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Chroniques Musique

Slowdive, post-hibernation radieuse

Ivlo Dark
Par Ivlo Dark
Publié le 3 mai 2017
10 min de lecture

[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L[/mks_dropcap]e 17 Septembre 1990, Cocteau Twins faisait résonner à la face du monde son sixième album,  Heaven or Las Vegas. Disque éminent et reconnu surtout pour un traitement minutieux qui l’érigera au rang des précieux. Au titre des influences, inutile d’esquiver les effets trempés dans la ouate de l’explorateur Robert Smith, comme les pirouettes harmonieuses de Johnny Marr.

Robin Guthrie n’aurait donc fait qu’enfoncer des portes ouvertes en amplifiant les effets saturés et climatiques de ses six cordes. Dans la foulée de cette entame de fin de siècle, le shoegazing venait de s’engouffrer avec fracas. Riffs distordus et murs de sons se dressèrent avec un certain toupet chez des musiciens plus préoccupés à lorgner leurs pieds qu’à proposer une osmose communicative. Sorte d’autisme affublé péjorativement par une presse britannique finalement assez hostile au mouvement.

Parmi les précurseurs, Slowdive se détachait du lot, à la lueur de quelques envolées mélodiques scintillantes. Trois albums en quatre ans et puis… le split.

Les pensionnaires du label Creation Records laissèrent une discographie inachevée au panthéon des nouvelles idoles découvertes par effet ricochet [Pour ma part, c’est le blason emprunté à l’ultime titre de l’épatant A Kiss In The Dreamhouse de Siouxsie & The Banshees, qui me servit de guide]

Plus de vingt ans après, Slowdive annonce son grand retour. Une parenthèse éperdument longue laissant entretenir le mythe.

Cette bonne surprise vient se loger dans une tendance quelque peu revival entamée par le come-back ultra médiatisé de My Bloody Valentine en février 2013, après une pause de plusieurs lustres. Au rayon des étranges coïncidences calendaires, soulignons l’actuelle propension contagieuse à sortir les dinosaures de leur sommeil : rien que pour le millésime en cours, les confrères de The Jesus and Mary Chain ou encore Ride, attendus avec un enthousiasme aussi démesuré que nappé de scepticisme.

Beaucoup de choses sont jetées sur le tapis. Quelle est l’attente véritable du public ? Le risque n’est-il pas de succomber à une forme de surenchère nostalgique ? Questionnements qui laisseraient imaginer la haute possibilité d’une déception alors que les héritiers estampillés « dream-pop » font aujourd’hui recette.

Comment ne pas songer aux succès d’estime de Beach House ou Daughter, formations ayant déjà pris le relais avec un sacré pesant de modernisme stylisé ? Comment ne pas émettre des doutes sur les velléités opportunistes et mercantiles de la démarche ? Quid d’une scène tout aussi talentueuse mais éclipsée dans l’ombre des mastodontes (même si Addict-Culture vous aura vanté les mérites de jeunes pousses tels Froth ou Soon, she said) ?

Je n’ai pas de boule de cristal et la seule interrogation qui me vient à l’esprit est de savoir si l’homonyme LP, sorti d’outre-tombe, est tout simplement bon ou mauvais ?

Slowdive aura testé les potentialités de sa reprise d’activité après quelques prestations festivalières plutôt concluantes. Reste à savoir si l’inattendu quatrième album studio est, lui aussi, au niveau… De manière lapidaire, je viens y répondre subjectivement par l’affirmative, et je m’en explique au travers du décorticage sensoriel des huit titres qui le composent.

 

 

[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]D[/mks_dropcap]es réminiscences fantomatiques se glissent à pas de loups au travers de bruissements progressifs qui ne sont pas sans rappeler l’introduction de Daydream Nation des bruitistes new-yorkais Sonic Youth. Slomo est une introduction qui s’intensifie au fil de l’eau. La rythmique est plongée dans un bain de chloroforme tandis que les volutes soufflées par les guitares laissent échapper quelques retenues imaginaires.

Une chose qui m’aura interpellé dès la première écoute du titre, c’est le chant de Neil Halstead dont le phrasé s’apparente au Running Up That Hill de qui vous savez. Ce millefeuille, bourré d’échos et de saturations, est un gavage exquis qui nous ramène, deux décennies en arrière, en pleine lévitation lumineuse.

Avec Star Roving, c’est un riff stimulant qui accroche instantanément l’oreille. L’explosion sonore est doublée sur le développement de cette plage calibrée pour servir de liens entre hier et aujourd’hui. L’imprégnation de l’auditoire est en cela très maligne car elle confère à cette nouveauté les aspects luxuriants que les fans auront jadis adoré.

Autre habileté avec le pont central qui, comme le repos du guerrier, permet une reprise des « hostilités » grattées de plus en plus lourdes. Les brebis égarées peuvent alors se fondre au sein du troupeau et crier contre la meute…

Slowdive n’oublie pas ses racines aux accents new-wave, et plus particulièrement dans les contours de Don’t Know Why répondant parfaitement à la filiation exprimée dans mon préambule. Nous sommes en présence d’une mise en relief qui dilate les pupilles. Derrière ces nappes bien plus atmosphériques, je soupçonne un plaisir sincère. Une joie retrouvée de manière évidente avec une parfaite distribution des rôles entre les musiciens.

La véritablement première grosse baffe du disque viendra avec Sugar For The Pill, dont la structure bien plus pop permet d’aérer l’espace grâce à quelques arpèges futés qui rebondissent sur une voix posée. La sensation est tout bonnement grandiose. J’avoue ne pas avoir imaginé Slowdive capable d’une telle capacité à se réinventer. Rien que pour ces quelques minutes diffuses, je considère le pari gagné. Les roulements du final seront une intensification futée du thème.

Sans exagération, je peux certifier que nos amis ont ici retrouvé une puissante dose de fraîcheur sans avoir négligé leur maturité mise en hibernation pendant de trop longues saisons.

Everyone Knows est de facture plus classique. Je pourrais même parler de redondance malgré une armature en titane et un nouveau break conférant du ressort à de divines condensations mélodiques. Elle se niche ici la symptomatique mélancolie d’un ensemble aussi généreux que condensé, et qui, le plus souvent, récite une partition dont les résonances embellissent les enceintes du salon en attendant les grands espaces.

Au contraire, No Longer Making Time est de nature bien plus spécifique. Une singularité de ton qui s’insère néanmoins dans une forte homogénéité connectée. Les montées de fièvres auditives viennent alors trancher avec des mouvements plus attentistes et, finalement, permettent une sorte de ping-pong entre chaleurs séraphiques et déviations glaciales. Un édifice impressionnant qui se hisse, s’effondre puis s’élève encore plus haut… L’arrêt soudain est alors une fausse piste destinée à corrompre les facilités trop mécaniques. Prodigieux !

Les développements paraissent plus graves sur les détachements progressifs du délicieux Go Get It. Le quintette jauge ici son émancipation vers des contrées plus alambiquées, afin de couper un cordon ombilical qui le reliait à son image d’antan. Il y a, pour le cas de figure, un bel effort de synthèse au travers d’un indiscutable souci de modernité créatrice. Une fin d’album marquant une transition fantasmée pour une éventuelle suite (?) En attendant, ces revenants auront indéniablement récupéré un net regain de jeunesse.

Il fallait finir en tenue de gala, histoire de conclure avec une classe absolue. Chose faite avec le leitmotiv de Falling Ashes, soutenu par un piano flirtant avec l’ambiant. Huit minutes d’héroïsme épuré, outre un chant à nouveau doublé qui pourrait bien vous tirer quelques larmes.

Impossible alors de ne pas faire le parallèle avec la version instrumentale du side-project Minor Victories, dont Rachel Goswell fut l’un des maillons essentiels. Il nous reste alors la transe… Comme les derviches dont le tournoiement reste des plus mystiques.

J’ai sans doute la folie de penser que derrière les ronflements colossaux provoqués par une garniture de pédales d’effets, il y a ce même cheminement, vers une quête de la perfection rabâchée mais jamais statique.

Espérons, pour le prochain épisode, une attente moins interminable.

Le nouvel album (sans titre) sera dans les bacs dès le 5 Mai prochain 2017.

Site Officiel – Facebook – Dead Oceans

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