[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#d44848″]V[/mks_dropcap]oilà la deuxième saison de The Handmaid’s Tale qui aura marqué l’année dernière, multiplement récompensée, et que nous avions ici même élue comme étant la série de l’année.
La série reprend là où s’achève le roman de Margaret Atwood, alors qu’on apprend qu’Offred (Elisabeth Moss) est enceinte.
La situation terrible qu’elle connaissait jusque-là ne va pas prendre un virage libérateur, bien au contraire. Où les possibilités de se projeter accompagnent normalement la venue d’un enfant, ici la perspective s’obscurcit totalement jusqu’à la perte de la raison, à la manière d’une spirale infernale. Les soldats ont débarqué dans la maison du commandant pour l’emmener vers une destination inconnue… qui sont-ils et que va-t-il lui arriver maintenant ?
Quant à Nick (Max Minghella), il perd doucement pied en imaginant que ce qui est sûrement son enfant n’a que la solution de naître entre les griffes des Waterford. Le questionnement à son propos, personnage jamais transparent, est incessant. Appartient-il finalement à Mayday, l’organisation résistante à l’oppression dictatoriale ?
L’autre question qui sera soulevée dans cette saison est dans ce que va décider de faire Luke (O-T Fagbenle) pour retrouver et sauver sa femme… Sachant que Serena Waterford (Yvonne Strahovski) est prête à tout pour que sa Servante lui délivre un bébé parfait, et ne laissera rien ni personne se dresser entre elle et son destin de mère.
Et enfin, nous aurons un aperçu des fameuses colonies tant redoutées de toutes, celles où sont envoyées en aller simple les femmes stériles ou celles qui ne remplissent plus les conditions acceptables pour le gouvernement de Gilead. C’est l’endroit où l’on découvre le visage de Marisa Tomei, qui rejoint la distribution, aux côtés d’Ofglen (Alexis Bledel) qui triment dans cet environnement de bagnards.
Encore une fois, le tableau paraît sombre, et pourtant toujours déjà autant reconnaissable.