[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#426287″]I[/mks_dropcap]l aura fallu quatre ans à Olivier Perez, alias Garciaphone pour donner suite à Constancia, son premier très bon album paru en 2013 chez Talitres, après un ep sorti 2 ans plus tôt chez Kütü Folk.
Pour ses fans, l’attente fut longue mais elle est enfin récompensée avec la parution de son nouveau disque joliment intitulé Dreameater, petit bijou romantique et mélodique, qui confirme voire dépasse tous nos plus grands espoirs.
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#426287″]E[/mks_dropcap]ntourés de Matthieu (Matt Low) et Julie Lopez, ainsi que de Zacharie Boisseau (Zak Laughed) et Christophe Adam, le natif de Clermont-Ferrand atteint ici des sommets qu’il est allé chercher du côté de ses modèles clairement assumés, de Grandaddy à Sparklehorse en passant par Elliot Smith.
Financé grâce à Microcultures, enregistré à Clermont-Ferrand en 2016 en compagnie de Christophe Adam, Dreameater voit Garciaphone prendre une nouvelle dimension, gagner en cohérence et précision sans se départir d’une finesse mélodique assez exceptionnelle, le grand Mark Linkous apprécierait sans aucun doute.
Dreameater reprend la formule de Constancia, mélange subtil entre pop et folk, quelques réminiscences rock indé des années 90 de temps en temps, même si ici, c’est une ambiance douce-amère qui prédomine, il est bon de se lover dans une telle mélancolie surtout quand elle est aussi bien jouée.
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#426287″]L[/mks_dropcap]es dix chansons qui composent ce mangeur de rêve se distinguent par une simplicité réjouissante et une richesse instrumentale profonde et d’une rare beauté.
Du magnifique et inaugural Don’t Let It Die Like This au subtil Dusk qui boucle cette magnifique ballade reliant l’Auvergne à la lointaine Amérique, Garciaphone impressionne et nous bouscule tout en douceur.
Comment résister en effet au lumineux et triste Heirmet, qui aurait eu sa place sur The Sophtware Slump de Grandaddy ou bien encore au céleste I’ll Be A Riddle, petite merveille entre toutes ? Et Deadstar ou Mourning Of The Day non loin du Notwist de Neon Golden, pourraient également leur contester la première place…
Garciaphone éblouit jusqu’aux larmes sur ce somptueux Dreameater, aux influences magnifiquement assumées pour des chansons aussi modestes qu’exigeantes, un vrai travail d’orfèvre, indispensable pour tous ceux qui ont un cœur et des oreilles !
Dreameater de Garciaphone
Disponible depuis le 03 novembre grâce à Microcultures /Differ-Ant