La cité des marges de William Boyle, c’est Brooklyn et ses habitants à la marge. Ce quartier italien où vont se croiser sept personnages, tous plus ou moins liés par des secrets et des affaires louches au début des années 90. L’ombre de la Mafia est présente même si jamais mentionnée explicitement…
C’est l’histoire de Donnie Parascandolo, de son ex-femme Donna Rotante, d’une jeune fille, Antonina, et de deux familles, les Baldini et les Bifulco qu’il va croiser pour le meilleur et pour le pire. C’est un ancien flic qui travaille pour un truand du coin. Il est l’auteur d’un meurtre qui va rester impuni jusqu’à ce que Mickey Baldini (le fils de la victime) apprenne l’identité du tueur et cherche à se venger. Ce même Mickey qui vient tout juste de débuter une relation avec Donna, l’ex-femme de Donnie et qui ne le comprendra que quelque temps plus tard. Cette relation à laquelle sa mère, Rosemarie, cherchera à mettre fin de la façon la plus radicale. Donnie commencera également au même moment une nouvelle relation avec Ava Bifulco dont le fils, Nick, se mettra en tête d’écrire sur cet ex-flic au parcours chaotique, réveillant en cela des vérités enfouies, ce qui conduira au dénouement inéluctable. Le tout sous le regard d’adolescente d’Antonina qui relie un peu tout ce monde.
Parfois ils se débarrassent des trucs dont il faut se débarrasser. Parfois ils font le vraiment sale boulot. Donnie est doué pour ça, casser un bras, étrangler un type à moitié, aller plus loin encore quand on le lui demande.William Boyle
La vengeance, présente chez les différents protagonistes pour des raisons diverses, entrainera de nombreux morts. L’engrenage de ce récit choral se met en place dès le début sans que le lecteur s’en rende compte et ne pourra aboutir qu’à une fin tragique digne des meilleurs romans noirs.
Les nombreux chassés-croisés tout au long du livre permettent d’approfondir les relations entre ces personnalités singulières et font de cette galerie de personnages un condensé d’humanité attachant qu’il est difficile d’abandonner une fois le livre refermé.
[divider style= »dashed » top= »20″ bottom= »20″]
[one_half]
La cité des marges de William Boyle
traduit par Simon Baril
Gallmeister, septembre 2021
[button color= »gray » size= »small » link= »https://gallmeister.fr/?fbclid=IwAR0DuOprX2I7q3yclc7hUkvtdUGtngqJnLbOk1QIXLSs3xh9lppsOcv9j1A » icon= » » target= »true » nofollow= »false »]Site web[/button][button color= »blue » size= »small » link= »https://www.facebook.com/editionsgallmeister » icon= » » target= »true » nofollow= »false »]Facebook[/button][button color= »pink » size= »small » link= »https://www.instagram.com/editions_gallmeister/ » icon= » » target= »true » nofollow= »false »]Instagram[/button][button color= »green » size= »small » link= »https://twitter.com/editionsrivages » icon= » » target= »true » nofollow= »false »]Twitter[/button]
[/one_half][one_half_last]
[/one_half_last]
[divider style= »dashed » top= »20″ bottom= »20″]
Image bandeau : Photo by Miltiadis Fragkidis on Unsplash