Le 2 septembre 2014 sortait une Appli Apple/Google Play : Polyfauna téléchargeable sur les smartphones et produite par Thom Yorke, Stanley Donwood et Nigel Godrich.
Un peu bizarre…, j’ai fait comme d’autres, j’ai couru pour voir et puis je l’ai désinstallée (trop gros, inutile). Je me suis dit : il s’éclate et basta ! Bon, c’est vrai, ça m’a quand même traversé l’esprit que notre cher Thom York puisse utiliser cela pour un autre projet….
Banco ! Voici donc Tomorrow’s Modern Boxes sorti la semaine dernière sur la plate-forme de téléchargement Bit-torrent. Le Roi des courts circuits classiques en a remis une couche !
En tout bon fan invétéré de Radiohead, je saute sur l’album et sur la chronique pour Addict-Culture ! Yeah !
En prémices, pour ceux qui s’attendent à écouter Ok computer de Radiohead, vous pouvez passer votre chemin ! Ça c’est dit !
Thom Yorke et Nigel Godrich ont sorti un album de 8 titres, à mon avis avec une liberté artistique totale (je ne suis pas plus étonné que cela) aujourd’hui Radiohead s’autoproduit totalement et a vendu assez d’albums pour payer les études de mes petits enfants (qui ne sont pas encore nés ! Il est bon de le préciser).
L’album est très calme, minimaliste sur les rythmiques, planant, expérimental, … bref, c’est pas du Calogero !
En effet, les structures sont chargées d’effets, claviers, samples en tout genre. Thom Yorke se fait un malin plaisir (un peu comme sur The Eraser son premier album solo – sortie en 2006) de créer des séquences saccadées, à contretemps (c’est sûr, ce n’est pas du schéma binaire, mais moi j’aime).
L’album se porte bien avec :
– A Brain In A Bottle titre phare de l’album, pour moi, c’est du bon Thom Yorke : simple, efficace et mélodique,
– Interference (voix clavier sample) mélancolique au possible, je prends également !
– The Mother Lode dans l’esprit d’Atoms for Peace (album réalisé avec le bassiste des redhot’ en 2013) plus électro, allez ! Pareil c’est dans la boite, on n’y touche pas !
On pourra zapper :
– There Is No Ice (For My Drink) et Pink Section, titres instrumentaux. Morceaux très expérimentaux, voir inutiles (il fallait combler pour faire plus de 30 min !)
Une bonne note pour :
– Truth Ray (que l’on retrouve donc sur l’appli)
– Nose Grows Some qui clôture l’album respecte l’esprit de l’opus.
En résumé, cinq titres assez homogènes par rapport au projet de Thom Yorke et quelques égarements.
Pour ma part je suis assez friand de ce type d’ambiance et je ne peux qu’approuver la démarche artistique ! Même si j’ai mes limites dans l’expérimentation.
On pourra saluer également le côté hyper prolifique de Thom Yorke qui évite d’attendre 5 ans entre chaque album, même si tout n’est pas bon, tout n’est pas à jeter !
Je vais donc sélectionner les cinq (bons) titres sur mon lecteur et le reste filera dans les méandres des internets…(avec Calogero !)
Très bon article je file écouter cela 🙂