Pourquoi parler d’un album déjà sorti depuis le mois d’octobre ? Peut être parce que je ne m’en lasse pas, que je l’écoute et le ré-écoute régulièrement et qu’il a sans aucun doute marqué mes dernières semaines.
La Maison Tellier je les ai connu il y a environ 5ans avec leur reprise du titre Killing in the Name de Rage Against The Machine :
Ce titre m’a accompagnée dans une période particulière de ma vie. Je ne les ai pas quittés plusieurs années durant. Et puis un silence, de nouvelles découvertes, de nouvelles vibrations mais toujours une tendresse particulière pour ce groupe brut. J’utilise le terme brut car il est souvent décrit comme un groupe de campagne ce que je trouve extrêmement restrictif étant donné la qualité et l’ampleur de leurs créations. La Maison Tellier est un groupe à l’état brut qui ne se laisse ni dicter sa musique ni ses textes. Et leur authenticité folk française n’en est que plus vraie.
Ce n’est d’ailleurs probablement pas un hasard si La Maison Tellier a choisi l’étéroclite label At(h)ome.
La Maison Tellier n’est pas qu’une gentille folk douce, il en ressort parfois un rock français dont on ne connaissait plus l’existence comme avec le titre, Petit Lapin, que vous pourrez écouter dans la playlist de l’album.
Mais le titre le plus engagé et le plus marquant de cet album reste, pour moi, un bon français. Il marque la peur, le rejet et les questionnements qui ressortent effroyablement dans notre société actuelle.
Et puis il y a l’ivresse de ce merveilleux Exposition Universelle où l’on remonte le temps avec un plaisir difficilement dissimulable mais malheureusement qui laisse aussi la place au constat de ce siècle des inventions qui aura dirigé le monde vers les sociétés d’aujourd’hui où même les billets doux ne sont plus que téléphonés ou mailés et que la « Machine » mène le monde.
Le mot qui représente le mieux La Maison Tellier serait : HUMAIN et laisse donc un espoir, un espoir qui ne se limite heureusement pas qu’à la musique mais c’est un beau début !
En écoute intégrale sur Deezer :
Et sur Spotify :
Label At(h)ome