[box type= »shadow » align= »aligncenter » class= » » width= »700″]Tous les lundis, nous vous proposons des suggestions de lecture parmi les romans qui sortent en librairie cette semaine. Un format court, informatif, complémentaire de nos autres rubriques littéraires : de quoi aiguiser votre curiosité et vous donner envie de découvrir encore plus de littératures d’ici et d’ailleurs. Pour cette nouvelle rubrique, les présentations sont basées sur les informations communiquées par les éditeurs.[/box]
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📆 Le 1er février chez votre libraire 📆
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La République des faibles de Gwenaël Bulteau
Paru à la Manufacture de livres
Le 1er janvier 1898, un chiffonnier découvre le corps d’un enfant sur les pentes de la Croix Rousse. Très vite, on identifie un gamin des quartiers populaires que ses parents recherchaient depuis plusieurs semaines en vain. Le commissaire Jules Soubielle est chargé de l’enquête dans ce Lyon soumis à de fortes tensions à la veille des élections. S’élèvent les voix d’un nationalisme déchaîné, d’un antisémitisme exacerbé par l’affaire Dreyfus et d’un socialisme naissant. Dans le bruissement confus de cette fin de siècle, il faudra à la police pénétrer dans l’intimité de ces ouvriers et petits commerçants, entendre la voix de leurs femmes et de leurs enfants pour révéler les failles de cette république qui clame pourtant qu’elle est là pour défendre les faibles. Avec ce premier polar historique, Gwenaël Bulteau, d’une plume aussi poétique que vibrante, nous fait entendre la clameur d’un monde où la justice peine à imposer ses règles, au détour d’une enquête qui fera tomber les masques un à un.
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Sélection naturelle, de Caoilinn Hughes, traduit par Anne Hasier
Paru chez Christian Bourgois
Sélection naturelle est un roman de la crise: crises sociale, financière, familiale et, en fin de compte, personnelle. Au centre de son intrigue se trouve Gael Foess, une héroïne inoubliable: élevée à Dublin par des parents carriéristes (une mère chef d’orchestre, un père qui travaille dans la finance), elle apprend dès son plus jeune âge combien les idéaux et les ambitions peuvent être compromis.
Suite au krach boursier de 2008, Gael décide de s’en sortir coûte que coûte. Elle quitte son Irlande natale pour Londres puis New York, fréquente les galeries d’art, décidée à trouver un moyen de subvenir à ses besoins et à ceux de ses proches. Les crises d’épilepsie de son frère, lors desquelles il peint des toiles abstraites, pourraient bien l’y aider. Car au fond, Gael n’a qu’un but : prouver au monde combien il est facile de retourner le système contre lui.
« Ma plus grande découverte de l’année. Les personnages de Hughes sont singuliers et ne ressemblent à aucun autre. Un roman original de bout en bout.» David Vann
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Une falaise au bout du monde de Carl Nixon, traduit par Benoîte Dauvergne
Paru aux éditions de l’Aube
1978. Une pluie incessante, quelque part sur la côte ouest de la Nouvelle-Zélande. Des enfants endormis à l’arrière d’une voiture. Le drame semble inévitable.
À peine arrivée sur le continent, la famille Chamberlain, fraîchement débarquée d’Angleterre, disparaît dans la nuit.
2010. Suzanne reçoit un appel du bout du monde. Les ossements de l’un de ses neveux ont été retrouvés. Étrange : il aurait vécu plusieurs années après sa disparition. Mais où ? Comment ? Et qu’en est-il des autres membres de la famille ?
Ur roman noir magistral signé Carl Nixon, auteur né en 1967 à Christchurch (Nouvelle-Zélande), où il vit toujours. Auteur de nouvelles récompensées, il se consacre désormais à l’écriture de romans noirs. Ses romans précédents, Rocking Horse Road et Sous la terre des Maoris, sont également disponibles chez le même éditeur.
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Une saison douce de Milena Agus, traduit de l’italien par Marianne Faurobert
Paru chez Liana Levi
Dans un petit pays à l’intérieur des terres sardes, le Campidanese, rendu à la monoculture d’artichaut et aux mauvaises herbes, la vie des habitants se déroule sans trop de secousses, à l’abri des murs gris ciment des maisons rénovées. Un pays « perdu », sans plus aucune vocation, comme échoué, oublié du monde qui l’entoure. Jusqu’à ce qu’arrivent « les envahisseurs » : une poignée de migrants venus de loin et de volontaires qui les accompagnent, censés s’installer dans le Rudere, une maison abandonnée ouverte à tous les vents. Tout le monde est déconcerté, paysans et envahisseurs : « Ce n’est pas le bon endroit », répète-t-on dans les deux camps – l’un s’effraie d’une telle nouveauté tombée du ciel, l’autre se sent catapulté dans ce « coin perdu » où les trains ne s’arrêtent plus. Mais la vie, même quand elle semble glisser dans l’absurde, est toujours ouverte à l’avenir, dans un éternel « faire, défaire et refaire ». Et grâce à cette étrange assemblée humaine, les potagers commencent à donner, le Rudere à se peupler et les émotions à se partager.
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Red man, de Jean-François Chabas
Paru Au Diable Vauvert
Dans le centre rouge de l’Australie, les méfaits de la colonisation ont précipité les natifs dans l’alcool, la violence et la consommation d’une drogue qui ravage corps et cerveau. Marvellous, jeune Aborigène déjà accro à l’ice, est réduit au vol pour survivre. Même le Red Man, guerrier magique et mystérieux de la tradition aborigène, semble incapable de le sauver.
Mais dans le désert, une rencontre va bouleverser sa vie à jamais.
Extrait de l’introduction : « Je veux dire ici aux Aborigènes, eux que j’ai parfois trouvés au cœur d’une très grande misère, matérielle et morale, ma très profonde affection, et surtout mon respect. J’aurais dû être accueilli avec des pierres. Mais quand je marchais, partout sur l’île, des heures et des heures, à la rencontre des natifs, souvent l’on m’a ouvert les bras, en m’appelant Brother… »
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Les Roses noires de Gérard Mordillat,
Paru chez Albin Michel
Cybèle, Nora, Rome, Vivi : quatre femmes, quatre histoires qui représentent chacune une forme de résistance. À la guerre, au fascisme, à la mort, à l’oubli. Quatre roses noires qui n’ont pour arme que leur courage, leur détermination et leur force d’aimer. Ce sont elles les véritables héroïnes de cette dystopie. Entraînant dans leur sillage Orden, un poète réfractaire, poursuivi par la milice armée à la solde de l’ordre nouveau qui gouverne le pays, elles sont les fers de lance d’un réseau de résistance qui prépare une insurrection. Dans ce roman politique, engagé, Gérard Mordillat, l’auteur de La Tour abolie et La Brigade du rire, nous parle de la France d’aujourd’hui et d’un monde qui est presque déjà le nôtre : celui de la confiscation des outils démocratiques, de la carte blanche laissée à la police, de la surveillance généralisée, de l’ambiance insurrectionnelle qui ne cesse de croître. L’écrivain des Vivants et les morts va droit au but : « Ce livre d’urgence, il faut le lire comme on boit un alcool fort ! »
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