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✨ En cette période de préparatifs des fêtes de fin d’année nous vous proposons, comme l’année dernière, de retrouver nos conseils de cadeaux de Noël ! Et parce que la littérature n’a pas d’âge il sera question ici d’ouvrages de tout temps !
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[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]P[/mks_dropcap]eut-être faites-vous partie de ces lecteurs qui pensent que polar et humour, ça ne fait pas bon ménage. Vous avez d’excellentes excuses : généralement, les tentatives d’association tournent à la catastrophe. Seul Donald Westlake peut vous faire changer d’avis… Coup de chance : les éditions Rivages ont décidé de publier sous forme de recueil trois épisodes des aventures de John Dortmunder : Pierre qui roule (1970, sorti en France en 2007), traduit par Alexis G. Nolent, Personne n’est parfait (1977, sorti en France en 2007), traduit par Henri Collard et Dégât des eaux (1990, sorti en France en 2003), traduit par Jean Esch.

Donald Westlake (1933-2008) est un personnage unique dans l’univers du polar : auteur de plus de cent romans, porteur d’une bonne dizaine de pseudonymes, ses deux personnages principaux sont deux cambrioleurs professionnels qui présentent pratiquement autant de ressemblances que de différences. Le premier, Parker, prend vie sous la plume de Richard Stark, l’un des pseudos de Westlake : cambrioleur de haut vol, il a fait l’objet de 24 romans publiés entre 1962 et 2008 et fait également des apparitions dans d’autres œuvres de l’auteur.
Le deuxième, John Dortmunder, fait son apparition en 1970 avec Pierre qui roule, et sera le héros de 14 romans et quelques nouvelles. L’homme est extrêmement intelligent, planifie ses actions avec minutie, mais… il n’a pas de chance. Et ce manque de bol chronique va donner à Westlake l’occasion de le mettre dans des situations impossibles, aussi absurdes et cocasses les unes que les autres.
Dans Pierre qui roule, John Dortmunder, tout juste sorti de prison et fauché comme les blés, a pour mission de dérober la fabuleuse émeraude Balabomo. Le voilà donc parti avec son équipe. Et avec la chance qu’il a, ce n’est pas une fois qu’il devra dérober le joyau, mais deux, trois, quatre cinq fois… On pourrait croire que la persévérance paie. Pas toujours, hélas.
Dans Personne n’est parfait, Dortmunder est censé voler un tableau baptisé La folie conduisant l’homme à la ruine, pour lequel son propriétaire compte bien toucher une belle prime d’assurance. Facile… Eh bien non, avec Dortmunder rien n’est jamais facile.
Dans Dégât des eaux, notre homme est confronté à une vieille ordure prête à faire exploser un barrage pour récupérer un trésor de 750 000 $. Dortmunder aimerait bien éviter la catastrophe, mais récupérer quand même le magot. Mais bien sûr, ça se gâte…
Le titre du recueil, Encore raté ! n’aurait pas pu être mieux choisi. Trois romans superbement construits, trois intrigues au cordeau, de l’action à revendre, et fous rires innombrables garantis. Que demander de plus ?
Encore raté ! de Donald Westlake
Traduit par Jean Esch, Alexis G. Nolent et Henry Collard paru aux Editions Rivages