Mai, le mois de l’émoi ! Petite pause dans la frénésie de sorties de nouveaux titres, avec, ce mois-ci, par ordre chronologique :
[mks_dropcap style= »rounded » size= »33″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#3286F8″]03/05 Fiertés[/mks_dropcap][mks_separator style= »solid » height= »4″]
sur Arte
Dans les traces du combat des minorités sexuelles pour leur reconnaissance et leurs droits, du tout début des années 80 où la dépénalisation de l’homosexualité a été votée jusqu’à la loi Taubira de 2013, Philippe Faucon évoque l’histoire de Victor et des siens, en un récit intimiste autour d’une famille et d’un couple, exemplaire.
Samuel Theis interprète Victor, fils unique d’une famille de classe moyenne, pour qui la révélation de son homosexualité à l’âge de 17 ans bouleversa tout son univers et entraîna la rupture avec son père Charles (Frédéric Pierrot), incapable de l’accepter. 18 ans plus tard, il se trouve dans la situation de vouloir devenir père à son tour et adopte Diego, qui va stabiliser peu les relations entre Charles et Victor.
Serge (Stanislas Nordey), amant initiateur et compagnon de toujours, est un militant de la première heure, de 20 ans son aîné, qui travaille dans une association pour la protection des homosexuels. Il est séropositif.
On retrouve également Emmanuelle Bercot dans le rôle de la maman de Victor, femme discrète mais loin de s’effacer derrière son mari. Elle vit les épreuves aux côtés de sa famille, sans revendication autre que celle de la liberté.
Diffusée le 3 mai, la mini-série Fiertés est visible sur Arte.tv dès le 26 avril.
[mks_dropcap style= »rounded » size= »33″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#3286F8″]04/05 The Rain[/mks_dropcap][mks_separator style= »solid » height= »4″]
sur Netflix
Première série originale Netflix danoise, The Rain met en scène un groupe de jeunes survivants d’une épidémie qui a éradiqué la majeure partie de la population scandinave. Véhiculé par la pluie, le virus est mortel à 100%.
Rescapés après avoir été mis à l’abri par leur père scientifique, un frère et une sœur quittent leur bunker avec pour seule aide les observations consignées dans un carnet. Ils finissent par tomber sur le groupe de survivants et partent dans la même quête de refuge. Même dans un monde post-apocalyptique, libérés des règles sociétales qu’ils ont pu connaître jusque-là, la survie n’est pas tout. L’amour persiste, accompagné de la jalousie, l’envie, les instincts clignotent au rouge.
Créée par Jannik Tai Mosholt, Esben Toft Jacobsen et Christian Potalivo, produite par Miso Film pour Netflix, la 1ère saison de la série The Rain sera disponible à partir du 4 mai sur Netflix.
[mks_dropcap style= »rounded » size= »33″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#3286F8″]06/05 Picnic at Hanging Rock[/mks_dropcap][mks_separator style= »solid » height= »4″]
sur Showcase (Foxtel)
Le chef d’œuvre de Peter Weir transcrit en série…? Le questionnement de justification va sûrement se faire entendre : pourquoi cette adaptation quand un film mythique existe déjà ? L’équipe à l’origine de la série précise bien qu’il s’agit plus d’une nouvelle adaptation du roman de Joan Lindsay dont le film est lui-même tiré, qu’une simple relecture du film.
Les premières images évoquent un résultat bien plus tranché, contrasté, brutal, bref, où le film de Weir s’amusait avec l’idée du rêve dans un monde confiné, la série semble opter pour une réalité plus crue, ouverte sur son époque et centrée sur la matrone puissante et inquiétante interprétée par Natalie Dormer.
Formulé à la manière d’une saga policière, où se mêlent l’amour et la mort, la beauté et la cruauté, le récit retrace tous les moments qui ont pu arriver jusqu’à la Saint-Valentin, jour de la disparition de trois jeunes filles et de leur gouvernante dans le bush australien.
Au rendez-vous, mystère, excentricité, classicisme et modernité, un bouillon australien qui promet.
La série a été achetée par Amazon Prime Video, chose rare pour la production australienne, garantissant non seulement une diffusion officielle américaine, et permettant une présence efficace sur le net… évidemment, si une diffusion officielle française devait être annoncée, nous la communiquerons au plus vite.
[mks_dropcap style= »rounded » size= »33″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#3286F8″]06/05 Sweetbitter[/mks_dropcap][mks_separator style= »solid » height= »4″]
sur Starz
Tess est une jeune femme de 22 ans qui arrive à New York avec des espoirs plein les poches… Elle part à la recherche d’un boulot, et malgré son absence d’expérience, un restaurant renommé l’embauche. Charmante, touchante, et très curieuse mais pas très douée, Tess apprend en pratiquant un peu tous les postes, se lie d’amitié, fait des rencontres, bref… bientôt le chaos s’installe dans cette nouvelle existence rythmée par l’alcool, l’amour, le sexe, la drogue, la vaisselle et la gastronomie.
C’est le moment d’éduquer son palais et le reste.
Sweetbitter est l’adaptation du roman de Stephanie Danler, qui fait également partie de l’équipe au scénario, et cette petite aventure des premières années d’une jeune femme qui découvre tout est évidemment dépendante de son interprète Ella Purnell (Never Let Me Go, Churchill, Kick-Ass 2), bien plus expérimentée que son personnage puisqu’elle a grandi devant les caméras et sur les planches.
Diffusion des 6 épisodes à partir du 6 mai sur Starz.
https://youtu.be/xcD5uRVO2SE
[mks_dropcap style= »rounded » size= »33″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#3286F8″]06/05 I’m Dying Up Here Saison 2[/mks_dropcap][mks_separator style= »solid » height= »4″]
sur Showtime
Retour sur scène avec les comédiens en quête de renommée dans les années 70, fondatrices de tous les excès.
Le Goldie’s est un club incontournable pour ceux qui veulent réaliser leur rêve de stand-up, mais pour s’y produire il faut d’abord convaincre Goldie (Melissa Leo) qui gère le tout d’une main de fer. La drogue de ces comédiens, c’est le stand-up en lui-même : faire rire à tout prix, à ses propres dépends souvent, en fourrageant dans ses travers personnels pour les tourner en dérision et arracher le rire, le Graal.
I’m Dying up Here est une série terriblement humaine, qui nous emmène sur les pas de grands noms comme Andy Kaufman, légendaire humoriste qui avait été incarné par Jim Carrey (créateur de cette série) dans Man on the Moon de Milos Forman.
https://youtu.be/BV9lZscJAOc
[mks_dropcap style= »rounded » size= »33″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#3286F8″]06/05 Vida[/mks_dropcap][mks_separator style= »solid » height= »4″]
sur Starz
Emma (Mishel Prada) et Lyn (Melissa Barrera), sont deux frangines d’origine mexicaine, qui ont grandi à East L.A. au sein de la communauté latino-américaine, mais se sont éloignées l’une de l’autre, chacune ayant opté pour une voie différente.
Emma s’est envolée pour Chicago où elle occupe un bon poste, et vit raisonnablement selon des principes raisonnables une existence raisonnable. Vivant toujours chez sa mère, Lyn a toujours un pied dans l’adolescence, aime surtout s’amuser et n’hésite pas à manipuler son petit monde (et les hommes) pour obtenir ce qu’elle veut.
Mais lorsque leur mère décède brusquement, elles se voient dans l’obligation de se rapprocher pour régler les affaires de sa succession, et vont aller de surprise en surprise en découvrant la réalité de sa vie. La plus étonnante étant que sa « colocataire », Eddy (Ser Anzoategui), qui aide à tenir le bar que gérait leur mère, est bien plus qu’une simple colocataire… Le trio impromptu doit faire face rapidement à ces changements et s’organiser pour travailler ensemble, résister aux agents immobiliers qui lorgnent sur leur affaire dans un quartier en pleine gentrification, et préserver leur héritage familial.
Créée par Tanya Saracho (scénariste mexicaine qui travaille beaucoup pour HBO, notamment sur Looking, ou Girls), Vida est une petite production Starz, de 6 épisodes d’une demi-heure dont la diffusion démarre elle aussi le 6 mai.
https://youtu.be/c0ttPSaqhF0
[mks_dropcap style= »rounded » size= »33″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#3286F8″]12/05 Patrick Melrose[/mks_dropcap][mks_separator style= »solid » height= »4″]
sur Showtime
Attention Benedict Cumberbatch (Sherlock, Doctor Strange, the Holoow Crown, Imitation Game….) in full effect ! Qui de mieux pour interpréter le rôle de Patrick Melrose, excessif aristocrate anglais imaginé par Edward St. Aubyn ?
L’enfance dorée de Patrick Melrose a un côté extrêmement sombre, période pendant laquelle il a été maltraité par son père, dans une totale indifférence maternelle. Le traumatisme qu’il en a développé l’a emmené sur le chemin des excès morbides et de la drogue.
L’homme tente aujourd’hui de se reprendre en main, de se reconstruire tout en rassemblant les morceaux épars de sa vie tout en cherchant à protéger ses propres enfants d’une quelconque répétition du passé.
Eléanor Melrose, la mère démissionnaire héritière d’une grande lignée, incapable de veiller sur son seul enfant, est incarnée par Jennifer Jason Leigh. L’élégant, sophistiqué, brillant, médecin contrarié et musicien doué, David Melrose (Hugo Weaving) est surtout une brute perverse et sadique qui cache bien son jeu, toujours capable d’embobiner son monde à coup de charme et d’esprit.
Autant dire que le festival de la parole sardonique est ouvert..!
L’adaptation de la série des cinq romans d’Edward St. Aubyn a été développée en cinq épisodes diffusés à partir du 12 mai sur Showtime aux USA (13 mai sur Sky Atlantic en Grande-Bretagne).
https://youtu.be/5S9xWLDQyO8
[mks_dropcap style= »rounded » size= »33″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#3286F8″]30/05 Reverie[/mks_dropcap][mks_separator style= »solid » height= »4″]
sur NBC
Mara Kint (Sarah Shahi) est une ancienne négociatrice de crise, spécialisée en matière de prise d’otage, experte en comportement humain, retirée des voitures et aujourd’hui prof suite à un drame personnel.
La mise en route d’un programme de réalité virtuelle appelé Reverie, capable de faire vivre les rêves de ceux qui l’utilisent, ne se passe pas comme prévu et les conséquences frisent la catastrophe. Il s’agit pour elle de trouver le moyen de retrouver ceux qui se sont égarés dans les méandres virtuels de Reverie, les sauver d’eux-mêmes en quelque sorte, et ainsi de s’affranchir enfin de son propre passé.
Reverie est une série créée par Mickey Fisher (Extant) et l’occasion de retrouver la pétillante Sarah Shahi (Facing Kate), le timbre caverneux de Dennis Haysbert (The Unit), le tout emballé dans un ballet d’effets spéciaux de 10 épisodes d’une heure en diffusion sur NBC à partir du 30 mai.
Alors, effectivement, moins de titres en ce mois de mai, mais… l’inexorable machine à fabriquer des séries continue à tourner, alors rendez-vous le mois prochain pour les pressentis de juin !