[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]P[/mks_dropcap]olar très noir à Melbourne ! Une vieille affaire, quasiment classée, doit trouver son dénouement plus de vingt-cinq ans après les faits.
En 1990, une jeune fille est retrouvée morte, chez elle, après un jeu sexuel qui a mal tourné. Classée sans suite malgré la présence de quatre jeunes flics lors de la soirée précédent la mort d’Isobel Vine…
Or, donc, vingt-cinq ans après, un de ces flics postule à un poste haut gradé. Il faut donc que son nom soit totalement blanchi dans cette vieille histoire.
Pour cela, Darian Richards est rappelé à Melbourne. Il va mener une enquête acharnée, aidé par son adjointe Maria.
Au programme de L’affaire Isobel Vine, policiers corrompus, professeur de lycée pour le moins léger, et trafic de cocaïne.
Tony Cavanaugh maîtrise son sujet, ballade son lecteur dans une enquête fouillée et dans la ville de Melbourne dont ses personnages écument les quartiers.
C’est un livre dense mais passionnant. Cavanaugh nous propose un regard aiguisé sur la corruption de certains policiers et sur le rôle politique qu’ils peuvent jouer.
Un regret toutefois, on le comprend à la lecture, ce ne sont pas les premières aventures de Darian Richards, et l’auteur nous dévoile quelques pans que les lecteurs de langue anglaise doivent connaître.
L’affaire Isobel Vine de Tony Cavanaugh, traduit de l’anglais (Australie) par Fabrice Pointeau, Sonatine Éditions, avril 2017.