[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]I[/mks_dropcap]l était une fois une jeune fille perdue dans une immense forêt…
C’est ainsi que pourrait commencer cette histoire… s’il s’agissait d’un conte.
Tout le laisse pourtant à penser. Une jeune fille, l’innocence incarnée, débarque dans la jungle new-yorkaise pour devenir ballerine.
Rien qu’à la lecture de ces quelques mots, je sens bien que j’ai déjà perdu l’attention de la majorité d’entre vous.
Alors essayons autrement.
Dans un obscur royaume, où les ténèbres aveuglent ses proies pour mieux les dévorer, une âme pure et meurtrie déchire le voile et laisse entrer la lumière…
C’est ainsi que pourrait commencer cette histoire…s’il s’agissait d’une tragédie.
Tout le laisse pourtant à penser. Une jeune femme, fuyant un passé trouble, débarque dans l’impitoyable monde du ballet dans l’espoir de permettre au blanc cygne de renaître de ses cendres.
Aïe ! Je te sens toujours aussi divisé, les gens.
Et c’est sans doute là que le bât blesse dans cette série. On ne sait quelle histoire nous est contée tellement elle balance d’un genre à l’autre.
Cependant, si tu focalises un peu mieux ton attention sur les premières secondes, sur le titre de chaque épisode…
Si tu te laisses aller au rythme parfois déroutant mais toujours impeccablement précis de la réalisation…
Si tu avances dans le tourbillon de cette narration sans jamais savoir où elle veut te mener…
Tu découvriras que ce ballet, qui nous est proposé, n’est autre que… L’Art de la Guerre.
Alors, ce pas-de-deux, to be continuède ?