[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#4687bf »]T[/mks_dropcap]hriller ? Espionnage ? Science-Fiction ? Pourquoi choisir ? Counterpart est les trois à la fois.
Starz, concurrente directe d’HBO et qui devance de peu Showtime en terme d’abonnés, vient de nous offrir, en avant-première, sa nouvelle petite bombe. La dernière en date étant l’inclassable et inquiétant American Gods. La diffusion de Counterpart est prévue pour ce mois-ci. Et autant dire, les gens, qu’on va en redemander.
Dans, ce qui me semble, un des meilleurs pilotes de ces derniers mois (rappelons que nous avons été gâtés de ce côté-là avec Legion, The Handmaid’s Tale et, plus récemment, Happy !), nous sommes très rapidement mis au fait des trois genres de l’histoire : le réalisateur, Morten Tyldum (qui n’est autre que le papa de The Imitation Game et Passengers) commence par une scène d’action très américanisée se déroulant dans ce qui semblerait être la capitale allemande, Berlin (je précise pour ceux qui étaient trop occupés à jouer à Pokemon Go pendant les cours d’histoire-géo).
La découverte, sur une scène de crime, d’un sac rempli de différentes devises et de « passeports », nous laisse immédiatement penser que nous plongeons dans une série d’espionnage classique.
Mais très rapidement, quelques petits indices, que je te laisserai découvrir par toi-même, nous ouvrent les portes d’un monde plus dystopique qu’il n’y paraît au premier abord.
GÉNÉRIQUE.
Ainsi donc, faisons-nous la rencontre du personnage principal, Howard Silk (joué par l’inéluctable J.K Simmons, depuis son rôle de professeur pervers dans Whiplash), un « monsieur-tout-le-monde » travaillant dans les bureaux d’une organistion internationale. Cet homme, déjà quasi invisible dans la jungle urbaine, devient complètement anonyme lorsqu’il revêt son costume gris, se défait de tout effet personnel (montre, alliance…) pour les besoins de son poste qui consiste à entrer dans une boîte, à cocher des cases puis repartir.
Tout ceci n’est pas sans rappeler certaines scènes administratives du très culte film de Terry Gilliam, Brazil. Une fois son travail terminé, on se rend compte que la routine n’est pas limitée au cadre professionnel chez Howard. En effet, tous les soirs, il se rend à l’hôpital au chevet de sa femme dans le coma, à qui il apporte un bouquet de fleurs. Cet homme vit donc dans un camaïeu de gris qui semble immuable.
Pourtant, Howard voudrait bien voir quelque chose changer, bouger, dans son quotidien. N’importe quoi. Et pourquoi pas une promotion ? Après tout, un poste vient de s’ouvrir au service « Stratégie » de l’entreprise pour laquelle il travaille depuis près de 30 ans. Mais non. Son sympathique jeune collègue Marcel s’est vu promu à sa place. Bonjour Tristesse, comme disait Françoise !
Cependant, le lendemain, qui ressemble à la veille et aux jours précédents, il va se passer quelque chose pour Howard. L’accès à son poste lui sera refusé et il sera mené dans une pièce sombre et inquiétante, en sous-sol de son lieu de travail. Une fois rentré, plus rien ne sera jamais pareil pour Howard.
Si tu veux en savoir plus, les gens, rendez-vous le 21 Janvier prochain, chez ton habituel dealer de séries.
En attendant, to be continuède…
https://youtu.be/i1f0VWv91nc