L’impatience avec laquelle nous attendions certains titres arrive enfin à son terme, juin nous offrant le retour de plusieurs séries qui nous avaient bluffés à leur sortie, mais également un lot de nouveautés prometteuses. Jetez un coup d’œil à notre sélection !
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Lisey’s Story
Apple TV
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Pour démarrer le mois, voilà le titre le moins évident de notre sélection. Lisey’s Story est l’adaptation du roman de Stephen King par lui-même, produite par le célébrissime J.J. Abrams et presque entièrement réalisée par Pablo Larrain.
Le rôle titre est tenu par la grandiose Julianne Moore, interprétant la veuve d’un écrivain dont elle convoque constamment le souvenir tout en prenant soin de son œuvre mystérieuse, très convoitée, surtout par d’étranges personnages. Jim Dooley (Dane DeHaan) fait partie des fans obsessionnels de l’auteur Scott Landon (Clive Owen). Obnubilé et dangereux, il part en mission contre Lisey pour la forcer à rendre les écrits « magiques » de Scott, pour offrir au monde ses dernières pensées. Car cet écrivain n’est pas n’importe qui. Il a un pouvoir. Un passé secret. Un don.
Mais pour elle, le deuil reste impossible, d’autant que s’engage une sorte de jeu de piste laissé par le regretté Scott, sous la forme d’indices disséminés jusque dans les rêves de Lisey.
Les séquences oniriques et le récit de la réalité présente se mélangent sans arrêt, mêlant fantasmes aux souvenirs, proposant une vision de l’horreur d’une vie de folie, de la terreur que provoquent les actes inexplicables des êtres qu’on aime à mort.
Voilà une transcription assez délirante du lien de deux êtres, leur capacité à se comprendre par-delà le langage. « It’s just you and me Lisey » Le manque, la folie, l’horreur, tout s’assemble dans une construction narrative bien plus cinématographique que sérielle, ce qui fait de l’histoire de Lisey un étrange parcours très sombre, fantastique et peu rassurant, souvent porté par de longues emphases musicales tendues.
Attendez-vous à un voyage insolite aux citations visuelles parfaitement référencées Stephen King.
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Sweet Tooth
Netflix
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L’adaptation de la BD (estampillée DC Comics) Sweet Tooth signée Jeff Lemire fait déjà beaucoup de bruit. Produite par Netflix et la société de production du couple Downey, Sweet Tooth est un programme de genre post-apocalyptique familial (non, ça n’existe pas réellement, mais j’en ferais bien un badge).
10 ans plus tôt, une mystérieuse épidémie ravage l’humanité alors qu’au même moment naît une nouvelle espèce mi-humaine mi-animale vite baptisée « hybride ». Au commencement, donc, était la fin. Ou inversement…
Pendant l’inévitable débâcle, un homme part se réfugier au milieu d’une gigantesque forêt, avec son bébé hybride aux bois naissants et oreilles déjà typiques du faon, afin de le protéger de ce qu’il soupçonne être devenu dangereux pour son petit : la société.
Mais le monde ne peut pas rester à distance pour un jeune garçon très curieux de ce qui se passe au-delà de leur forêt, et immanquablement, voilà que le petit Gus (Christian Convery) part à l’aventure le nez au vent, à la recherche d’un mystérieux « Colorado ». Ces pas vers l’inconnu se font sous la protection bourrue d’un compagnon de route impressionnant, Jepperd (Nonso Anozie), survivant solitaire qui le prend bien malgré lui sous son aile.
Odyssée que vous lirez partout sous le terme d’adorable, Sweet Tooth est un récit à la métaphore simple, sans risque, à la mignonnitude affichée. L’emballement est tel que la saison deux est déjà en développement.
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Intelligence 2
Sky One
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Dans la langue de Shakespeare, Intelligence est un mot à double sens : celui qui concerne la capacité intellectuelle comme on la qualifie nous aussi, mais également l’ensemble des informations collectées à des fins militaires ou politiques et donc une manière de nommer les services secrets.
C’est en partant de ce constat coquin que s’est amusé Nick Mohammed à dépeindre un service d’espionnage plein d’agents plutôt crétins, loin de son habituelle imagerie héroïque et mystérieuse, et dans lequel débarque incongrûment un agent de la NSA (David Schwimmer) qui soigne pompeusement son statut en faisant preuve d’une bêtise doublée d’inaptitude totalement inconséquente.
Dans cette deuxième saison, l’équipe de cybersécurité doit neutraliser la menace d’une cyber-arme américaine tombée dans de mauvaises mains et éviter une catastrophe nucléaire. Encore une occasion pour Jerry (Schwimmer) de prouver sa valeur dans le but de retourner à la NSA.
Évidemment drôle, l’association Schwimmer/Mohammed fonctionne à fond, Intelligence est un pur produit britannique, bardé d’insolence et d’autodérision. N’y cherchez pas une seule seconde de sérieux ou de crédibilité en matière d’espionnage, c’est tout-à-fait hors sujet !
Les deux saisons de la série sont visibles sur Salto.
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Betty 2
HBO
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Enfin le retour de Betty !
Automne 2020 à New York, pleine crise de Covid-19, les masques et les activités extérieures sont devenues les seules possibilités de retrouver un semblant de vie normale. Et grandir, encore.
Kirt, Janay, Honeybear, Camille et Indigo traversent cette période de dingue tant bien que mal, devant même s’allier aux boys pour faire front et pouvoir skater encore et toujours !
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Home Before Dark 2
Apple TV
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Nouvelle enquête pour la jeune Hilde Lisko (Brooklynn Prince), qui avait tant convaincu dans la première saison de Home Before Dark.
Suite à une explosion inexpliquée dans une ferme des environs, Hilde et ses amis cherchent à remonter le cours d’événements inquiétants et comprendre ce qui se trame dans le sillage d’une puissante compagnie. Vu l’importance du sujet, son père (Jim Sturgess), plutôt que de chercher à la convaincre de cesser son implication, va entrer dans l’investigation.
Série familiale, ciblée préados, de bonne qualité.
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Kevin Can F**k Himself
AMC
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Imaginative formulation d’un questionnement réaliste ! Avec un titre un brin percutant, le ton est donné : une femme se réveille en pleine débâcle de mariage alors même qu’elle est le prototype de la femme parfaite, celle que l’on rencontre dans les sitcoms (regard appuyé en direction de la sitcom CBS Kevin can Wait).
Allison McRoberts (Annie Murphy) est compréhensive, réactive, jolie, toujours partante pour une vanne, même si elle en fait souvent les frais, et remplit son rôle d’épouse auprès d’un mari un peu inconscient de la chance qu’il a eu de la rencontrer ! Lui qui est si… seulement drôle.
La prise de conscience d’Allison est brutale et prend un tour plutôt noir, dans un mouvement de révolte contre tout ce qui fait l’injustice de sa propre vie (et forcément de ses propres décisions). Alors… est-ce qu’elle va suivre son envie profonde de buter son mari ?
Dans ce premier projet depuis son Emmy Award de 2020 pour Schitt’s Creek, Annie Murphy est de retour dans un rôle assez complexe et une mise en scène qui glisse d’un univers de sitcom à celui de sa réalité. Système osé à première vue.
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Mixte
Amazon Prime Video
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Une touche française pour changer ! Deuxième création frenchie pour Amazon, après la débandade de Deutsch-les-Landes, Mixte nous propose de retourner dans la période préférée de l’audiovisuel français, les années 60.
Pour la première fois, le lycée Voltaire ouvre ses portes à la rentrée de 1963… aux filles ! Mixité risquée à une époque où tant de tabous se maintiennent. Des jupes, des socquettes, des queues de cheval qui rebondissent, 11 filles débarquent au lycée dans l’ébahissement masculin, positif ou non.
Marie Roussin a créé une série de 8 épisodes à la distribution fraîche et peu connue pour la plupart, dans laquelle on trouve malgré tout les noms reconnaissables de Pierre Deladonchamps, Amira Casar et Nina Meurisse.
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Black Summer 2
Netflix
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La première saison de la série de John Hyams (aussi créateur de Z Nation) nous avait un peu divisés, mais je ne rate jamais la diffusion d’une nouvelle série de zombies. Après la déception ressentie devant le Snyder (ou peut-être n’avais-je pas assez de chocolat pour faire passer le tout), c’est peu rassurée que je démarrerai ce retour de Black Summer.
Il faut dire que l’interprétation très peu nuancée de Jaime King ne m’avait pas du tout convaincue lors de la première saison et je ne suis pas certaine de supporter sa nouvelle proposition.
Cette fois, le groupe de survivants restants doit faire face à la fois au péril zombie, aux milices féroces mais également à un hiver très rude.
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Physical
Apple TV
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Et encore une dose d’années 80, une !
Sheila Rubin (Rose Byrne) est une femme au foyer dévouée mais tourmentée. Sa vision du monde n’est pas la plus positive, et le regard qu’elle pose sur elle-même est assez dur. Mais en façade, elle va bien et tout va bien.
Complexée, drôle et déterminée, elle se lance dans une activité sans trop y croire et finit par y prendre goût : l’aérobic est entré dans sa vie.
S’y adonnant de plus en plus et, ses objectifs une fois atteints, elle trouve également une force d’émancipation dans cette activité qu’elle n’avait pas imaginée. Lui vient alors l’idée d’associer aérobic et cassette vidéo pour faire entrer cette vitalité dans les foyers. Bingo ! L’entreprise qu’elle crée en catimini explose et transforme sa vie de femme réprimée et honteuse en entrepreneuse puissante proche du gourou !
Transcrivant un certain type de rêve américain, Physical retrace aussi la difficulté du parcours d’une femme dans ces années-là.
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Delete Me
Viaplay
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La période du Russefeiring est une période festive traditionnelle pour les étudiants norvégiens, célébrant pendant un mois la fin du lycée, dans d’évidents excès d’alcool, de drogues, de violence et de sexe. Marit (Thea Sofie Loch Næss) et Marion (Amalia Holm) fêtent à fond, et vont être confrontées aux conséquences sans pitié de moments intimes filmés et mis en ligne. La perte de contrôle est immédiate, la honte et l’humiliation semblent prendre un tour infini dans une violence qui va crescendo.
Plongée dans un univers cru et difficile, celui de la jeunesse en recherche de sensations, inconscients (ou trop conscients) d’eux-mêmes.
Un sujet intéressant, rappelant un peu Euphoria.
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The Beast Must Die
Canal+
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Claude Chabrol avait déjà adapté en 1969 ce classique roman policier de Nicholas Blake (alias Cecil Day-Lewis) sous le titre Que la Bête meure !.
Cette fois, en 5 épisodes scénarisés par une spécialiste du genre Gaby Chiappe, The Beast must Die relate l’histoire d’une mère qui cherche à se venger après la mort de son fils victime d’un chauffard.
L’occasion de retrouver l’excellent comédien Jared Harris (Chernobyl) aux côtés de Cush Jumbo (The Good Wife), ou plutôt l’un face à l’autre dans les rôles principaux, se livrant une confrontation totale, une bataille sans merci.
Signalons également la présence de Billy Howle (The Serpent) dans le rôle du détective Strangeways.
En diffusion anglaise depuis la fin mai, et sur Canal+ à partir du 21 juin.
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Somos
Netflix
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Somos est une série inspirée de terribles faits réels qui se sont déroulés sur plusieurs semaines dans la petite ville mexicaine d’Allende. La guerre des cartels de la drogue faisait déjà rage en 2011 dans cette région et le massacre qui a suivi un gros dérapage de la DEA y a fait des centaines de disparus et officiellement une trentaine de morts.
Mais Somos (« Nous sommes ») est surtout l’adaptation de l’enquête de la journaliste Ginger Thompson, lauréate du prix Pulitzer, pour raconter en 6 épisodes cette guerre du point de vue des victimes.
La présence d’une grande quantité de gens ordinaires au sein de la distribution permet de mettre l’humanité à l’avant plan et traduire ces froides statistiques au sujet de la violence au Mexique, offrant des visages et des voix sur les histoires de ces personnages qui sont les représentants de véritables victimes.
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Addict vous souhaite de bons visionnages ce mois de juin et prépare une sélection de séries de l’été au plus vite !