Deuxième album de littérature de jeunesse pour Sissi Briche, toujours chez les belles éditions Sarbacane avec cette fois Satomi, une héroïne féminine dans le Japon ancestral.
Oui, le handicap de la petite Satomi est bien présent mais compensé et cela ne la gène en rien pour vivre ou alors seulement pour tirer des flèches sur une cible. Malgré tout, elle s’entraine, tous les jours et persévère.
Un matin, un esprit malicieux, un Yokaï dévie sa flèche et se joue de Satomi qui pourtant ni se s’agace ni n’a peur. Ces deux-là deviennent amis. Ils ne se quitteront jamais et ce Yokaï qui aime se transformer en vent, en souffle va aider Satomi à accomplir son destin fabuleux, jusqu’au tournoi du Shogun Minomoto.
Satomi et le souffle de vie est un très bel album. Doux et surprenant à la fois. La sensibilité exacerbée de Satomi est un atout et son handicap lui permet de développer d’autres sens. C’est une héroïne positive et bienveillante. Un modèle de persévérance.
Les dessins tout en mouvement de l’auteur sont magnifiques. Les couleurs également. Un rouge omniprésent et pour le reste du gris, du noir, du blanc et une ambiance comme tamisée.
Dans Marcus Capétipoute, le héros était orphelin de père, un père emporté par la guerre. Ici, c’est la mère de Satomi qui a disparu, tuée par un serpent. Mais son père, Hiro Akira prend parfaitement soin d’elle. Comme le faisait la mère de Marcus.
Les héros de Sissi Briche rencontrent des obstacles dans leur vie mais ils les magnifient et en ressortent grandis.