[box type= »shadow » align= »aligncenter » class= » » width= »700″]Tous les lundis, nous vous proposons des suggestions de lecture parmi les romans qui sortent en librairie cette semaine. Un format court, informatif, complémentaire de nos autres rubriques littéraires : de quoi aiguiser votre curiosité et vous donner envie de découvrir encore plus de littératures d’ici et d’ailleurs. Pour cette nouvelle rubrique, les présentations sont basées sur les informations communiquées par les éditeurs.[/box]
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📆 La semaine du 3 mai chez votre libraire 📆
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Et nous aurons l’éternité de Catherine Fradier
Paru au Diable Vauvert
« En laissant mourir le roman, l’homme avait laissé mourir quelque chose de lui, peut-être son humanité. »
Norma, vieille dame au caractère bien trempé, vit avec l’urne de son défunt mari parmi ses nombreux voisins. Romancière au crépuscule de sa vie dans un monde dévasté, elle doit quitter son appartement voué à la destruction et finir ses jours dans un établissement de retraite. Mais telle une Shéhérazade déterminée à obtenir un délai pour choisir sa fin, elle accepte d’être interviewée par une étudiante sur sa vie de « fictionneuse » alors que les livres ont disparu. Et toutes les fictions sont bonnes pour prolonger son récit… Belle réflexion sur la mort, l’amour et la place du livre, un roman réjouissant d’une grande originalité, entre dystopie et littérature.
Première femme de la brigade de nuit du 13e arrondissement de Paris et agent de sécurité, Catherine Fradier a beaucoup bourlingué avant de devenir écrivain. Aujourd’hui romancière, scénariste et nouvelliste, elle a été récompensée par le Grand prix de littérature policière en 2006 pour La Colère des enfants déchus et par le Prix SNCF du polar français en 2008 pour Camino 999.
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Lignes de crête – Promenades littéraires en montagne de Florence Gaillard, Daniel Maggetti et Stéphane Pétermann, avec la collaboration de Jonathan Bussard
Paru chez Noir sur blanc
La montagne suisse a attiré un nombre impressionnant d’écrivains venus du monde entier. L’ouvrage se propose d’explorer les relations très riches entre le paysage et la littérature, à travers vingt randonnées en montagne dans toute la Suisse.
À la fois guide de randonnées, anthologie de textes d’écrivains sur la montagne, et recueil d’éléments géomorphologiques sur le paysage, Lignes de crêtes est illustré par les photographies mystérieuses et envoûtantes d’Olga Cafiero, qui a mis ses pas dans ceux des auteurs.
Chaque itinéraire, enrichi d’éclairages géographiques par Jonathan Bussard, montre que la montagne demeure un espace propice au surgissement de la poésie.
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Brèches de Olumide Popoola et Annie Holmes, traduit de l’anglais par Étienne Gomez
Paru chez Belleville Éditions
« – Ce n’est pas une jungle, ce camp, dis-je à Omid quand il rentra, à la nuit tombée, le manteau mouillé. – C’est quoi, madame, une jungle ? – Une forêt dense, avec des lianes et des fourrés, des oiseaux et des animaux. – Une jungle, c’est un endroit seulement pour les animaux. Et le camp, c’est une jungle, madame. Je vous le dis. – Va te sécher. Je vais faire du thé. »
Calais est une ville frontière. Entre la France et l’Angleterre. Entre eux et nous. Les nouvelles de ce recueil donnent la voix aux espoirs comme aux craintes qui s’élèvent de part et d’autre des barbelés. C’est l’histoire de Sébastien, Calaisien converti à l’islam, qui a décidé de vivre au milieu des réfugiés. De Dlo et Jan qui se cachent dans un camion frigorifique à destination de Douvres, au milieu d’une cargaison d’oranges. De Ghostman, qui joue les passeurs vers l’Angleterre…
Avec humour, intelligence et beaucoup d’humanité, Brèches aborde des questions d’aujourd’hui qui ne peuvent plus être ignorées.
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Les Jardiniers du bitume de Roger Riffard
Paru chez Bouclard éditions
Réédition dans la nouvelle collection « Récidives » du roman de Roger Riffard sorti en 1956 chez Julliard et épuisé depuis des années.
Raconter Roger Riffard c’est comme zieuter les trains de marchandises depuis le quai de la gare. Tour à tour cheminot, puis romancier, puis chansonnier dans les cabarets Rive Gauche et enfin acteur de cinéma façon « troisième couteau », un Riffard peut en cacher un autre. Il atteint finalement son terminus, le 28 octobre 1981, deux heures à peine avant son vieil ami Georges Brassens. Dans l’indifférence quasi-générale.
Au départ, il y a un ouvrier de la CNTA (Compagnie Nationale des Transports Accélérés) prénommé Alexis. Et puis la vie dans un immeuble de banlieue parisienne : celle des petites gens. Le père Carolus au rez-de-chaussée, le fils du voisin Durand qui a chopé la coqueluche, le café du coin pour le jaja et le sandwich au hareng servis par l’Ugénie, la patronne. Mais cette vie bigarrée ne suffit pas à Alexis, qui ressent très vite une irrépressible envie de fuir sa condition pour aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs…
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Étreins-toi de Kae Tempest, récit poétique traduit par Louise Bartlett
Paru chez L’Arche éditeur
Dans ce recueil, Kae Tempest déploie une nouvelle traversée poétique de l’être humain,
suivant le mythe de Tiresias, le prophète aveugle transformé par Héra. Un jeune garçon, baskets aux pieds et écouteurs sur les oreilles, se promène en forêt un matin et délace d’un coup de bâton l’union d’un couple de serpents. Pour le punir de son acte, Héra le transforme en femme. C’est ainsi que débute son errance sublime d’être en être, se délestant de sa peau pour une renaissance à soi. Ce conte contemporain, sensuel et hypnotique, emprunte les sentiers des forêts antiques où se rencontrent des êtres non binaires, riches d’une sensualité non normée. Un hymne à l’Amour.
Figure majeure du spoken word et de la scène musicale internationale, Kae Tempest est auteur.e de textes de poésie, d’un roman et de pièces de théâtre. Son premier roman, Écoute la ville tomber, l’a imposé.e comme « la voix unique de notre époque » (The New York Times). En août 2020, iel annonce sur les réseaux sa décision de changer de nom et explique son souhait de changer son pronom en pronoms multiples et non binaires. En 2021 iel reçoit le Lion d’Argent de la Biennale de Venise 2021 pour l’ensemble de son œuvre poétique.
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La Maison du commandant de Valerio Varesi, traduit de l’italien par Florence Rigollet
Paru chez Agullo
Dans le paysage d’eau et de brume de la Bassa, au bord du Pô, le commissaire Soneri est à l’aise. Avec les anciens du coin, il est le seul à bien connaître cette partie du fleuve, à savoir se déplacer entre les rives, les plaines inondables, les fermes éparpillées dans une terre qui semble habitée par des fantômes.
Alors quand deux cadavres sont retrouvés, c’est lui qu’on charge de l’enquête. L’une des victimes est un Hongrois tué d’une balle dans la tête ; l’autre, un ancien partisan, mort depuis des jours dans sa maison isolée. Deux histoires différentes, liées par un fil que Soneri aura bien du mal à démêler. Entre les pêcheurs de silures venus de l’Est, un trésor de guerre disparu et le nouveau terrorisme rouge, le commissaire mélancolique et gastronome devra naviguer en eaux troubles pour résoudre cette affaire…
Valerio Varesi est né à Turin le 8 août 1959 de parents parmesans. Diplômé en philosophie, il devient journaliste en 1985. Il est l’auteur de onze romans au héros récurrent. Les enquêtes du commissaire Soneri, amateur de bonne chère et de bons vins parmesans, sont traduites en huit langues.
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