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[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]E[/mks_dropcap]n cette année 2019, le prestigieux label Blue Note souffle ses 80 bougies. L’occasion est toute trouvée pour honorer comme il se doit les albums qui ont fait l’histoire de la maison de disque créée en 1939 à New York par Alfred Lion, un juif allemand exilé puis naturalisé Américain, accompagné de son ami d’enfance, Francis Wolff, un photographe berlinois à qui on devra bon nombre de pochettes merveilleuses qui ont aidé à faire la réputation de Blue Note, et avec l’aide non négligeable d’un communiste américain du nom de Max Margulis puisqu’il apporta les fonds nécessaires à la création de ce qui deviendra un des, si pas le label de référence du jazz.
Vous retrouverez cette rubrique hebdomadaire tous les dimanches soir. Les disques qui seront proposés ici seront choisis en toute subjectivité.
Bon voyage dans le temps.
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#16 Larry Young : Unity 1966
Une fois n’est pas coutume, mettons un peu l’orgue à l’honneur.
Tout d’abord et si vous me le permettez, faisons un bond en avant. En 1969, Miles Davis est en studio pour y enregistrer Bitches Brew. Alors qu’il continue à utiliser les jeunes Chick Corea ainsi que Joe Zawinul au piano électrique, présents sur le fondateur In A Silent Way, Miles Davis évince Herbie Hancock. À la place, on y retrouve Larry Young, qui s’était fait connaitre fin des années 50 comme organiste dans diverses formations R’N’B d’où allait émerger quelques fameux musiciens de jazz. Ce sera un beau fait d’armes, mais qui marquera le début d’une traversée du désert discographique qui durera presque jusque la fin de sa vie en 1978.
Revenons à ce qui nous préoccupe. En 1965, Larry Young entre en studio pour y enregistrer ce qui restera comme étant son album en tant que leader le plus connu et le plus représentatif de son œuvre : Unity. Et le groupe en fait preuve, d’unité. Ils jouent bien, ils jouent carré, et notamment grâce à Woody Shaw, compositeur de trois des six titres qui figurent sur le disque, ce y compris la marche d’ouverture, Zoltan, ainsi que l’hommage appuyé à John Coltrane, Moontrane.
Larry Young, comme beaucoup de jazzmen de cette époque, mourut jeune, à l’âge de 37 ans, des suites de douleurs à l’estomac que l’on a diagnostiquées comme étant une pneumonie…
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Larry Young : Orgue
Woody Shaw : Trompette
Joe Henderson : Saxophone
Elvin Jones : Batterie
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Autres albums notables de Larry Young chez Blue Note :
- Of Love And Peace
- Contrasts
- Mother Ship
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