[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]V[/mks_dropcap]oilà, Edward Carey clôt sa trilogie des Ferrailleurs par un tome 3 tout aussi grandiose que les deux premiers.
Fidèle à sa ligne narrative, il dévoile son histoire avec des chapitres où plusieurs personnages parlent à leur tour. Clod bien sûr, toujours à la recherche de sa bonde, son objet de naissance, tiraillé entre son envie d’aider sa famille et son amour brûlant pour Lucy Pennant.
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Londres, personnage à part entière, et magnifiée sous la plume de Carey, est prise d’assaut par les ferrailleurs, la famille Ferrayor, toujours avec le grand-père aux manettes, et un nouveau protagoniste terrible, soufflant le noir sur la ville. Image magique d’une ville qui s’efface sous l’encre, d’une œuvre en train de se construire.
Une dernière partie grandiose et étonnante dans le Parlement anglais, avec la Reine en toile de fond, vient bouleverser toute l’histoire et redonner un peu de lumière à cette sombre trilogie.[/mks_one_half]
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[/mks_col]Edward Carey, après dix ans de silence, est revenu avec cette magnifique trilogie. À la fois grandiloquente et intime, son œuvre nous touche au plus profond.
J’ai encore en souvenir la trilogie de Murakami, 1Q84, qui avait excellemment bien commencé sur les premiers tomes avant de se perdre dans un dernier, à la fois bâclé et décevant.
Heureusement, Edward Carey évite cet écueil, et nous propose, avec La Ville, de passer encore quelques heures en compagnie de ses personnages atypiques, rendus vivants par ses dessins toujours aussi parlants.
Trois grands livres pour trois grandes lectures. Merci Mr Carey !
En espérant que votre prochain livre soit édité avant dix ans.
La Ville, Les Ferrailleurs 3, d’Edward Carey, traduit de l’anglais par Alice Seelow, Éditions Grasset, mars 2017.