Odessey & Oracle, ils ont même gardé la faute d’orthographe, au moins on ne pourra pas leur reprocher de ne pas assumer leur influence (et quelle influence !).
Qui donc ? ben Odessey & Oracle, jeune groupe lyonnais, un trio plus exactement, auteur d’un premier excellent album Odessey & Oracle and The Casiotone Orchestra.
The Casiotone Orchestra en question désigne la dizaine de copains et copines venus leur donner un coup, c’est vous dire s’il s’en passe des choses sur ce disque.
Pour commencer, on peut se pencher sur la carte de visite de trio Fanny, Alice et Guillaume, aussi à l’aise dans le passé que dans l’avenir : Viole de gambe et synthé, violoncelle baroque et piano électromécanique, on est loin du classique guitare-basse-batterie.
Odessey & Oracle aime les 60’s, les Zombies, les Beatles et autres Left Banke mais ne fait pas dans la pale copie, non, le groupe vit dans le présent voire même le futur (2016, 1er morceau de l’album). On pourrait même dire qu’ils piochent également dans le répertoire classique baroque ou médiéval (très joli The Unicorn).
L’album se compose de 17 titres, alternance de titres chantés en anglais par les filles ou le garçon sauf une (Esprit Du Ciel) et instrumentaux (Invention I à 8) qui sont loin de n’être que du remplissage, mais des petites perles pop expérimentales reliant chaque titre tel un patchwork complexe et simple à la fois.
Odessey & oracle and The Casiotone Orchestra se distingue en effet par une grande cohésion, entre délicatesse et richesse, à l’instar d’un Robert Wyatt par exemple. L’album me fait beaucoup penser à ceux des Flaming Lips ou Arlt plus près de chez nous, peut-être pas musicalement mais dans l’attitude et l’absence de frontières, on essaie tout et on s’amuse comme des enfants.
L’album paraîtra le 12 décembre chez Carton Records.
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