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Littérature Francophone

Marin Fouqué, la voix forte du sud 7-7

Yann Leray
Par Yann Leray
Publié le 30 août 2019
10 min de lecture
77

[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]V[/mks_dropcap]éritable révélation de cette rentrée, le premier roman de Marin Fouqué a emballé une grande partie de la rédaction d’Addict-Culture. Quatre d’entre-eux vous parlent de 77 paru aux éditions Actes Sud.

77

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Le point de vue de Yann Leray :

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Jusque-là peu convaincu par les poids lourds français de cette rentrée littéraire, c’est avec intérêt que l’on découvre ce premier roman à propos duquel l’éditeur nous parle « d’énergie brute » de « construction des corps », « d’invention et de vérité ». Au-delà de l’emphase éditoriale, on pourra se réjouir de lire ici un texte fort et de découvrir un jeune auteur qui a su trouver une voix qui frappe et hypnotise, un long monologue intérieur.

Le narrateur regarde le ramassage scolaire partir mais lui reste assis dans l’abribus. Il va rester seul toute la journée, à fumer des joints et à penser. À s’immerger dans les souvenirs, à remonter le temps jusqu’à cette période pas si lointaine où le Traître s’appelait encore Enzo et où la fille Novembre venait compléter leur trio. À repenser au grand Kevin qui lui a appris à relever la tête et à devenir un homme.

Dans ce département qui n’est ni Paris ni la banlieue, ce territoire du « 7-7 », il faut vivre et grandir malgré l’ennui, malgré les situations familiales « compliquées », comme l’est celle du narrateur, qu’on finira par deviner au fil du récit, comme l’est également celle de la fille Novembre, qui se fait dérouiller par son père… Comme le sont finalement les histoires de celles et ceux qui arrivent ici. Au rythme des voitures qui passent devant lui et dont il recense les couleurs, le narrateur laisse courir son esprit, dérouler ses pensées à mesure que les joints font leur effet, il revit ses dernières années dans ce pays qui n’en est pas vraiment un, ces terres floues dont on ne sait comment s’extraire.

On ne sera pas surpris d’apprendre que Marin Fouqué, entre autres activités, écrit de la poésie, du rap et mêle sur scène textes et musique. Le flow impressionnant de 77 en atteste, le jeune homme sait manier la langue et apprivoiser les mots, même s’ils semblent parfois animés d’une volonté propre, comme l’est notre conscience. Écrit d’un bloc, son texte peut impressionner tant il est dense mais il a su lui donner la fluidité du cours de la pensée et un élan qui semble tout emporter sur son passage. Roman d’apprentissage dans un coin de France où il est difficile de se faire une identité, 77 rappellera furieusement le magnifique Fief de David Lopez qui nous avait enthousiasmés l’an dernier et obtenu le prix du livre Inter 2018.

Marin Fouqué bouscule cette rentrée littéraire et l’on ne peut que s’en réjouir. En donnant une voix à ceux qui peinent à se faire entendre, il semble avoir trouvé la sienne, qui sonne juste à nos oreilles et résonne encore bien après que l’on ait refermé le livre.[/mks_pullquote]

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Le point de vue de Charlotte Desmousseaux :

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La petite bombe de la rentrée c’est celle-là ! Entre Fief, L’été des charognes et Leurs enfants après eux. Ce livre-là pulse, slame, scande, invoque et convoque son lecteur. Ça envoie et c’est bon, c’est puissant, saisissant, atypiques, addictif.

Il y a dans cette écriture l’ancrage d’une nouvelle génération qui n’a peur ni de la forme, ni du propos, qui travaille autour du passage de l’adolescence à l’âge adulte et sur comment les lieux nous marquent, nous habitent, nous transforment.

Il y a de la poésie portée sur le bitume, les corps, les langues, les enfances, la nature et l’espace, l’architecture, la contrainte urbaine. Il y a de l’énergie, du désœuvrement, de la violence. C’est l’écho du monde qui bruisse à nos oreilles, qui frappe sous nos langues, nos ongles, nos yeux vivifiés par la puissance du style.[/mks_pullquote]

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Le point de vue d’Adrien Meignan :

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Marin Fouqué débarque dans le milieu littéraire de la meilleure des façons. Avec son roman 77 (à prononcer sept-sept) celui que l’on pouvait connaitre par ses performances poétiques et sa participation au collectif L’armée noire, initié par Charles Pennequin, fait un bond en avant littéraire. C’est un parcours inédit et toute la puissance de ce premier roman inaugure l’œuvre d’un dynamiteur littéraire. Sorte de quête initiatique d’un jeune homme dans le sud de la Seine et Marne, là où Paris n’a pas encore remplacé les champs par des parkings, ce roman est aussi puissant que bienveillant.

On suit dans 77 les pensées d’un gamin assis dans un Abribus. « MÉTALLISÉE, MÉTALLISÉE, MÉTALLISÉE », trois voitures viennent de passer dans son champ de vision. Depuis son banc, il voit le monochrome marron de cette bonne terre grasse du sud 77. Le père Mandrin, fermier du coin, la cultive avec amour. Au rythme des voitures qui passent, on suit le narrateur dans ses remémorations. Il y raconte ce qu’il était et ce qu’il est devenu. Avant, c’était un gamin frêle avec deux amis, la fille Novembre et Enzo le traître « parti dans le privé à sainte-ta-mère-la-bâtarde », maintenant il est là, le bus scolaire est passé, il n’est pas monté, restant dans son abri, se fondant dedans.

L’histoire que raconte Marin Fouqué à travers les pensées de ce gamin de Seine et Marne est celle de n’importe quel jeune vivant dans un hameau en périphérie de métropole. Elle n’est pas atypique. Pourtant ce qui brûle dans ce roman, c’est la rage transmise par le style aiguisé de l’auteur. C’est un hymne à ceux qui galèrent et chacun pourra se reconnaître ou y voir un proche. Marin Fouqué écrit une fiction comme on balance son poing à l’oppresseur. En cela, il produit un livre généreux par sa compassion. Chaque personnage de 77 est décrit de manière honnête et franche. C’est juste de l’humain qui en ressort et ce n’est pas rien.

On peut rapprocher l’écriture de Marin Fouqué de celle de David Lopez (Fief aux éditions du Seuil) ou de Simon Johannin (L’été des charognes et Nino dans la nuit aux éditions Allia) sans pour autant les confondre. Depuis quelques années, l’élan d’une nouvelle écriture décomplexée se déploie dans le paysage littéraire. Les livres de ces auteurs et d’autres libèrent d’un geste franc l’écriture francophone. La meilleure des choses à faire est de partager et relayer un livre comme 77 de Marin Fouqué et renforcer sa place acquise dans une littérature qui ne tournera plus en rond.[/mks_pullquote]

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Le point de vue de L’ivresse Littéraire :

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Je ne vais pas reparler de l’histoire en tant que telle, mes chers comparses l’ont parfaitement bien fait mais je ne résiste à l’envie d’ajouter quelques mots. En refermant 77, je n’ai pu m’empêcher de penser à Kid d’Eddy de Pretto, on n’aime ou n’aime pas il n’empêche qu’il est question de virilité abusive dans ce roman. Il est d’ailleurs question d’abus en tout point. Abus de poings, abus de virilité, abus de crachats, abus de joints, abus de faiblesse… Mais des abus qui reflètent cette génération d’oubliés. Génération brisée. Fracassée. Des abus qui sonnent comme un cri de rage. Dénonciation du poids des autres. D’une société qui impose.

De sa voix singulière, Marin Fouqué nous balance un premier roman qui s’abat sur nous comme une tornade. Trace à la vitesse d’une bagnole sur une route tranquille. Un roman qui pulse par son flow et ses punchlines. Mots sans détours. Incisifs. Verbes qui claquent. Mots boxeurs. Il dépoussière le côté parfois « convenu » de la littérature française et c’est sacrément bon de lire un roman qui en a sous le capot ou la capuche ![/mks_pullquote]

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77 de Marin Fouqué
Paru aux éditions Actes Sud, le 21 août 2019

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Etiquettes201977Actes sudDavid LopezMarin Fouquérentrée littéraire 2019RL 2019Seine et Marnesimon johannin
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