus ils veulent terminer le boulot en continuant à poursuivre des manifestants! Vingt ans plus tard… Il y a quelque chose de l’ordre de la violence d’État. Je ne dis pas que c’était programmé, mais il est clair qu’il était question de casser le mouvement. Et pour ça, on a lâché les flics !
Le gouvernement italien joue un rôle extrêmement pernicieux dans cette histoire.
Oui, et l’histoire de l’Italie y est pour beaucoup. Il faut quand même se rappeler que le parti de Mussolini était un parti fasciste très dur, et que son influence a perduré très longtemps à travers le MSI (Mouvement social italien). Et puis après les années de plomb, l’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro par les Brigades rouges en 1978, les politiques italiens considéraient la gauche et l’extrême-gauche comme l’ennemi à abattre.
Ce qui ressort aussi beaucoup du roman, c’est l’aspect sinueux des relations entre les différents manifestants, les partis d’extrême-gauche, les altermondialistes, les anars, les autonomes pour lesquels les moyens d’action sont franchement différents.
Oui, j’ai vu à Gênes des manifestants qui, quand ils voyaient la police charger, levaient les mains en criant « Pace, pace! » Evidemment, ça ne marchait pas, ils se faisaient castagner. Et puis il y avait ceux qui disaient « Œil pour œil, dent pour dent », et affirmaient que brûler une voiture, ça n’avait rien à voir avec la violence d’État à l’œuvre dans beaucoup de pays, y compris en France. On se rappelle cette déclaration mémorable de Jospin en 1999. Michelin venait d’annoncer une croissance de 20% de son bénéfice et une réduction de 10% de ses effectifs en Europe. Et Jospin déclara : « Il ne faut pas tout attendre de l’État. » On pense aussi à ces entreprises qui déménageaient leurs locaux pendant le week-end, avec des salariés qui trouvaient porte close le lundi matin, sans emploi du jour au lendemain. Ça aussi, c’est de la violence.
Ton roman fonctionne par couples : Wag et Nathalie, Génovéfa la journaliste et Erwan le photographe, Martinez et Cazalon, les deux flics français. Est-ce que c’était volontaire ?
Non, pas vraiment. Mais il se trouve que dans mon expérience, la femme et l’homme ont la même voix. Alors je pense que c’est venu naturellement. On peut aussi citer un autre « tandem » de personnages, celui que constituent Lamar, spécialiste de la communication politique entièrement dévoué à Chirac, et de Carli, ancien militant du MSI, chargé de la mise en place du plan de sécurité à Gênes, qui, « toute sa jeunesse, a cru que le fascisme allait revenir au pouvoir. »
D’habitude, dans les romans où il est question de militants, on se retrouve souvent avec des histoires de mecs purs et durs !
Oui, c’est vrai. Du coup c’était peut-être aussi l’occasion de montrer des perceptions différentes des événements.
Et tu t’es bien gardé de camper des caricatures pour ton couple de flics français. En fait, ils sont même plutôt attachants.
Oui, ils ont une haute idée de leur fonction. Ils ne sont pas de la même famille que ceux qui tabassent. Mes deux personnages font un boulot auquel ils peuvent croire de temps en temps, mais surtout face à cette violence, eux-mêmes sont désarmés.
Quand on lit ton roman, quand on revoit des images ou des reportages, on a l’impression d’assister à une guerre-éclair, à un siège.
Moi, membre de la classe moyenne, protégé, qui n’avais en principe pas à craindre pour ma peau, j’ai eu peur, je me suis senti en danger. C’était une véritable nasse, avec la Zone rouge à laquelle on n’accédait pas, la Zone jaune où les flics étaient stationnés. A un moment, sur le corso du front de mer, les flics chargeaient tellement que certains manifestants ont dû entrer dans la mer jusqu’à la taille pour échapper à la violence.
Même la topographie des lieux, à Gênes, est piégée.
Oui, entre les grands corsos où les flics pouvaient charger en masse et les ruelles étroites de la vieille ville investies par le black bloc qui défonçait les voitures et les poubelles, c’était vraiment un piège. Et puis certaines photos montrent des types du black bloc en tenue de manifestation, qu’on retrouve un peu plus tard en train de fumer leur cigarette à l’arrière d’un camion avec des flics en uniforme… Rien n’a été prouvé au niveau légal, mais ces photos attestent d’une proximité pour le moins problématique. Et puis toujours la grande question : le black bloc, c’est quoi ? Une agrégation d’individus hétéroclites, black bloc un jour, salarié banal le lendemain… C’est une entité théâtralisée, certes, mais qui a choisi un mode d’expression politique bien spécifique.
Cette suspicion d’infiltration d’éléments d’extrême-droite dans le black bloc était déjà d’actualité à Gênes.
Oui, bien sûr. Mais le positionnement politique du black bloc est quand même très clairement à l’extrême-gauche. De toute façon, ces questions d’infiltration sont toujours présentes. Mais à Gênes, le discours était d’extrême-gauche.
Comment as-tu perçu les effets de l’événement dans les milieux de gauche et d’extrême-gauche ?
Je ne suis pas sûr qu’on en ait fait quelque chose… L’histoire est assez ironique. C’est le 11 septembre qui a affaibli l’extrême-gauche. Il a fallu se positionner sur le conflit des civilisations… Les partis conservateurs ont choisi de combattre les talibans, Al Qaida. L’extrême-gauche, elle, s’est un peu lézardée, avec la défense d’un islam – radical ou pas – sous prétexte qu’il s’agit de la religion de ceux qui sont écrasés par l’impérialisme. Et puis après juillet, tout bêtement, il y a eu les vacances. Et tout de suite après, le 11 septembre, qui nous a en quelque sorte dépossédés de notre expérience.
Était-il nécessaire d’avoir beaucoup de recul pour pouvoir écrire ce livre ?
C’est possible. Il y a eu très peu de livres écrits sur le sujet : une BD sur Carlo Giulani, quelques publications italiennes, un film sur l’attaque de l’école Diaz sorti en 2012, une pièce de théâtre. Il n’y a pas eu, à ma connaissance, de roman sur ce moment-là. Qui était le début d’un changement dans le maintien de l’ordre et dans le rapport à l’extrême-gauche. Pour les partis politiques parlementaires, l’extrême-gauche est devenue la possibilité de la violence. L’explosion de la gauche, à mon sens, est aussi liée à cela, avec des refus d’alliance. Le PS n’a plus d’allié objectif à sa gauche, et s’est fait exploser par le centre droit. La violence dans les manifestations s’est aussi développée après Gênes.
Tu disais que ce roman était un peu un nouveau départ, mais finalement la boucle est bouclée. Tu as consacré trois romans au terrorisme islamiste et tu reviens avec La Nuit tombée sur nos âmes sur ce moment, symbole d’un changement de monde, qui a été occulté justement par le terrorisme.
Oui, c’est vrai, je n’y avais pas pensé comme ça. Ce n’était pas programmé, on écrit toujours sur ses démons et ses névroses ! Ce changement de monde qu’on peut faire remonter au début des années 2000 me parle beaucoup. Avec l’avènement de ce monde nouveau où tout devient ultra-sécuritaire, où on a peur de l’étranger et des différences, où les communautarismes politiques, religieux, genrés s’affirment de plus en plus en contrepartie d’une ultra-sécurisation et d’un ultra-libéralisme. Après le 11 septembre, on vit sur le mode : « si vous n’êtes pas avec moi, vous êtes contre moi. »
A la fin du roman, tu as intégré un glossaire des personnages politiques et publics en présence. Et tes personnages de roman, que deviennent-ils ?
Je ne suis pas sûr qu’ils aillent très bien. De mon côté, après cela, rien n’a été facile. J’ai eu des crises d’angoisse, je suis entré en analyse. Est-ce ce moment-là qui a tout déclenché, je ne sais pas. Il y avait d’autres éléments, mais Gênes a peut-être constitué la petite étincelle. Pour moi, la vie continue, mais un peu différemment. Donc j’imagine que mes personnages sont un peu comme leur auteur !
Je pensais surtout à Wag, ton personnage principal, qui a trahi. En plus de toute cette angoisse qu’il rapporte avec lui, que fait-il avec cette trahison ?
Oui, c’est vrai, moi je n’ai pas trahi. Peut-être que le temps fait que ça passe, peut-être qu’à un moment on reconstitue sa vie, j’espère pour lui. On peut aussi ne jamais se remettre d’une trahison, d’un mauvais geste ou d’un faux pas. Quand je finis un livre, je me dis qu’il y a autant de livres que de lecteurs. Alors quand on me pose la question du devenir de mes personnages, j’ai envie de retourner la question. A votre avis, que sont-ils devenus ? Ce que le lecteur peut imaginer vaut largement ce que, moi, je pourrais imaginer. En fait, pour moi, la question se pose surtout pour Nathalie : on ne sait pas vraiment ce qui se passe pour elle, comment elle s’en sort…
Une dernière question : d’où vient ce beau titre ? Je me suis demandé s’il s’agissait d’une citation, je n’ai pas trouvé.
Non, ce retour de Gênes, c’était un peu comme si mon âme était plombée par une nuit sans fin. Ce côté sombre, crépusculaire que j’ai traîné pendant longtemps après Gênes.
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La Nuit tombée sur nos âmes de Frédéric Paulin
Agullo éditions, 9 septembre 2021
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A noter : réédition en grand format, avec une nouvelle couverture, de La Guerre est une ruse du même auteur, chez le même éditeur.
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