[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#008080″]E[/mks_dropcap]t boire ma vie jusqu’à l’oubli, de Cathy Galliègue, c’est l’histoire d’une douleur, d’une amnésie traumatique, parce que parfois, se souvenir, ça fait un mal de chien. Alors, on jette la bouteille des souvenirs à la mer. C’est aussi une magnifique lumière, celle de l’Espoir, en dépit de ces larmes, trop nombreuses. C’est l’histoire d’une résilience, d’un passé qu’il faut apprendre à dompter, parce que de toute façon, il fait partie de nous. De nos gênes. Qu’il est impossible de le gommer.
Betty porte sur ses épaules le poids de la souffrance. Une douleur qu’elle noie, nuit après nuit, dans l’alcool. Quand on va mal, très mal, quand on pense que tout est foutu, que le bonheur c’est pour les autres, alors on fait comme on peut. On bricole. Avec ces pans, ces blancs, ces noirs, ces bouts de rien, ces bouts de tout. Avec des artifices. Betty, elle veut oublier. Et ne pas oublier. Se souvenir de tout. Parce qu’oublier serait trahir. Oublier parce que se souvenir est trop douloureux.
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