Être doué dans son travail n’amène pas forcément au bonheur. Barry Berkman (Bill Hader) en sait quelque chose. Par monts et par vaux en permanence, très sollicité par un employeur qui ne peut plus se passer de lui, Barry vit une crise de sens au sein de son quotidien de… tueur à gages.
Envoyé à Los Angeles remplir un contrat pour le compte de la mafia Tchétchène, Barry prend en filature sa cible (un coach sportif aux velléités théâtrales) jusqu’à ses cours, se mêle à l’assemblée d’aspirants comédiens et, suivant machinalement mais si naturellement les consignes de leur professeur charismatique (Henry Winkler), subit une révélation brutale : il veut lui aussi être acteur !
Le shooter dépressif est bouleversé face à cette réponse existentielle, et souhaite alors reprendre le contrôle de sa vie.
Bien évidemment, les obstacles sont de taille. Tout d’abord, ce métier de tueur entraîne un niveau d’implication tout de même assez élevé, difficilement compatible avec la scène et les spotlights… Ensuite, Barry est… très mauvais comédien.
Bill Hader est une signature de poids, habitué du Saturday Night Live depuis 2005, pilier de l’équipe de Judd Apatow, acteur, producteur, scénariste, l’homme est surproductif et recherché. Pour créer Barry pour HBO, il s’est associé à un autre cador de l’humour, Alec Berg (scénariste, réalisateur et producteur de Seinfeld, Silicon Valley, Curb Your Enthousiasm), et est allé chercher un comédien mythique, notre Fonzie à nous, Henry Winkler himself pour tenir le rôle du professeur de théâtre égocentrique et soupe au lait Gene Cousineau, pour qui la vie ne vaut d’être vécue que sur scène. Au vu de sa carrière sous les projecteurs, on peut croire que ce rôle lui sied à merveille !
Les péripéties du pauvre Barry sont à suivre en dix épisodes, sur OCS en US+24 à partir du 26 mars !