[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]V[/mks_dropcap]endredi 3 mars, le Centre Wallonie Bruxelles était plein à craquer pour accueillir les libraires, éditeurs, journalistes, lecteurs passionnés, auteurs venus assister à la cérémonie de remise des prix Libr’à Nous 2017. Retour en images sur une soirée particulièrement réussie et émouvante, fruit du travail passionné et acharné d’une équipe de libraires totalement engagées dans leur belle et enthousiasmante mission : fédérer 240 libraires francophones du monde entier et récompenser des œuvres de qualité, capables de susciter l’émotion aussi bien à Paris, à Nantes, en Suisse, au Chili ou ailleurs. Les auteurs et éditeurs présents n’ont pas boudé leur plaisir, remerciant chacun à leur manière ces professionnels sans lesquels tant d’œuvres resteraient dans l’ombre.
Hommage à la diversité, le Prix Libr’à Nous donne la parole aux libraires, qu’ils travaillent dans une librairie de village ou au sein d’un grand groupe national, et nous rappelle qu’ils sont des passeurs indispensables, les compagnons de route de tous les lecteurs.
Jonas Gardell, lauréat de la catégorie « Roman étranger » pour le magnifique N’essuie jamais de larmes sans gants (Gaïa éditions), était présent en vidéo pour remercier les jurés. Il était également représenté par ses deux traducteurs Lena Grumbach et Jean-Baptiste Coursaud.
S.G. Browne, récompensé dans la catégorie « Imaginaire » pour La Destinée, la Mort et moi, comment j’ai conjuré le sort (traduit de l’américain par Morgane Saysana, Agullo éditions), a tenu à remercier le jury en vidéo. Un beau moment pour une nouvelle maison d’édition qui, dès sa première année d’existence, se voit distinguée pour ce roman singulier et jubilatoire.
Intercepté à la sortie de la cérémonie, Romain Slocombe, ravi, confiait son bonheur de se voir récompensé par ceux qui, les premiers, font le succès d’un livre, et auxquels il a rendu un véritable hommage en recevant son prix. Il s’amuse : « Un été au Kansaï (Arthaud), mon roman précédent, mettait en scène un « gentil ». Mais c’est L’affaire Léon Sadorski, une histoire de méchant, qui remporte le plus grand succès ». Qu’on se réjouisse, le deuxième épisode de la série Léon Sadorski sortira en septembre 2017, toujours à la Bête noire.
Gilles Marchand est récompensé pour son premier roman, Une bouche sans personne (Aux forges de Vulcain). « Tout de suite, j’ai senti l’engouement des libraires pour ce roman, et j’en ai été extrêmement touché et reconnaissant. Mais du coup, en même temps, j’ai été pris d’une sorte de panique, et j’ai tout de suite démarré l’écriture du suivant, pour détourner mon attention de cette inquiétude-là sans doute. Je viens de remettre la première version de mon manuscrit… »
Nous donnons donc rendez-vous l’année prochaine à tous les libraires passionnés de ce Prix Libr’à Nous et les remercions pour leur passion et leur investissement si communicatifs !