[box type= »shadow » align= »aligncenter » class= » » width= »700″]Tous les lundis, nous vous proposons des suggestions de lecture parmi les romans qui sortent en librairie cette semaine. Un format court, informatif, complémentaire de nos autres rubriques littéraires : de quoi aiguiser votre curiosité et vous donner envie de découvrir encore plus de littératures d’ici et d’ailleurs. Pour cette rubrique, les présentations sont basées sur les informations communiquées par les éditeurs.[/box]
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📆 Le 15 février chez votre libraire 📆
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Les femmes n’ont pas d’histoire de Amy Jo Burns, traduit de l’anglais (US) par Héloïse Esquié
Paru chez Sonatine
Dans cette région désolée des Appalaches que l’on appelle la Rust Belt, la vie ressemble à une damnation. C’est un pays d’hommes déchus où l’alcool de contrebande et la religion font la loi, où les femmes n’ont pas d’histoire. Élevée dans l’ombre de son père, un prêcheur charismatique, Wren, comme sa mère avant elle, semble suivre un destin tout tracé. Jusqu’au jour où un accident lui donne l’occasion de reprendre sa vie en main.
Ce premier roman inoubliable, qui dépeint la lutte de deux générations de femmes pour devenir elles-mêmes dans un pays en pleine désolation, annonce la naissance d’une auteure au talent époustouflant.
Amy Jo Burns a grandi en Pennsylvanie. Elle est l’auteure d’un mémoire dénonçant un scandale sexuel survenu dans sa ville natale. Les femmes n’ont pas d’histoire est son premier roman.
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Happy Family de Kathleen Collins, traduit de l’anglais (US) par Hélène Cohen et Marguerite Capelle
Paru aux éditions du Portrait
Après Journal d’une femme noire, les Éditions du Portrait publient Happy Family, second et dernier recueil de Kathleen Collins, au titre malicieux et ironique, composé de douze fictions. Dans les États-Unis des années 60-70, l’émancipation des Afro-Américains et des femmes promet des lendemains qui chantent. Mais les stéréotypes et traditions qui nourrissent racisme et sexisme ne s’éteindront pas en un jour. En plongeant le lecteur dans les relations amoureuses, familiales et amicales de ses personnages, Kathleen Collins explore par une alternance des points de vue, leurs mondes intérieurs et complexes, en butte avec un monde extérieur souvent séduit par les simplifications. On y retrouve un regard sincère à l’esthétique cinématographique, qui donne toute sa puissance à son écriture poétique.
Célébrée par le Women Prize for fiction en 2019, cette féministe a été la première réalisatrice noire de longs métrages avec Losing Ground (1982), mythique parmi les cinéphiles.
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Le Sixième ciel (Eustache & Hilda II) de Leslie Poles Hartley, traduit de l’anglais par Lisa Rosenbaum
Paru à La Table ronde
Étudiant boursier à Oxford, Eustache Sherrington doit apprendre à concilier ses études et les joyeuses soirées entre amis. Sa sœur Hilda est devenue directrice d’une clinique. Sa réussite, sa beauté et jusqu’à son étrangeté fascinent les camarades d’Eustache. Quand Dick Staveley, qu’ils n’ont pas revu depuis l’enfance, les invite à passer le week-end chez ses parents, Eustache s’inquiète de l’image qu’ils renverront aux autres invités – Hilda si solide, et lui si fragile… Alors qu’il n’aspirait qu’à se promener sur la plage, Hilda part faire un tour en avion avec Dick…
Deuxième tome de la trilogie « Eustache & Hilda », Le sixième ciel nous conduit dans le labyrinthe de la personnalité d’Eustache, qui contient autant de portes que la propriété des Staveley. À la lueur d’une bougie, on le suit dans l’obscurité des couloirs, scrutant avec curiosité les personnages qui gravitent autour de cette figure de proue qu’est Hilda.
La trilogie « Eustache et Hilda » a paru entre 1944 et 1947. C’est en 1953 que LP Hartley publiera Le Messager, qui lui vaudra un succès international et mérité, et qui inspirera à Joseph Losey son film du même nom, sorti en 1971 dans une adaptation de Harold Pinter.
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Les Abattus de Noëlle Renaude
Paru chez Rivages / Noir (poche)
Un jeune homme sans qualité relate ses années d’apprentissage entre 1960 et 1984 dans une petite ville de province, au sein d’une famille pauvre et dysfonctionnelle. Marqué par la poisse, indifférent au monde qui l’entoure, il se retrouve néanmoins au centre d’événements morbides : ses voisins sont assassinés à coups de cutter, son frère cadet commet un braquage et disparaît avec le magot, des malfrats reviennent régler leurs comptes, une journaliste qui enquêtait sur le narrateur est retrouvée noyée, etc., jusqu’au jour où lui-même disparaît sans laisser de traces.
Dans la deuxième partie, situé en 1984, son entourage cherche à comprendre ses motivations, le considérant tantôt comme une victime, tantôt comme un importun, tantôt comme un suspect.
Noëlle Renaude est l’auteure de nombreuses pièces publiées par les éditions Théâtrales depuis 1989. Son œuvre protéiforme, aux innombrables personnages, explorent la scène tout en la provoquant. Elle est également l’auteure, sous pseudonymes, de fictions publiées dans la revue Bonne soirée, dont l’une est en cours d’adaptation cinématographique par Antonin Peretjatko. Les Abattus est son premier roman.
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La Fille du sculpteur de Tove Jansson, traduit du suédois par Catherine Renaud
Paru chez La Peuplade
La fille du sculpteur raconte une enfance vécue comme un rêve, inspirée de celle de Tove Jansson, au début du XXe siècle, entre Helsinki et la maison familiale sur une île de l’archipel de Porvoo, où ses parents artistes se retiraient pour l’été. Dans ce livre éminemment onirique, les êtres humains se mettent soudainement à voler, des créatures imaginaires et mystérieuses apparaissent au détour de certaines criques, et Dieu le père lui-même surveille les enfants qui jouent dans le jardin.
La fille du sculpteur, traduit intégralement en français pour la première fois, est une superbe réussite d’intelligence et de poésie. Le monde entier y est à couper le souffle. Connue dans le monde entier pour son œuvre jeunesse et en particulier ses célèbres Moomins, la Finlandaise suédophone Tove Jansson (1914-2001) a créé une œuvre littéraire d’une qualité exceptionnelle. Auteure, peintre, illustratrice, féministe, Tove Jansson est l’une des grandes figures féminines mondiales du XXe siècle
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L’Arsenal de Rome détruite de Aurelio Picca, traduit de l’italien par Vincent Raynaud
Paru chez Christian Bourgois
S’il y a bien un amoureux de Rome, c’est Aurelio Picca. Mais la Rome qu’il aime, ce n’est pas celle des guides de voyages. C’est la Rome des bas-fonds, celle où les malfrats et les garçons des rues côtoient les prostituées, celle des bars louches et des ruelles obscures où la mafia n’est pas loin et où, parfois des conflits se résolvent en assassinats, aux yeux de tous.
Romain, Aurelio Picca l’est depuis longtemps – et en arpentant sa ville, il voyage en même temps dans ses souvenirs : les nuits qu’il a vécues dans le quartier de l’EUR, les criminels qu’il a croisés et avec qui, parfois, il est devenu ami. Au-delà du simple récit autobiographique, L’Arsenal de Rome détruite est un ouvrage fourmillant d’anecdotes : on y trouve la silhouette nue de Pasolini, et l’envers du décor de la Ville éternelle, une cité brinquebalante, à la fois maîtresse et amante, lumineuse et sale. Picca y démontre qu’il a bien mérité son surnom de « Henry Miller des Castelli Romani ».
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