[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan de Beachboy
Tel le fourbe que je suis, j’ai attendu que mes remarquables camarades finissent leurs playlists pour aller vous dénicher 20 pépites pas suffisamment citées à mon goût qu’il est encore temps d’écouter toute affaire cessante.
Bien sûr ma sélection comporte quelques incontournables et confirme que 2019 c’est vraiment l’année de la meuf avec le trio magique Weyes Blood, Julia Jacklin et Jessica Pratt. On notera également avec plaisir que le rock british porté par Drahla ou Fontaines DC. semble rejaillir sous les sombres auspices d’un brexit lénifiant.
Ma petite sélection fait donc la part belle à quelques ovnis musicaux au travers le monde et veut surtout démontrer que notre beau et parfois pénible pays regorge de superbes artistes qu’il est grand temps d’aller défendre !
Imagho – Soleil
Da Capo – By The River
The BV’s – Carthography
Plastic Mermaids – Suddenly Everyone Explodes
O – Olivier Marguerit – A Terre !
Lawrence Arabia – Lawrence Arabia’s Single Club
Yules – A Thousand Voices
The Dead C – Rare Ravers
James Yorkston – The Route To Harmonium
Daniel O’Sullivan – Folly
Weyes Blood – Titanic Rising
Jessica Pratt – Quiet Signs
Julia Jacklin – Crushing
Fontaines D.C. – Dogrel
Drahla – Useless Coordinates
Wand – Laughing Matter
The Fat White Family – Serfs Up! (interview)
Jérome Minière – Une Clairière
Pokett – Time For A Change
Chris Cohen – Chris Cohen
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[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan de David Jégou
Ces deux dernières années, les bons albums n’ont pas manqué. Ceux qui tenaient sur la longueur se faisaient pourtant rares. 2019 est venu remettre de l’ordre.
Dès le 18 janvier sont respectivement sortis les nouveaux Steve Gunn (The Unseen In Between, noir et puissant), Sharon Van Etten (Remind Me Tomorrow, plus pop qu’à l’habitude) et Deerhunter (retour à la pop). Trois disques addictifs d’une beauté incroyable, mais surtout qui tiennent sur la longueur. 2019 s’annonce comme une année riche pour les artistes américains.
Les australiens et néo-zélandais ont vite pris le relais. Aldous Harding a sorti l’album de la consécration, moins folk et superbement produit par John Parish (PJ Harvey). L’ex Go-Between Robert Forster nous a publié Vertigo, son meilleur album à ce jour. Lawrence Arabia qui nous a offert avec Singles Club l’album pop de ce premier semestre, classieux et érudit. Beaucoup d’autres albums ont compté. Plus qu’une liste de 20 sélections ne pourrait le permettre. 2019 est un excellent cru. Vivement la rentrée.
Sharon Van Etten – Remind Me Tomorrow
Steve Gunn – The Unseen In Between
Hot Chip – A Bath Full Of Ecstasy (interview)
Aldous Harding – Designer
Kevin Morby – Oh My God (interview)
Deerhunter – Why Hasn’t Everything Already Disappiered?
Rustin Man – Drift Code
Robert Forster – Inferno
Jenny Lewis – On The Line
The Fat White Family – Serfs Up! (interview)
Lawrence Arabia – Lawrence Arabia’s Single Club
These New Puritans – Inside The Rose
Edwyn Collins – Badbea
Sleaford Mods – Eton Alive (interview)
Cate Le Bon – Reward
FONTAINES DC – Dogrel
Solange – When I Get Home
Clinic – Wheeltappers and Shunters
Ariana Grande – thank u, next
The Divine Comedy – Office Politics (interview)
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[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan de French Godgiven
Les six premiers mois de l’année en cours auront été riches en sensations fortes, grâce notamment à une pléthore de productions françaises aventureuses et réjouissantes : de l’élégance synthétique de Matthieu Malon à la décharge électrique de La Poison, en passant par les paysages sonores envoûtants de Limousine, le folk âpre et addictif de Don Nino, la techno brûlante et martiale de Kompromat ou le rock rageur et mélancolique de Michel Cloup, nombre d’artistes français m’auront conquis, chacun dans leur genre, par leur ferveur décomplexée et communicative.
Ailleurs, j’ai grandement apprécié les retours bienvenus de vétérans comme The Cinematic Orchestra, qui livre avec To Believe un disque lyrique à la beauté glaçante, The Chemical Brothers, dont le No Geography sonne comme un bras d’honneur festif balancé à la cacophonie politique actuelle, ou surtout The Young Gods, dont l’hypnotique et ensorcelant Data Mirage Tangram prouve que les pionniers du rock électronique en ont encore suffisamment sous le pied pour mettre la concurrence à l’amende. Mentionnons également la classe ultime de Balthazar qui signe son disque le plus chaleureux et habité, la verve tranchante des Sleaford Mods qui élargissent leur spectre sonore tout en creusant plus profondément encore nos angoisses contemporaines, ou la riche introspection de l’ex-Talk Talk Paul Webb, qui a publié avec l’intense Drift Code l’un des albums les plus prenants de l’hiver dernier, quelques semaines à peine avant la triste annonce de la disparition de son ancien camarade Mark Hollis.
Enfin, pour finir sur une note cruellement amère doublée d’une consolation qui paraîtra presque dérisoire, soulignons avec force le retour flamboyant de l’emblématique duo électro Cassius, dont la sortie du nouvel album fut tragiquement synchrone avec le décès accidentel et brutal de son cofondateur Philippe Zdar survenu deux jours plus tôt. Entre tristesse circonstancielle et résistance optimiste, actualité anxiogène et inébranlable espérance, gageons que les sorties musicales à venir contribueront encore davantage à faire de la moisson 2019 le cru de qualité qu’elle mérite d’être, ne serait-ce que pour aérer nos cœurs lourds et rassasier nos âmes sensibles.
The Young Gods – Data Mirage Tangram (interview)
Matthieu Malon – Le Pas De Côté (interview)
Don Nino – Rhapsody For The Dead Butterflies (interview)
Michel Cloup Duo – Danser Danser Danser Sur Les Ruines (interview)
Kompromat – Traum und Existenz
Cassius – Dreems
Balthazar – Fever
Sleaford Mods – Eton Alive (interview)
Elegia – Father
La Poison – La Poison
Limousine – L’Été Suivant…
Thomas Monica – Le Paradoxe De L’Utah
The Cinematic Orchestra – To Believe
Arnaud Rebotini – Fix Me
Benin International Musical – BIM #1
Rustin Man – Drift Code
Unloved – Heartbreak
Bruit Noir – II/III
The Chemical Brothers – No Geography
The Divine Comedy – Office Politics (interview)
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[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan d’Ivlo Cold
A mi-chemin du millésime en cours que faut-il retenir ? Des sensations encore vives, qui bouleversent et tournent en boucle sur les platines. Il n’y a pas de barrière de style, juste celle du goût. Le mien (forcément très bon) s’est porté sur une flopée d’humeurs allant du folk minimal au post-rock le plus abrasif. Du moment que je puisse être touché en plein cœur avec quelques fixettes (autant en long qu’en moyen format).
Il reste encore six mois pour clôturer l’exercice et un paquet d’années pour me gaver encore et encore de belles émotions. En lisant ma propre liste, je constate une attirance ces six derniers mois pour l’étrange, une rêverie qui peut parfois tourner au cauchemar. On y croise des pianos, des violons, des guitares, des battements, des machines, des revenants, des jeunes pousses, des confirmations, inspirations, expirations, vibrations, exaltations… Bref, beaucoup de plaisir pour les oreilles.
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LP
These New Puritans – Inside The Rose
Watine – Géométries Sous-Cutanées
Jay-Jay Johanson – Kings Cross
The Young Gods – Data Mirage Tangram (interview)
Yann Tiersen – All
Weyes Blood – Titanic Rising
Damien Jurado – In the Shape of a Storm
Arnaud Rebotini – Fix Me
Jambinai – ONDA
Fews – Into Red
Mono – Nowhere Now Here
Brad Mehldau – Finding Gabriel
Sharon Van Etten – Remind Me Tomorrow
Bertrand Belin – Persona
Kompromat – Traum und Existenz
Melatonine – Stances
FONTAINES DC – Dogrel
UNKLE – The Road – Part II / Lost Highway
Foals – Everything Not Saved Will Be Lost – Part 1
Matthieu Malon – Le Pas De Côté (interview)
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EP
Captain Obvious – Let It Burn
Interpol – A Fine Mess
Skøpitone Siskø – Kaleidoskøpe
Nils Frahm – Encore 2
Starving Woodchucks – White Fang
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[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan de Jism
Deux choses pour ce premier semestre de 2019. Deux faits marquants me concernant. Le premier, inespéré, concerne le nombre de français trustant ce top de mi-mandat. Pas moins de trois, dans les dix premières places (au-delà, on peut encore en ajouter quelques uns comme le nouveau Pokett, Jérôme Minière, Bruit Noir, Yeruselem, Sühnopfer). Autant le dire, à ce niveau là, ça relève du miracle. Depuis ma prise de fonction chez Addict-Culture, il est parfois arrivé que deux albums s’égarent dans un top 10 mais jamais à des places aussi élevées.
Deuxième fait encore plus marquant : l’exceptionnelle qualité du Black Metal en ce début d’année. Hormis quelques exceptions (Bill Callahan, Bertrand Belin, King Midas Sound), la plupart des disques marquants de 2019 sont des œuvres du Malin. Dauþuz a sorti un album exceptionnel, d’une émotion à fleur de peau, idem pour Gaahls Wyrd avec un Gastir grandiloquent, intense. Et que dire des Français de Deathspell Omega, bloc de tension d’une densité hors normes ou Ataraxie et son Doom théâtral ? Bref, jusque là, un premier semestre surprenant et au final plutôt passionnant.
Dauþuz – Monvmentvm
Bertrand Belin – Persona
Gaahls Wyrd – GastiR – Ghosts Invited
Bill Callahan – Shepherd In A Sheepskin Vest
Ataraxie – Résignés
King Midas Sound – Solitude
Deathspell Omega – The Furnaces Of Palingenesia
Aoratos – Gods Without Name
Sünhopfer – Hic Regnant Borbonii Manes
Plaid – Polymer
Claude Fontaine – Claude Fontaine
Heathe – On The Tombstones ; The Symbols Engraved
Jessica Pratt – Quiet Signs
G Lolli – Chiaroscuro
Waste Of Space Orchestra – Syntheosis
Yeruselem – The Sublime
The Young Gods – Data Mirage Tangram (inteview)
Dan Melchior & P.G Six – Exhibit A
Pokett – Time For A Change
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[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan de Edouard Edb
Cette année je fais volontairement la part belle aux français dans mon classement, quitte à faire sortir d’autres albums très bien au demeurant mais il faut bien faire un choix. Près de la moitié des albums que j’écoute et réécoute depuis janvier 2019 sont français et en français ! Et j’en suis très heureux.
La valeur n’attend peut être pas le nombre des années mais c’est aussi dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes, je vous fais donc faire le grand écart entre Billie Eilish qui réalise à son jeune âge un album parfait et Piroshka qui réunit des anciens pour une très belle réussite.
These New Puritans explorent et m’envoûtent, Cherry Glazerr creuse le sillon d’un indierock mélodique et incisif qui m’énergise, Jambinai me secoue, Kompromat m’électrise.
Et mes 3 chouchous adorés que j’écoute sans aucune objectivité sont dores et déjà promus pour moi albums de l’année 2019.
Jay Jay Johanson, 23 ans de vie commune et je suis toujours autant amoureux.
Kishi Bashi et ses mélodies toujours parfaitement ciselées réussit l’exploit d’aligner 10 tubes éblouissants, magique.
Hayden Thorpe libéré du groupe qu’il avait fondé à l’âge de 15 ans, Wild Beasts, propose un album intime tout en fragilité et délicatesse. Une merveille. Kishi Bashi, Hayden Thorpe, mille mercis messieurs.
Kishi Bashi – Omoiyari
Voyou – Les Bruits De La Ville
Pépite – Virages
O – Olivier Marguerit – A Terre !
La Maison Tellier – Primitifs Modernes
Malik Djoudi – Tempéraments
Miel De Montagne – Miel De Montagne
Hayden Thorpe – Diviner (interview)
Jay-Jay Johanson – Kings Cross
Jambinai – ONDA
Kompromat – Traum und Existenz
Cherry Glazerr – Stuffed & Ready
Billie Eilish – When We All Fall Asleep, Where Do We Go?
These New Puritans – Inside The Rose
Piroshka – Brickbat
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[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan de Davcom et de Marianne V
Ce premier semestre 2019 aura vu les sorties discographiques attendues de longue date pour certains. C’est le cas de Bill Callahan, de Deerhunter, Cass McCombs ou encore Chris Cohen. Steve Gunn se devait de confirmer, c’est chose faite avec le solide The Unseen In Between. Il en va de même avec Aldous Harding ou Olden Yolk. Mercury Rev s’est attelé à rendre vie au deuxième album de Bobbie Gentry tandis que Damien Jurado revient à l’épure folk des débuts. Kevin Morby change un peu de registre en lorgnant quelque peu vers un genre de gospel et The National a sorti ce qui est sans doute leur album le plus intimiste de leur carrière. On citera aussi la pop finement ciselée de gens comme The Proper Ornaments et Big Thief alors que Sunwatchers enchante avec son free rock teinté de Jazz et semble ressusciter un peu l’esprit de Frank Zappa. Le premier album des canadiens Tallies sorti début janvier a été une des premières bonnes nouvelle de l’année avec son indie pop rafraîchissante. Un autre premier album prometteur a vu le jour in extremis pour figurer sur cette liste, celui de Is Bliss, destiné aux amoureux éternels de shoegaze et de noisy pop. Si le dernier album solo de Robert Forster, l’ex chanteur des Go-Betweens, est sorti à la fin de l’hiver, la chanson Inferno a été écrite dans la fournaise de Brisbane, donc parfaite pour l’été. L’album de Piroshka n’est sans doute pas à la hauteur du tubesque Everlastingly Yours, mais nous vouons à ce groupe une affection particulière qui lui pardonne ses imperfections.
Bill Callahan – Shepherd In A Sheepskin Vest
Robert Forster – Inferno
Is Bliss – Strange Communication
Tallies – Tallies
Deerhunter – Why Hasn’t Everything Already Disappiered?
Cass McCombs – Tip Of The Sphere
Mercury Rev – Bobbie Gentry’s The Delta Sweete Revisited
Kevin Morby – Oh My God (interview)
The National – I Am Easy To Find
Damien Jurado – In the Shape of a Storm
The Proper Ornaments – 6 Lenins
Chris Cohen – Chris Cohen
The Claypool Lennon Delirium – South Of Reality
Aldous Harding – Designer
Sunwatchers – Illegal Moves
Olden Yolk – Living Theatre
Lambchop – This Is What I Wanted To Tell You
Big Thief – U.F.O.F.
Steve Gunn – The Unseen In Between
Piroshka – Brickbat
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[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan de Mag Chinaski
Nous y sommes, six mois déjà que 2019 s’est installée, le moment de faire un point musical, avec déjà le sentiment d’avoir affaire à un grand cru.
Et ce dès le début de l’année avec la sortie du nouveau Sharon Van Etten en janvier, comme une renaissance lumineuse, la douceur d’une Jessica Pratt, l’énergie de Nick Waterhouse, voyage hors du temps.
Des retours attendus pour beaucoup, et du lourd, à l’instar de The National, Deerhunter, le sublime Bill Callahan, Richard Hawley, Kevin Morby, Jay-Jay Johanson… de quoi en avoir le tournis !
Des évidences entêtantes, le titre Home To You de Cate Le Bon, ritournelle addictive, mais aussi des (re)découvertes comme E.B. The Younger, le projet d’Eric Pulido, l’autre moitié de Midlake, merveille pop, ou encore Doug Tuttle et ses mélodies ciselées nourries à la sauce 60’s.
Des confirmations éclatantes, Steve Gunn, Aldous Harding, des surprises avec la rencontre entre Karen O (Yeah Yeah Yeahs) et Danger Mouse, une pointe de psyché avec les mythiques Dream Syndicate, Night Beats, TOY, et une pincée d’indie rock avec Telekinesis et Girlpool… c’est sans compter sur tout ce qui me reste à écouter, car en regardant les playlists des collègues, il y a encore de quoi faire, et l’année n’est pas finie, à suivre… !
Sharon Van Etten – Remind Me Tomorrow
Cate Le Bon – Reward
Nick Waterhouse – Nick Waterhouse
Doug Tuttle – Dream Road
Jessica Pratt – Quiet Signs
Bill Callahan – Shepherd In A Sheepskin Vest
Deerhunter – Why Hasn’t Everything Already Disappiered?
E.B. The Younger – To Each Is Own
Jay-Jay Johanson – Kings Cross
The Dream Syndicate – These Times
Kevin Morby – Oh My God (interview)
Steve Gunn – The Unseen In Between
The National – I Am Easy To Find
Richard Hawley – Further
Telekinesis – Effluxion
Night Beats – Myth Of A Man
TOY– Happy In The Hollow
Aldous Harding – Designer
Karen O & Danger Mouse – Lux Prima
Girlpool – What Chaos Is Imaginary
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[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan de Christophe Gatschiné
L’expression est galvaudée – pour autant qu’elle ait un sens – mais j’observe que le point commun entre la majorité des disques de ma sélection est leur statut d’album « de la maturité » : celle conférée par la culture et l’apprentissage, l’âge et l’expérience, ou des vies antérieures… Un constat qui vaut également pour deux labels (indépendants), Elefant et Tapete Records, en plein épanouissement. La fine fleur de 2019 devrait résister au temps.
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Français :
Accident – Dernier Voyage
Bertrand Belin – Persona
Frédéric Lo – Hallelujah!
Joseph Fisher – Chemin vert
Laure Briard – Un peu plus d’amour s’il vous plait
Le Superhomard – Meadow Lane Park
Marble Arch – Children of the Slump-
Matthieu Malon – Le Pas De Côté (interview)
Orouni – Partitions
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International :
Bill Pritchard – Midland Lullabies
Chris Cohen – Chris Cohen
Death and Vanilla – Are You a Dreamer ?
Edwyn Collins : Badbea
Matthew Edwards and the Unfortunates – The Birmingham Poets
Patience – Dizzy Spell
Piroshka – Brickbat
Richard Hawley : Further
Robert Forster – Inferno
The Proper Ornaments – 6 Lenins
The Stroppies : Whoosh
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[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan de Lloyd_cf
2019 a bien commencé. On a pu constater, quoi qu’en disent les mauvaises langues, que la pop et le rock indé se portaient plutôt bien, et on en a même profité pour retrouver des vieilles connaissances à nouveau au top de leur forme (The Divine Comedy, Conor Oberst chezBetter Oblivion Community Center, Hafdis Huld, Yules, Ladytron, The Young Gods) tout en continuant à découvrir de nouveaux artistes prometteurs (Liyv, Le Superhomard, Rosie Carney) ou a confirmer le talent de chouchous qu’on suit depuis longtemps (Necronomidol, Weyes Blood, Pixx)…
Le bilan du premier semestre est donc plutôt varié, passant de la folk de Rosie Carney à la voix d’une pureté inimitable qui nous sert un album de facture classique sans aucune surprise, mais étrangement parfait, au post-black dark de Necronomidol, qui ont su garder la même ligne directrice inclassable et toujours aussi borderline, malgré un gros changement de line-up sur leur nouveau mini-album. Entre les deux on passera par le post-rock coréen de Jambinai, la college-pop indé teintée de folk de Better Oblivion Community Center (un album inattendu pour une collaboration surprise entre Phoebe Bridgers et Conor Oberst), la pop bubblegum de Cristina Quesada servie par la production et les arrangements de Joe Moore (The Yearning, Perfect Kiss…), les reprises folk iconoclastes d’Hafdis Huld, le rock aride d’Uranium Club ou celui, redneck et cru, des frappadingues russes Angelic Milk.
En bref, à ce que je vois sur cette page, on n’écoute pas de tout, oh non, même si on essaie, mais ça me semble déjà pas mal, et les artistes qu’on écoute, hé ben… on les aime beaucoup, en essayant de rester sans à prioris, passéisme ni œillères. Il y en a qui disent qu’il n’y a plus rien de bien qui sort en 2019. Éteignez vos radios et vos télés, déjà, et vous verrez, derrière la cacophonie de la musique préfabriquée qu’on nous sert pour nous vendre des trucs dont on n’a pas besoin, juste derrière, là, pas très loin, il y a plus d’artistes intéressants que jamais.
Liyv – Apoptosis
Weyes Blood – Titanic Rising
The Divine Comedy – Office Politics (interview)
Better Oblivion Community Center – Better Oblivion Community Center
Hafdis Huld – Variations
Stella Donnelly – Beware of the Dogs
The Young Gods – Data Mirage Tangram (inteview)
Pixx – Small Mercies
Laura Stevenson – The Big Freeze
Le Superhomard – Meadow Lane Park
Necronomidol – Scions of the Blasted Heath
Angelic Milk – Divine Biker Love
Rosie Carney – Bare
Ladytron – Ladytron
Julia Jacklin – Crushing
Yules – A Thousand Voices
Uranium Club – The Cosmo Cleaners
Cristina Quesada – Think I Heard A Rumour
The Warlocks – Mean Machine Music
Jambinai – ONDA
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[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan de Camille Locatelli
Tous les 6 mois il faut faire des choix, et pour une fois, ce semestre m’aura été plutôt évident. La première moitié de 2019 n’aura pas révélé de nouveautés, mais confirmé le talent des artistes ci-dessous. Et c’est déjà pas mal.
L’année a très bien commencé avec la bombe lancée par Balthazar, bien nommée Fever. Dans le même registre pop nonchalante, la génialissime Billie Eilish, le frenchy O – Olivier Marguerit ou les très attendus Vampire Weekend ont fait fort. Et pour ceux qui, comme les belges susnommés, aiment les lignes de basse punchy, présentations faites avec Thomas Monica et sa musique inclassable, entre chanson (française mais pas chiante), pop et rap orchestré. Pour ceux qui aiment la folk (sous toutes ses formes, teintée de pop ou de jazz), de grands crus : Mariee Sioux, Tiny Ruins, Big Thief, Aldous Harding, Charlie Cunningham, Andrew Bird, Jessica Pratt et Weyes Blood. Plutôt anglophone, mon top se termine en français: un album quasi piano-voix pour Maud Lübeck, et un retour aux sources pour Keren Ann.
Balthazar – Fever
Thomas Monica – Le Paradoxe De L’Utah
Big Thief – U.F.O.F.
Tiny Ruins – Olympic Girls
Aldous Harding – Designer
Billie Eilish – When We All Fall Asleep, Where Do We Go?
O – Olivier Marguerit – A Terre !
Charlie Cunningham – Permanent Way
Weyes Blood – Titanic Rising
Andrew Bird – My Finest Work Yet
Vampire Weekend – Father of the Bride
Mariee Sioux – Grief in Exile
Maud Lübeck – Divine
Jessica Pratt – Quiet Signs
Keren Ann – Bleue
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[mks_icon icon= »fa-music » color= »#00ccff » type= »fa »] Le bilan de Lilie Del Sol
Je l’avais dit ! 2019, Année de la meuf ! Quel bonheur de voir toutes ces artistes sur le devant de la scène avec des albums si puissants qu’ils marqueront l’année et bien plus … Prenons d’abord Billie Eilish, la plus jeune d’entre elles du haut de ses 17 ans qui nous offre un album virtuose. Un phénomène à elle toute seule. Mais il y a aussi des retours flamboyants comme celui de Sharon Van Etten qui nous a offert, avec Remind Me Tomorrow, un album beaucoup plus pop, moins sombre que les précédents mais tout aussi addictif ! Une des autres révélations, pour moi car elle n’en est pas à son premier coup d’essai, est pour Weyes Blood dont le 4ème album, Titanic Rising, m’a totalement happée. Son passage sur scène à Paris il y a quelques semaines en a apparemment subjugué plus d’un d’ailleurs. Mais il y a aussi cette perfection qu’est le Crushing de Julia Jacklin. Et puis la grande Aldous Harding est revenue avec toute la classe qui la caractérise.
Pour poursuivre avec les femmes, les françaises ne sont pas en reste avec le sublime Divine de Maud Lübeck qui m’a tant émue, et puis A la lisière de Clarika et Bleue de Keren Ann qui feront partie des albums nécessaires de cette année.
Mais les hommes ne se sont pas laissés aller non plus question créativité. Les belges de Balthazar qu’on aurait pu imaginer lassés, usés, par leurs albums solos respectifs ont sorti ce Fever qui n’en finit pas de tourner sur la platine. Tyler the creator qui, à ma grande surprise, s’est imposé à mes oreilles au point qu’il figure parmi ces 20 albums. Et puis l’élégant Bertrand Belin et son troublant Persona, Andrew Bird et son merveilleux A Finest Work Yet, O – Olivier Marguerit qui confirme avec A Terre qu’on ne peut plus se passer de lui, Kevin Morby et son divin Oh My God, Jay-Jay Johanson indéboulonable avec l’enchanteur Kings Cross, Kishi Bashi et son petit bijou Omoiyari. Kompromat a aussi sorti un premier album , Traum und Existenz, totalement hypnotique et envoûtant qui tournera sans doute beaucoup sur les platines de ce tété 2019. Et puis mes deux coups de cœur français pour Chemin Vert de Joseph Fisher et Une clairière de Jerôme Minière. Deux albums à la poésie rare, nécessaire et bouleversante.
Sharon Van Etten – Remind Me Tomorrow
Balthazar – Fever
Billie Eilish – When We All Fall Asleep, Where Do We Go ?
Julia Jacklin – Crushing
Weyes Blood – Titanic Rising
Kompromat – Traum und Existenz
Bertrand Belin – Persona
Tyler, The Creator – Igor
Maud Lübeck – Divine
Andrew Bird – My Finest Work Yet
O – Olivier Marguerit – A Terre !
Kevin Morby – Oh My God (interview)
Keren Ann – Bleue
Jay-Jay Johanson – Kings Cross
Aldous Harding – Designer
Jérôme Minière – Une clairière
Kishi Bashi – Omoiyari
Joseph Fisher – Chemin Vert
Clarika – A la lisière
Lawrence Arabia – Lawrence Arabia’s Single Club
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Toutes ces choses que je ne connais pas! Le public (moi) réclame une playlist spotify avec tout ce beau monde à l’intérieur (genre un titre par album).
Merci Addict’, bises.