Tambourins, bonnet et rouflaquettes, voici l’image reflétée lorsque le cerveau imprime le nom de Joel Gion. Le raccourci est certes facile mais à dire vrai tentant. Car à l’instar d’un Bez-Bez au sein des fameux (fumeux ?) Happy Mondays, on se demande parfois quel est son rôle exact au sein du Brian Jonestown Massacre.
Tentative de réponse ci-dessous.
Joel Gion a tout d’abord troqué son costume de percussionniste pour celui de guitariste – chanteur. Sa première réussite a été de savoir bien s’entourer, jugez plutôt : Colin Hegna, Ron Campanella, Daniel Allaire et Matt Hollywood, tous actifs au sein de la bande d’Anton Newcombe, Pete Holmstrom des Dandy Warhols, Jason Archondo des Warlocks, Ryan Van Kriedt de The Asteroid#4 ainsi que d’ex BJM tels Jeffrey Davies et Miranda Lee.
Ensuite, toute cette petite bande s’est mise à trousser de petites saynètes Pop-Rock Psyché de facture assez classique, les Stones, Beatles, Dandy Warhols, Oasis et bien entendu autres BJM n’étant jamais bien loin.
De Yes, premier morceau à la morgue toute proche de celle d’un Liam Gallagher, à Don’t Let The Fuckers Bring You Down et sa verve Dandy Warholienne, Apple Bonkers nous envoie un message de simplicité et de légèreté telles qu’on aimerait en entendre plus souvent.
Sorti depuis le 18 août chez Reverberation Appreciation Society – Modulor