[mks_dropcap style= »letter » size= »83″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]I[/mks_dropcap]l fait soif, ça vous dit un petit blanc ? Certes, on a droit à quelques cépages particuliers puisqu’ils ont bénéficié du chaud soleil de Portland et… Leipzig.
Trêve de plaisanteries vinicoles, White Wine est en effet le nouveau projet de Joe Haege, chanteur guitariste chez les excellents 31Knots et les tout aussi bons Tu Fawning.
Joe Haege vient donc de s’installer en Allemagne et en compagnie de Fritz Brückner, ingénieur du son croisé auprès de Tu Fawning mais également de Menomena ainsi que le batteur Christian Kirmes Kühr nous propose l’épatant Who Cares The Laser Says ?
[mks_dropcap style= »letter » size= »83″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]J[/mks_dropcap]oe Haege et sa chouette coupe de cheveux est en quelque sorte une sommité du rock indé américain, aussi bien dans l’exigence furieuse de 31Knots que de l’élégance pop de Tu Fawning, on l’a également croisé auprès de ses amis de The Dodos et Menomena.
White Wine ou Vin Blanc était initialement un projet solo, mais l’ajout de ses 2 collaborateurs teutons ne change rien à la donne et Joe Haege jongle toujours aussi habilement entre pop décalée et rock cérébral.
[mks_dropcap style= »letter » size= »83″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L'[/mks_dropcap]album est en effet un joli foutoir savamment organisé, le travail sur le son est remarquable, les instruments se croisent et se décroisent et nous embarquent dans un univers parallèle riche en sons et couleurs, White Wine porte bien son nom et nous enivre rapidement après plusieurs écoutes.
Where’s My Line ? ou Is This Weird ?, les deux morceaux qui ouvrent l’album nous mettent de suite dans l’ambiance, quelques synthés cheap, une voix traficotée de temps en temps et une batterie métronomique, bienvenue dans le monde flou et barré de White Wine.
Sitting On The Bench ou A Drink & A 6 Lane Freeway volent également très haut, mélodies instantanées avec toujours cette pointe d’originalité qui fait un bien fou dans un univers musical de plus en plus uniforme.
Who Cares What The Laser Says ? confirme une fois de plus le talent de Joe Haege.
L’album est disponible chez tous les disquaires œnologues et This Charming Man Records depuis fin mars et Cargo.
Après avoir dégusté ce nectar, vous n’oublierez pas non plus de noter sur vos tablettes la tournée de White Wine en France courant mai car Joe Haege est impressionnant sur scène.
Lui et ses compères seront donc à Paris, le 11, Orléans, le 12, Vendôme, le 13, Nantes le 14 pour finir le lendemain à Lille. Immanquable, je vous dis !