Addict CultureAddict Culture
Font ResizerAa
  • Accueil
  • Musique
    • Le son du jour
    • Chroniques Musique
    • Nos Playlists
    • Interviews
    • Addict Report
  • Lire
    • Littérature Francophone
    • Littérature Etrangère
    • À l’est du nouveau
    • Littérature Jeunesse
    • Brèves de lecture
    • Lampes de poche
    • Rencontres
    • BD
    • Poésie
    • Documents
      • Biographies
    • Les prix littéraires
  • Podcasts
    • Mort à la poésie
    • Lectures à voix haute
  • Rétrorama
  • Écrans
  • La vie d’Addict-Culture
    • Newsletter
    • Contact
    • La Team
    • Soutenez Addict-Culture, faites un don !
    • Devenir rédacteur ?
    • Pourquoi Addict-Culture ?
Font ResizerAa
Addict CultureAddict Culture
Recherche
  • Musique
    • Le son du jour
    • Chroniques Musique
    • Nos Playlists
    • Addict Report
    • Interviews
    • Jour de reprise
  • Lire
    • Littérature Francophone
    • Littérature Etrangère
    • À l’est du nouveau
    • Littérature Jeunesse
    • Brèves de lecture
    • Une semaine en romans
    • BD
    • Documents
    • Rencontres
    • Les prix littéraires
    • Poésie
    • Revues
  • Écrans
    • Séries
    • Cinéma
    • Interviews
  • Podcasts
    • Mort à la poésie
    • Lectures à voix haute
  • Rétrorama
  • Scènes
    • Danse
    • Opéra
    • Théâtre
  • La vie d’Addict-Culture
  • Informations
    • Pourquoi Addict-Culture ?
    • La Team
    • Soutenez Addict-Culture, faites un don !
    • Contact
    • Devenir rédacteur ?
    • Newsletter
    • Politique de confidentialité – RGPD
Séries

« Rectify » (Saison 1) ou l’homme condamné à vivre

Anya
Par Anya
Publié le 12 novembre 2014
6 min de lecture

rectify couv

Ces dernières semaines, Arte m’a permis de découvrir Rectify, série américaine sortie en 2013, créée par Ray McKinnon. J’en avais déjà entendu du bien, mais n’avais jamais eu l’occasion de la visionner. Puis Arte a eu la bonne idée de diffuser les 6 épisodes de la saison 1, à raison de deux par jeudi soir courant octobre 2014. Malheureusement, à l’heure où vous me lirez, vous ne pourrez sans doute plus les voir en replay. En revanche, surveillez de près votre programme TV, il est possible qu’il y ait des rediffusions tardives sur Arte.

Le scénario est à première vue assez simple : Daniel, accusé d’avoir violé et tué sa petite amie alors qu’il avait 18 ans, se voit libéré du couloir de la mort grâce à de nouvelles preuves et échappe ainsi à la peine de mort après 20 ans d’incarcération. Ce qui suit, pourtant, est moins simple. Le retour de Daniel dans sa petite ville natale en Géorgie et au sein de sa famille n’est pas évident, ni pour lui, ni pour les autres. Les tensions sont palpables en ville, où une grande partie de la population le pense toujours coupable. A la maison, 20 ans le séparent de sa mère, qui s’est remariée, de sa sœur, qui a grandi, et de sa belle famille.

rectify

Rectify, c’est avant tout l’histoire d’une réadaptation. Comment vivre lorsque l’on a été coupé du monde pendant 20 ans ? Daniel doit soudainement continuer sa vie en dehors des quatre murs blancs de sa cellule. Il doit réapprendre à se lier aux autres, à partager et apprendre ce qui lui a manqué durant 20 ans d’emprisonnement. Et doit se confronter à la réalité de la vie quotidienne et à sa famille, qui surveille chacun de ses mouvements, qui appréhende ses réactions et qui, bien qu’elle soit pleine de bienveillance envers lui, ne sait pas comment se comporter en sa présence. C’est sans compter avec les habitants ainsi que les forces de police qui ne veulent qu’une chose : qu’il retourne en prison et qu’il paye pour le meurtre d’Hanna.

C’est une des plus belles séries que j’aie eu l’occasion de voir jusqu’à présent. Rectify est… déroutante. Mélancolique. Violente. Spirituelle. Émouvante. C’est aussi celle qui a réussi à m’arracher le plus de larmes en aussi peu d’épisodes (je ne compte pas le dernier épisode de Six Feet Under (dont vous pouvez retrouver la chronique ICI) qui mérite le record de mouchoirs utilisés. (Je sais, je suis trop émotive)

Tout est merveilleusement bien réalisé : de la profondeur des personnages au jeu des acteurs, de la qualité des images à la bande son (Bon Iver, Balmorhea, Sharon Von Etten, et j’en passe). Une série qui retourne la cervelle. Les épisodes se déroulent avec une langueur à couper le souffle, et sont rythmés par les souvenirs de Daniel en prison, un fabuleux mélange de rire et de violence. Le téléspectateur est happé par l’âpreté de ce que vit et de ce qu’à vécu Daniel. La mise en scène et l’utilisation du flou semblent refléter son esprit torturé, qui est de plus en plus perdu au fil des épisodes. Il se heurte à tout ce qui se passe, à sa famille, à la vie. Ses seuls repères, à part ce qu’il a vécu dans sa jeunesse, sont ce qu’il lui reste de ses lectures durant son enfermement.

« Je n’ai pas l’habitude de prendre en compte tant de variables. Il y avait des variables, en prison, mais ce n’était pas comme ici… Quand on n’a pas les années d’expérience, cette répétition quotidienne qui rend les choses banales… Parce que la banalité c’est apaisant, c’est réconfortant. La banalité, c’est l’ordinaire. Quand tout sort de l’ordinaire, c’est parfois un peu trop, tu comprends ? » (Daniel)

Peu importe finalement, qu’il soit coupable ou non. On vit avec Daniel, on dort avec lui, on erre dans la ville en sa compagnie, et on découvre le plaisir le plus simple que celui de s’allonger dans l’herbe au soleil. Mais il ne faut pas croire que tout est doux. Un malaise et une dureté sourde, indicible, planent au dessus et autour de lui. Et la saison 1 se termine avec une rare violence. Qui donne envie de voir la suite au plus vite…

Heureusement, la saison 2 est déjà sur les rails ! (Et la saison 1 vient tout juste de sortir en DVD !)

 

 

 

Etiquettes2014anyaanya blakeartearte sériearticlebreaking badchroniquecritiquedisponible en dvddvddvd octobre 2014hommeliberationmeurtrePrisonRay McKinnonRectifysérie américainesérie téléviséesundance channelviol
Partager cet article
Facebook Pinterest Whatsapp Whatsapp Email Copier le lien Imprimer
Un commentaire Un commentaire
  • Jérémie dit :
    5 décembre 2014 à 13 h 01 min

    A la lecture de l’article je me suis tout de suite dis: voilà une histoire émouvante, touchante, vous faisant oublier vous même un laps de temps et penser à la souffrance d’autrui. J’aimerais tant voir ce film…

    Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Le son du jour

Wet Leg - CPR
Wet Leg – CPR
Beachboy
Par Beachboy
11 juin 2025

Annonce

La playlist du moment

playlist
Playlist du printemps 2025 #03
Lilie Del Sol
Par Lilie Del Sol
7 juin 2025

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

facebook
Facebook
youtube
Youtube
instagram
Instagram
spotify
Spotify
twitter
Twitter
deezer
Deezer

Mort à la Poésie - Le podcast

Épisode 119 : Marie HL
Barz
Par Barz
18 janvier 2025

Addict-Culture a besoin de vous !

Avez-vous lu ?

Catastrophe – Sans Contact
Le son du jour
jeremy bradley earl
Jeremy Bradley Earl – Let the Snow Fall
Le son du jour
My Raining Stars
Momentum de My Raining Stars, un nouvel élan
Chroniques Musique
Philippe Forest
Philippe Forest, Rendre présent l’absence
Littérature Francophone

Étiquettes

2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2023 2024 Actes sud Actu actualité album album 2015 angel olsen article automne automne2023 automne2024 bandcamp bande dessinée Barz Diskiant BD beachboy chronique chroniqueur cinema clip concert critique culture David Bowie deezer del Differ-ant dominique a Editions Métailié electro facebook festival film Fire Records folk gallimard hiver hiver2025 holy(me) interview kevin morby lana del rey lectures à voix haute le parisien libraire librairie lilie liliedelsol littéraire littérature Live livre livres Modulor music musique Nantes new music nouveautés musique nouvel album paris pias playlist podcast poem poetry polar pop poème Poésie presse printemps printemps2024 printemps2025 rentrée 2023 rentrée2024 rentrée 2024 rentrée Littéraire Rentrée littéraire 2017 Rivages rock roman sharon van etten single sol spotify spring2024 Sufjan Stevens Tout un poème twitter youtube

Placement de publicité

Vous souhaitez placer un espace publicitaire sur notre site ? Cliquez ici.

Sur le même thème

lost
Séries

[Prêt à Diffuser] Lost in Space : le retour des Robinson de l’espace

11 avril 2018
Six Versions
Littérature Etrangère

« Six Versions-La tuerie Macleod » ou le retour du cold case à l’anglaise

6 juin 2023
Chroniques MusiqueMusique

Les Black Keys, meilleurs ouvriers du rock

14 novembre 2014
Chroniques MusiqueMusique

This Is The Kit

6 avril 2015

Informations

  • Pourquoi Addict-Culture ?
  • Soutenez Addict-Culture !
  • La Team
  • Devenir rédacteur
  • Contact
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité – RGPD

Placement de publicité

Vous souhaitez placer un espace publicitaire sur notre site ? Cliquez ici.

Facebook

Tous droits réservés -Mentions légales et Politique de confidentialité. - Addict-Culture 2023

Ne ratez plus nos publications !
Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir toutes les infos d'Addict-Culture !
loader

musique
litterature
tout addict

J'accepte la politique de confidentialité*
Environ 1 publication par mois. pas de spam, désinscription à tout moment
Welcome Back!

Sign in to your account

Username or Email Address
Password

Lost your password?