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Prix des jeunes libraires 2021 : dernier acte

Marion Duboeuf
Par Marion Duboeuf
Publié le 1 juillet 2021
10 min de lecture

 

[dropcap]I[/dropcap]l y a quelques semaines, je vous avais partagé ma troisième fournée de critiques du Prix des jeunes libraires 2021. Je vous présente aujourd’hui mes quatre dernières critiques, et mon top 3 final !

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Liminal de Jordan Tannahill

Liminal : Qui est au niveau du seuil de perception, qui est tout juste perceptible.

Tout ce livre tient dans un seul évènement : le matin du samedi 21 janvier 2017 à 11h04, la mère de Jordan Tannahill ne s’est pas levée. Son fils se tient dans l’embrasure de la porte, et ne sait pas encore si cette dernière est simplement endormie, ou partie. Tant qu’il ne s’avance pas, elle est dans un état d’entre deux, où rien n’est tranché. Vivante et morte, comme dans l’expérience du chat de Schrödinger. Pour retarder le moment de vérité, l’auteur nous offre des questionnements métaphysiques autour de ce que signifie “être vivant”, en s’appuyant sur sa vie et ses propres expériences.

Liminal porte bien son nom : concentré dans cette seconde d’incertitude, Jordan Tannahill s’interroge sur ce qui fait un corps et ses limites, cette notion floue de la vie et de la mort. Il nous livre à la fois des réflexions autour de l’art, la science, le sexe, le théâtre, et nous pousse à remettre en cause nos propres impressions.
Un OVNI littéraire, plus de 450 pages contenues en une seule seconde. Une idée qui pourrait être risquée, et pourtant, c’est tellement bien mené qu’on ne le lâche pas jusqu’à la fin !

Traduit de l’anglais par Mélissa Verreault – La Peuplade, première parution française en 2019

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Quinze cents kilomètres à pied à travers l’Amérique de John Muir

Quinze cents kilomètres à pied à travers l’Amérique est un carnet de voyage entrepris en 1867 par le naturaliste en herbe, après la guerre de Sécession. Mille cinq cents kilomètres en direction du golfe du Mexique, via le Kentucky, pour une longue excursion botanique. John Muir nous raconte son périple, avec les conditions difficiles et les rencontres hasardeuses, mais surtout la nature. Les forêts, les montagnes du Cumberland, des magnolias de Géorgie , la Floride et ses palmiers … Après la guerre ayant ravagé certains espaces naturels, l’écrivain réalise l’action dévastatrice de l’homme et se pose comme l’un des premiers militants de la protection de la nature. Cet homme en avance sur son temps nous entraîne à sa suite dans ce périple captivant à la découverte de la végétation du continent américain. 

Ce récit m’a beaucoup plu, mais j’aurais aimé le découvrir dans d’autres circonstances. Je pense en effet que c’est le genre de texte qui se savoure, dans lequel on pioche quelques pages à chaque fois. J’ai été obligée de le lire rapidement dans le cadre de ce prix, et c’est assez dommage.

 

Traduit de l’anglais (États-Unis) Par André Fayot – Première parution française en 2006 aux éditions José Corti

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La Parabole du semeur d’Octavia E. Butler

Bienvenue en 2024, dans une dystopie où les Etats-Unis sont déchirés par la violence et la barbarie. Un futur pas si improbable, me direz-vous. Notre héroïne, Lauren, jeune fille de 15 ans, grandit dans ce monde dévasté. Ses parents tentent de sauvegarder l’illusion de la vie d’avant, mais elle n’est pas dupe et sait que cette communauté finira par être détruite. Et si on ne peut pas retrouver l’ancienne société, alors il faut repartir sur de nouvelles bases. Pour cela, Lauren imagine une religion du changement portée par les hommes, Semence de la Terre, parfaite pour l’instabilité de ce nouveau quotidien. Car dans un monde où Dieu nous a abandonnés, il ne nous reste plus qu’à trouver les réponses en nous.

Marion Mazauric, fondatrice des éditions Au diable Vauvert expliquait qu’il existait des livres pour lesquels on fondait une maison, et que La parabole du semeur était de ceux-là. On comprend pourquoi à la lecture de ce texte. Octavia E. Butler utilise brillamment un futur fictif pour nous parler des défaillances de notre société actuelle, et de ce que ces dérives pourraient entraîner à l’avenir. Elle nous présente des êtres humains capables du pire comme du meilleur : là où certains tuent, violent et pillent, d’autres restent solidaires malgré les dangers et se sauvent les uns les autres. On s’identifie à Lauren, on partage sa douleur et ses craintes, et on se prend nous aussi à rêver d’un monde où le collectif l’emporterait. Un très beau roman, poétique, intense, bouleversant et pourtant rempli d’espoir.

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Philippe Rouard – Au diable Vauvert, première parution française en 2001

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Shikasta de Doris Lessing

Shikasta est un roman étrange. Peut-il d’ailleurs vraiment être qualifié de roman ? Il se présente plutôt comme un livre-archive, qui retrace la vie d’une planète : Shikasta. Nous suivons donc son évolution, racontée à la première personne par un émissaire, dans une succession de textes de formes originales : lettres, rapports, journaux intimes de shikastiens … Une histoire qui se déroule sur des millions d’années : l’apparition de la vie dans cette contrée florissante, une civilisation qui finit par se développer, pour finalement risquer de périr par le feu nucléaire. L’histoire vous dit quelque chose ? Shikasta pourrait bien être une représentation de la Terre, et Doris Lessing nous raconter le destin tragique de l’humanité …

Shikasta est une œuvre-monde, riche et dense, qui nous fait voyager à travers les millénaires. C’est aussi un roman de science-fiction qui n’est pas forcément abordable, qui ne plaira pas à tout le monde. La narration originale fonctionne, mais j’ai trouvé qu’elle pouvait être rébarbative à certains moments. Je n’ai malheureusement pas réussi à aller jusqu’au bout de ma lecture. Je réessayerai certainement dans les mois à venir, mais ce n’était pas le moment pour moi pour un récit aussi riche. Dommage.

Traduit de l’anglais par Paule Guivarc’h – La Volte, première parution française en 1981 aux éditions du Seuil.

 

Traduit de l’anglais par Paule Guivarc’h – La Volte, première parution française en 1981 aux éditions du Seuil

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Après vous avoir fait part de mes avis pour les 16 livres en lice, il est temps pour moi de vous dévoiler mes favoris.

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1

Enfin, mon favori reste La Lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson aux éditions Zulma, pour cette belle histoire d’amour mélancolique comme on en trouve peu. (mon compte rendu de lecture ici)

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2

En deuxième position, j’ai choisi La Parabole du semeur d’Octavia E. Butler aux éditions Au diable vauvert, dont je parle dans cet article. (mon compte rendu de lecture dans cet article juste au-dessus)

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3

En troisième position, je place Sukkwan Island de David Vann aux éditions Gallmeister, pour l’intensité de ce roman glaçant. (mon compte rendu de lecture ici)

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Je tenais à remercier la diffusion CDE de m’avoir permis de participer à ce prix, et vous de m’avoir suivi dans mes lectures. J’espère vous retrouver à l’occasion d’autres critiques !

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Etiquettes2021André FayotAu diable VauvertBergsveinn BirgissonDavid VannDoris LessingEditions Gallmeisteréditions José Cortiéditions La Peupladeéditions La VolteJohn MuirJordan TannahillLa lettre à HelgaLa parabole du semeurliminalMélissa VerreaultOctavia E. ButlerPaule Guivarc'hPhilippe RouardPrix des jeunes librairesQuinze cents kilomètres à pied à travers l’AmériqueShikastaSukkwan IslandZulma
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