[box type= »shadow » align= »aligncenter » class= » » width= »700″]Tous les lundis, nous vous proposons des suggestions de lecture parmi les romans qui sortent en librairie cette semaine. Un format court, informatif, complémentaire de nos autres rubriques littéraires : de quoi aiguiser votre curiosité et vous donner envie de découvrir encore plus de littératures d’ici et d’ailleurs. Pour cette nouvelle rubrique, les présentations sont basées sur les informations communiquées par les éditeurs.[/box]
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📆 Le 21 Janvier chez votre libraire 📆
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Une gifle de Marie Simon
Paru chez Autrement
Antoine et Chloé forment un couple bien sous tous rapports. Mais chacun porte ses fêlures, ses failles intimes qui les ont construits et déconstruits dans leur jeunesse.
Après le temps des amours, du bonheur, se met en place la spirale de la violence et survient la première gifle : celle qui va tout détruire. Peut-on échapper à son enfance ? A soi-même ?
Marie Simon dresse par la fiction l’histoire d’une violence intime, psychologique et physique.
La romancière Marie Simon, auteur de « Ce que j’appelle jaune » (dont nous vous avons déjà parlé ici) et de « Les pieds nus« , parus chez Léo Scheer nous avait confié un précieux texte inédit que vous pouvez lire ici et dont voici un court extrait :
« Regarde comme je suis déterminée, et crois-moi: je n’aurai pas peur. Sois raisonnable, tu ne sais pas marcher, ni courir sur les toits. Ne regarde pas les nœuds, regarde en bas, diminue, rétrécis. Tais-toi s’il te plaît, entre dans ce dé à coudre. De toute façon, ma douleur, je ne te parlerai plus. »
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Division Avenue de Goldie Goldbloom, traduit par Éric Chédaille
Paru chez Christian Bourgois
Il existe à New York une rue au nom évocateur : Division Avenue. Elle se situe dans une partie spécifique de Brooklyn: le quartier juif orthodoxe. C’est là que vit Surie Eckstein, qui peut s’enorgueillir d’une vie bien remplie: mère de dix enfants, elle passe des jours tranquilles avec sa famille, et s’apprête même à devenir arrière-grand-mère… à 57 ans. Mais alors qu’elle pensait être ménopausée, Surie découvre qu’elle est enceinte. C’est un choc: une grossesse à cet âge, et c’est l’ordre du monde qui est bouleversé. Surie décide de taire la nouvelle – quitte à mentir à sa famille et à sa communauté.
Ce faisant, Surie doit affronter le souvenir de son fils Lipa, lequel avait – lui aussi – gardé le silence sur une part de sa vie. Le secret peut être une protection, il est aussi parfois une violence.
Avec Division Avenue, Goldie Goldbloom trace le portrait empathique, tendre et saisissant d’une femme à un moment charnière de son existence, et aux prises à diverses loyautés.
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La mer d’innocence, de Kishwar Desai , traduit par Benoîte Dauvergne
Paru aux éditions de L’Aube, (Mikros Noir) 21/01/2021
Goa, ancien paradis hippie, est une destination à la mode pour les jeunes du monde entier. Sauf qu’une jeune touriste britannique y est agressée par des Indiens puis portée disparue. Simran Singh, piquante travailleuse sociale, y passe justement ses vacances avec Durga, sa fille adoptive, quand elle reçoit une vidéo sur son téléphone portable qui va donner une tournure totalement inattendue à son séjour. Commence alors une longue enquête pleine de rebondissements, et la découverte pour le lecteur d’un Goa sombre et inquiétant. Trafics de drogue, disparitions inexpliquées de touristes, meurtres, mafia… Kishwar Desai s’attache une nouvelle fois à dénoncer la violence et la corruption qui sévissent en Inde, et sa maîtrise du suspense ne fait que se confirmer !
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Ripley entre deux eaux, de Patricia Highsmith, traduit par Pierre Ménard
Nouvelle édition parue chez Calmann-Lévy
Tom Ripley s’est installé dans une belle demeure près de Fontainebleau, auprès de sa charmante épouse Héloïse, et passe ses journées à jardiner et à fréquenter la brasserie du village. Se serait-il soudain assagi ? Son paisible quotidien est cependant troublé par l’arrivée d’un couple, les Pritchard, qui s’installe juste à côté de chez eux. Le mari se met à harceler Ripley : il le suit partout, l’espionne chez lui, ne cesse de lui poser des questions. Pire, à cause de cet encombrant voisin, un ancien cadavre refait surface. C’en est trop pour Ripley : si Pritchard semble tout savoir de lui, il n’a pas idée d’à qui il a affaire.
Ce cinquième et dernier volume des aventures de Tom Ripley nous entraîne encore et toujours plus profondément dans des abîmes psychologiques que Patricia Highsmith excelle à ouvrir sous nos yeux.
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Analphabète de Mick Kitson, traduit par Céline Schwaller
Paru chez Métailié
Sur son lit de mort, son père lui a fait promettre de ne jamais essayer de retrouver sa mère qui les a abandonnés quand il était bébé. Mais comment trouver Mary Peace, cette femme élevée dans une communauté créée par son père, gourou et cultivateur de fraises? Il lui a lu dès l’enfance la Bible, le Coran, le Livre des Morts tibétain, Mein Kampf, Le Manifeste communiste… mais ne lui pas appris à lire et à écrire. Elle n’est jamais allée à l’école. Elle se débrouille avec les nombres, elle sait faire sa signature. En fait, elle sait faire tout un tas de signatures… Il lui a aussi appris à ne rien vouloir de matériel, mais, sur ce coup-là, il n’a pas réussi. Elle adore le luxe. Elle arnaque, vole et fuit. Les hommes riches et naïfs sont sa proie de prédilection. Mary a du métier et sait effacer ses traces. Mais cette fois c’est Jimmy Shaski, un jeune homme débrouillard, son fils, qui est à ses trousses. Ainsi que Julie Jones, la flic tenace. Un roman drôle, puissant et lumineux, où l’auteur touche à des sujets complexes comme l’abandon, la misère et la déception, avec un humour et une légèreté qui captivent et émeuvent.
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Silhouettes de mort sous la lune blanche de Kââ
Paru à La Table ronde (La petite vermillon)
«Silhouettes de mort sous la lune blanche est le premier roman de Kââ mettant en scène son narrateur sans nom, truand dandy, mercenaire sans scrupule et tueur sans pitié. Ce héros négatif apparu au mitan des années 80 est finalement le parfait reflet de l’époque dans laquelle il évolue, à cette différence qu’il n’a pas l’hypocrisie de masquer son cynisme et son hédonisme derrière les apparences de la respectabilité.
Cette histoire de cavale commence par un hold-up qui tourne mal où le narrateur est obligé d’abattre un de ses jeunes complices qui a tendance à tirer trop facilement dans le tas. Manque de chance, le gamin a deux frères pas commodes… Alors on peut commencer à fuir, à abattre d’autres copains et à s’enfuir avec leurs veuves aux mœurs plus que légères et à la gâchette facile.
Autant dire qu’il règne dans ce roman, pour reprendre les mots de l’homme sans nom, « un froid exemplaire ».» Jérôme Leroy.
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